Vendredi 29 février 5 29 /02 /Fév 21:25


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Il était 17h30, lorsque les deux jeunes garçons firent irruption dans la demeure du plus agé. Jordan se débarrassait de ses affaires encombrantes tout en épiant son nouvel invité, qui affichait une mine plus ou moins impréssionnée.
 - Et tu vie seul, ici! Je flipperai à ta place! Elle est immense ta baraque. Un bon terrain pour une teuf d'enfer...
- Ouai, mais ni pense même pas. Je n'ai pas fait preuve de bonté humaine pour que tu profite de la situation. 4 jours seulement, c'est le marché.                                              
- Eh beh, on va s'amusé, cette semaine! Ok pour l'ennuie, mais je pourrais savoir ou se trouve ma piaule temporaire?
- Je t'y emmene.....
- Pas la peine, dis-moi juste ou elle est!
- Montes les escaliers, tu tournes à droite et y'a quatre portes qui se suivent, tu choisis celle que tu veux.
Willy remonta son mini sac de voyage, au niveau de ses épaules, sac concocté en vistesse après un détour dans l'apparte de Kenigton et avant de liberer les lieux pour 4 jours, puis monta les marches de l'escalier pour disparaître dans les couloires surpèrieurs. Quand à Jordan, il s'installa dans son sofa blanc gigantesque muni du roman qu'il devait terminer avant Jeudi et sachant qu'on était Lundi et qui lui restait 400 pages à lire, il était vraiment temps qu'il s'y met. Mais 20 minutes plustard il n'en pouvait déjà plus, pour la simple raison qu'il se demandait ce que pouvait bien faire Willy qui ne donait plus signe de vie. Il hésita une seconde, mais finit par s'y resoudre et monta l'escalier, précédemment emprunté par le bel invité. Il tourna un petit moment devant les quatre portes silencieuses ou se cachait derrière chacune d'elles une spacieuse chambre d'ami, mais il fut bien vite attiré par un bruit et un filet de lumière, qui s'échappait tous deux, de sa chambre à l'autre bout du couloir. Il s'y rendit dans des pas feutrés, pour ne pas faire état de présence, car il était plus que curieux, de savoir ce que fabriquait Willy dans sa chambre.
Arrivé à proximité, il se positionna face à cette fine ouverture, car la porte etait légèrement ouverte, ce qui lui permit de voir une bonne partie de la piece, comprenant ainsi le bureau, ou la silhouette de Willy semblait fouiner activement. Jordan suivit l'action avec intérêt, complètement captivé par ce gars qui lui faisait ressentir des trucs complètement nouveau pour lui. Et ça ne fit qu'empirer lorsque WiIlly s'empara d'un de ses t-shirt qui érait sur le dossier d'une chaise et qu'il le renifla délicatement, le pressant légèrement. Jordan sentit la température de son corps augmenter à une vitesse folle.
De le voir comme ça, entrain de sentir son t-shirt, son odeur, c'était comme si il humait son propre corps et ça, aussi étrange fut-il, ça l'excitait énormément et d'ailleurs il commençait à en sentir les effets au niveau de  son entre-jambes. Concient qu'il commençait à s'émoustiller et à s'enivrer de désir, il mit un terme à cette inspection  suspecte, avant qu'il soit dans l'obligation de se soulager d'urgence.
- Si ce t-shirt te plait tant, je te l'offre!
- J'étais juste entrain de me dire qu'il puait la transpi, Il serait peut-être temps d'utiliser ce merveilleux produit qu'est le déodorant.
- T'as une façon de sentir les trucs qui schlinguent.....
Dis-moi si je me trompe mais, j'ai l'impression que tu l'aimes bien mon odeur!
- Tu sais que t'as un sens de l'humour, vraiment à 2 balle!
Jordan lacha son air ironique pour afficher une mine plus serieuse, presque inquiétante. Il était tellement convaicant qu'il reussi, pour la première fois, en deux semaines à mettre Wilson mal à l'aise.
- Qui t'as dis que je plaisantais........
Willy de plus en plus perturber par le soudain changement de comportement de son hôte, détourna les yeux le premier, écourtant cette échange de regard qui avait réchauffé instantanément la temperature de la pièce.
- Bon, tout ça ne m'explique pas, pouquoi tu te balades, tranquille dans ma chambre?!
- Je....... je cherchais juste la salle de bain et je suis tomber sur ta chambre, je me suis demander à quoi pouvait bien ressembler la piaule d' un blaireau, alors je suis rentré.
- Et t'en as appris plus, sur moi ?
Willy avança dans le but de sortir de la pièce, lachant au passage le t-shirt qu'il avait gardé en main. Arrivé à la hauteur de Jordan, il s'arrêta un instant.
- Rien de spéciale, ma première idée était la bonne, t'es un blaireau Jordan......
Jordan sourit sous la remarque, charmé par l'initiative de Willy de l'appeller, une nouvelle fois par son nom.
- Ca te dis un match de basket, histoire de régler ça sur le terrain. Enfin, sauf si t'as du boulot pour demain....
- T'as un terrain?!
- Juste derrière, ainsi qu'une piscine et un jacuzzi.
- Humm! Finallement je vais peut-être trouver de quoi m'occuper...
-  Alors, ce match!
-.......... j'enfile un short et je te rejoins.
Willy quitta la chambre, suivit quelques secondes plus tard de Jordan, qui lui même revêtu de vêtement plus relax, se rendit ballon en main sur son mini terrain, situé au fond de son jardin. Willy le rejoignit, l'instant d'après, alors qu'il s'entraînait déjà à faire quelques paniers.
- Ca sert à rien de t'entraîner, faut savoir accepter la défaite.
Jordan stoppa c'est dunk à répétition et se planta devant son adversaire.
- On la démarre cette partie!

Willy se laissa tomber à terre, complètement éssouflé par cette intense moment de sport.
- Pfuuuff!! Ouff!! J'en peux plus, tu m'as vidé.....
Jordan ruiselant de partout, légérement essouflé per cette heure de basket releva son adversaire qui avait du mal à récupérer.
- C'est bien la peine de se vanter, quand on tient pas la distance , on ferait mieux de se la fermer. Allez, viens, tu me fais pitié! Je nous commande de la bouffe chinoise, et toi vas prendre une douche avant de nous faire une sincope.
- Ou...ou t'as appris à manier aussi bien le ballon.
- J'avais pas grand chose à faire ici, pour tuer le temps, so j'ai improvisé, et le basket me semblait être un bon moyen de me  dépenser tout en m'éclatant. A force de pratiquer seul et avec d'autres gars doués sur différents terrains , ça m'a aider à me perfectionner.
Tandis que jordan continuait à chambrer Willy sur ce 1 contre 1, qui avait tourné à son avantage, il ne put s'empêcher de repenser au corps du jeune ado, pressé contre le sien, qui tentait de le feinter pour aller eu panier, mais sans succès. Jordan était soulagé que ces légers raprochement ne durèrent pas plus que ça, parce qu'il ne savait absolument pas comment il aurait réagit si ces contact, si agréable fut-il, s'étaient prolongés.
Un peu plus tard il était entrain de commandé lorsqu'il entendit le bruit de la douche s'actionner. Biensûre l'idée d'aller voir se qui tramait à l'interieure de la salle de bain lui traversa l'esprit  mais il se résonna rapidement en partie grâce à la voix plus qu'aigu de la femme qui prenait sa commande. Finalement, la douche de Willy ne dura pas des heures et alors que Jordan installait des boissons et deux verres sur la mini table devant la télé, il  réapparut dans un t-shirt blanc et un long short noir.
- Je t'ai pas trop manqué.
- Oh, siii....
- A part ça, pour la partie de tout à l'heure, j'était pas vraiment en forme, mais la prochaine mon gars, c'est toi qui sera à terre.
- Biensûre.
- Bon, je dois reconnaître que c'est cool de ta part de m'aceuillir chez toi, tout ça gratuitement, alors si tu veux de l'aide.....
- Waah!! si je m'attendait à ça!
Willy fit mine de rigoler, genre il était vexé.
- Ok, si tu y tiens, j'ai besoin d'un plat qui se trouve dans la pièce d'a côter dans le buffet. Alors si tu pouvais aller me le chercher.
Jordan fut ravit de voir le jeune rappeur s'exécuter, mais après quelques minutes d'abscence il commença à s'inquiéter. Il laissa tomber se qu'il était entrain de faire et passa dans la pièce d'à côter, il vit alors Willy enlevé le drap fin qui recouvrait l'immense piano installé près d'une immense véranda.
- ET!! touche pas à ce piano!
- Et pourquoi ça?
- C'est celui de mon père, c'est la chose la plus importante pour lui, mise à part moi. Il l'a payé 2 millions de dollars, Mozart y a posé ses doigt!!
- Serieux! Et t'en joues.
- Euh, non, je suis une vrai merde au piano, moi je suis plutôt guitare. De toute façon, personne ne touche à ce piano même pas mon père, il sait même pas en joué, il est juste amoureux de cet instrument, c'est sa drogue. Il espérait que j'aprenne à en joué, mais j'était vraiment pas doué, donc il m'a sommé de ne plus jamais y remettre mais sales pattes. Je suis même pas sur qu'il marche encore....
Voyant que ça n'avait pas l'air d'arrêter le jeune rappeur qui s'installait déjà sur la petite banquette, il fut forcer de jouer ses dernières cartes.
- Je t'en prie Wilson, si tu me considères un temps soit peu, ne touche pas à ce.......
Trop tard, il commençait déjà à faire resonner quelques notes, quelques gammes, qui résonnèrent dans toutes la maison. Jordan s'apprétait à le stopper quand il reconue les première notes de la célèbre chanson de Ray Charles "Gorgia". Il s'arrêta net, tellement sa  façon d'interpréter cette mélodie etait génialisime. Ses doigts épousait parfaitement les lamettes du piano et sa voix si parfaite donnait toutes sa dimensions à cette magnique chanson, magnifiquement bien interpréter. Jordan qui doutait jusqu'alors du fonctionnement de l'instrument, ne put rien dire ni faire devant l'interprétation de ce jazz qui lui méttait presque les larmes au yeux. Cela dura presque 4 minutes et lorsque Willy termina les notes de sa sublime représentation, Jordan en eu le souffle coupé. Willy  posa ses yeux, qui  jusqu' alors étaient absorbé par ce magnifique piano, sur Jordan qui avait l'air complètement abasourdi et émerveillé à la fois.
- Au faite, tu m'as pas causer d'une Ginna tout à l'heure?
-...........je...........
Il fut sauver par la sonnette, et s'y rendit machinalement porte monnaie en poche, mais l'esprit complètement ailleurs. Il ouvrit la porte d'entrée et paya la bouffe qu'il avait commandé à la charmante jeune fille qui c'était présenté. Il s'apprétait à fermer la porte quand elle le retint un moment.
- Excuser-moi d'être indiscrète, mais c'est votre télé ou il y'a un véritable génie de la musique chez vous? 
Jordan sourit à la question posé, par cette jolie livreuse, qui semblait tout autant remuer par se qu'elle venait d'entendre.
- Je ne sais pas, mais ce gars est.....Waahhh!!!..... et vous voulez savoir, le pire, c'est que j'adore ça!!
Sur ces paroles elle le laissa seule et il retouna poursuivre sa soirée avec son tout nouvel invité, qui promettait de lui faire passer, après se qu'il venait de vivre, une super petite semaine, entre mec!
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Bon j'ai une idée précise sur la fin du chap qui précedera la première pause de cette histoire, alors il faut je fasse encore un petit chap pour aprés pouvoir continuer et terminer, si possible, "le lien parternel", donc un peu de patiente ^^!!







Par historyshare - Publié dans : Heart's flow
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Lundi 25 février 1 25 /02 /Fév 13:46

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- Ginna, je t'avais dis que ça servait à rien de te deplacer,  il n'est pas là, il doit finir plus tôt le Vendredi, tous les 1ère finissent tôt le Vendredi. Je suis désolé de m'être brouiller avec l'homme de tes rêves avant de lui avoir remis ton numéro, mais tu reconnaîtras que c'est pas de ma faute. Je pouvais pas savoir qu'il était aussi perturbé. Ce mec est tellement changeant! Une minute tu crois que vos rapport s'améliore et l'autre il te méprise encore plus qu'avant. Ma caisse en paye le prix! Toute neuve et déjà en réparation.....si mon père apprend ça, je peux dire adieu à mon héritage.
- Arrête de dire des bétises Jordan, c'est 100% TA FAUTE. Qui  provoque un accident, simplement en consultant un sms? Soit ce message ta réellement traumatisé, soit t'es un idiot. Connaissant le contenu du sms: t'es un idiot Jojo!
- Pourquoi je t'es raconter cette histoire, je savais que t'allais te foutre de ma gueule. C'est ton mec qui craint il mérite pas que tu déplace jusqu'ici. Moi j'ai laissé tomber, c'est pas faute d'avoir essayer mais s' il veut pas je l'aide, je vais pas le forcer, loin de là.
La jeune fille agrippé à son dos, qui lui caressait tendrement ses cheveux noir depuis quelques minutes se mêla à la discussion.
- Je pense qu'il à besoin de temps, d'après  ce que tu m'as raconter, vous avez plus de choses en commun qu'il n'y paraît. Il avait des préjugées à ton sujet et finallement t'es pas si différent que ça. Il avait peut-être peur que cette relation évolue, audelà d'un simple rapport prof-élève.
-  Nath je t'adore, mais quand tu joues les psy, je suis largué.
- Non, mais t'as pas tord, Nathalie, c'est sûrement ça. Jordan au premier abords t'a l'air d'un gosse de riche, prétentieux. Toujours inpéccable sur soi et classe en plus de ça. Mais quand on te connait, on s'aperçoit que tes un de ces rare gars qui préfère juger sur ce que fait une personne et pas sur ce qu'elle est. Et ça mon vieux c'est ce que je préfère chez toi.
Nathalie posa ses lèvres délicatement sur la joue de l'homme qu'elle aimait conciente de la chance qu'elle  avait.
- C'est aussi pour ça que je t'aime mon Jordan.
Jordan caressa le bras de sa petite amie, douce et caline, qui hérait autour de son cou. Que pouvait-il demander de plus, il avait dans son entourage les deux filles les plus belles et les plus géniales de Philadelphie. Pourtant il lui manquait quelque chose, il se sentait incomplet. Et curieusement, lorsque Willy était là il se sentait mieux, son manque inexpliqué, se réduisait considérablement.
- Les filles je suis touché par vos confessions. Je me voyais pas comme ça et ça me fait plaisirs que vous pensiez ça de moi. Mais, si je suis ce que vous dites, ce gars à peur que l'on devienne ami, juste parce qu'on vient de deux mondes différents?
- Ouai, c'est à peut près ça.
- Je ne sais pas, ça m'a l'air présomptueux tout ça. Je doute qu'il m'accorde autant d'intérêt. Et puis même si c'était vrai, que suis-je censé faire? Je vais pas lui courir après à chaque fois qu'il décide de tout stopper. On est déjà Vendredi, il s'est déjà passé 5 jours depuis notre dernier face à face, je l'ai vu à peine deux fois,à chaque fois, à l'autre bout du couloir, m'ignorant totalement. Je ne sais pas.....
-  Je pense que tu peux reussir à le convaincre, quand on regarde tes beaux yeux marrons, légèrement orangés, on ne peut plus rien te refuser. De toute façon tu n'as pas le choix, 2 semaines que je poirote, alors t'as interêt à te grouiller.
- Ouai, mais en attendant je suis en week-end et je compte bien en profiter. D'ailleurs les filles pour vous montrez combien je vous suis reconnaissant, je vous invite au resto!
Elles sautèrent de joie et il en prit une à chaque bras, direction: resto branché.
Le week-end qui suivit fut des agréable pour se mordu de travail. Il profita d'une baisse de charge de devoirs pour passer du temps avec Nathalie. Au programme, sortie ciné, dîner aux chandelles et roulages de pelles devant un feu de cheminée. Le rendez-vous parfait, qui le remis d'aplomb pour cette dernière semaine qui précédait les premières vacances, de cette nouvelle année.
Ce lundi se déroula comme tous les autres, sans aucune surprise. Dans les entre deux classes et surtout à l'heure du déjeuner, il fit un tour d'horizon pour voir si Willy ne se trouvait pas dans les parages, mais aucun signe de lui dans les environs. Ce n'est qu'après avoir manger qu'il décida de laisser tomber cette recherche qui ne menait à rien.
Sur les coups de 16h 25, Jordan se trouva face à une salle de classe, ou allait avoir lieu son dernier cours de la journée; cours de science qu'il avait manqué une semaine auparavant, tout ça pour les beaux yeux de ce jeune rappeur. Tandis que les gens de sa classe arrivaient en nombre, il flânait devant la fenêtre qui lui donnait une vue imprenable sur toute l'avant-cours du lycée. Son regard se posa sur ce parking gigantesque qui entourait l'immense édifice, et il remarqua  dans l'instant, le gros 4X4 noir sintillant, semblable à celui de Wilson , puis dans le même temps il vit un jeune homme bonnet sur tête se diriger vers le vehicule, clefs en mains. Le doute ne fut plus permis et il n'eu pas le temps de réfléchir, qu'il se mit à courir comme un dératé, sous les yeux ébahis de tous ses camarades, à travers les quelques couloirs qui le séparait du hall. Puis il enchaîna sur la cours qui précédait la grande entrée, qu'empreintaient pas moins de 1000 élèves par jours, et cela le mena sur le parking ou il accéléra la cadence. Il aperçut le 4X4 dont le moteur commençait déjà à ronronner. Il termina sa course dans un sprint et arrivé à hauteur du vehicule; il toca sur la vitre  avant que Willy n'enclenche la marche arrière. Il croisa le regard exaspéré et énervé du jeune conducteur qui devant l'expression essouflé de son vis à vis, consentit à baisser sa vitre.
- Qu'es ......qu'est ce que tu fou là?!
- Pfuuu!! huuff...... attends que......je reprenne.....mon soufle!!
- Tu m'excusera, mais j'ai des trucs......
Jordan la main appuiée contre la portière et légèrement courbé, tentait de reprendre son souffle tout en observant ce visage qui le troublait tant, et qui orné d'un bonet noir en laine était encore plus adorable.
- C'est....c'est pas pour moi....Ginna...
Jordan reussi à recapter l'attention qu'il semblait avoir perdu, quelques secondes auparavant. Mais, avant même qu'il eu le plaisir de connaître la reponse de  Willy, son teléphone se mit à sonner. Willy dégaina l'appareil, agacer de ne pas pouvoir finir sa phrase.
- Toi, tu bouge pas!
Ca tombait bien, Jordan ne comptait aller nul part.
- Ouai?!
-................
- Ok, mais qu'est ce que ça avoir avec moi?
-...............
- Tu me demande ça, maintenant. Et je vais où! Putain, 4 jours! Mick...
-...............
- On est en plein dans  la saison de baseball. y'a tous les match de la côte Est. Je trouvais pas un hotel de libre.
-...............
- T'inquiètes je me débrouille, je fais que ça depuis mes 10 ans!
-..............
- C'est ça , biensûre je me fou de toi!!! Ok, je te ferai plus chier.
Il coupa net la discussion et balança rageusement son portable sur la banquette arrière.
- Ce con prend ses decisions, sans même m'en parler!!
Et moi je fais quoi dans l'histoire, putain!
- Est ce que par hasard tu serais entrain de t'adresser à moi?
- T'es encore là toi! 
- C'est toi qui m'as dis de rester!
- Et tu fais tout ce qu'on te dis de faire, le soumis?!
Jordan, qui n'avait rien  louper de ce dialogue téléphonique animé, s'apprétait à sortir son joker, un atout qui pourrait bien changer la donne, quant à leur relation dans le futur.
- J'ai cru comprendre que tu cherchais un endroit où te loger?
- C'est pas possible, tu veux pas arrêter te mêler de va life!
T'as pas reçu mon sms? Parce que,  j'ai l'impression que j'ai été clair, non?!
- Pour l'avoir reçu, je l'ai reçu ton sms....mais en attendant j'ai une proposition pour toi.
Voyant, que le silence avais repris le dessus, à part le moteur qui continuait de touner, Jordan se sentit près pour la suite.
- T'as besoin d'un endroit ou crècher, je suis près à t'acceuillir dans mon humble demeure et tout ça gratis. Je te demande rien en retour, ma maison est immense, on est même pas dans l'obligation de se croiser. Du moment que tu laisses tout en ordre, y aura pas de problèmes.
- ..........Je.....laisse moi.....!!
Willy fit marche arrière si soudainement que Jordan fut forcer de s'écarter rapidement pour ne pas être percuter par cette caisse imposante. Jordan resta fixé sur place, regardant le 4x4 s'éloigner. Pourtant il avait le sourire en coin, car la reaction de Willy l'avait étonner, et en regardant dans ses yeux si expréssifs, il pensait avoir apprit quelque chose qui lui servirait sûrement pour la suite.
- Arrête là Willy, arrête là.......
L'effet fut presque qu'immédiat, car quelques mètres plus loin, dans la seconde qui suivit, il entendit sa voiture freiner brutalement et s' arrêter en plein milieux de la voie.
Jordan qui n'avait pas bouger d'un pouce, sourit de plus belle, heureux de l'effet qu'il produisait sur le rappeur.
- Finallement les filles avaient peut- être raison. Willy, serai-t-il possible, que tu me concidères bien plus, que comme un simple étranger?! J'ai hâte de connaître la réponse à cette question.....
Il consentit enfin à faire un pas, puis s'approcha de cette voiture spécialement arrêter pour lui et l'instant d'après il s'engouffrait à l'interieur, avant qu'elle ne demarre en trombe, quittant paking déjà à moitié vide.
  
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Allez, encore un dernier chap pour la route, pour vous faire patienter et je redémarre "le lien paternel"^^



 

Par historyshare - Publié dans : Heart's flow
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Samedi 16 février 6 16 /02 /Fév 13:05
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- Le truc banale depuis quelques années: un cancer des poumons. Elle fumait même pas. C'est ce que j'appelle: l'ironie du sort. J'en souris maintenant mais, y'a 3 ans, j'était au fond du gouffre, au vrai sens du terme. La pire année de ma vie. Des notes de merde, des fugues à répétition; l'angoisse totale. J'était au bord de la dépression. Ma mère, elle était tout pour moi. Mon père n'était jamais là et j'était fils unique, donc nos rapport étaient très fusionnelles. Elle vivait pour moi et je vivais pour elle. Ca m'a anéantis de la perdre, et après avoir fait démissionner toutes mes nourrices, incapables de gérer mon caractère imbuvable, mon père c'est sentit obligé de reprendre les choses en main. Il m'a consacré 6 mois, c'était plus, qu'il m'avait consacré dans toute mon existence. J'ai eu le droit à une thérapie, en bon uniforme, aux médoc habituelles et aux longues discussions, à n'en plus finir. Mais finallement, ce traitement m'a remit d'aplomb, puis petit à petit j'ai accepté cette nouvelle vie qui commençait, et m'on père s'est remit à travailler. Maintenant, grace à ce petit break, et quand il ne m'offre pas un truc pour se faire pardonner, il m'accorde un peu plus de temps.
- Je me gourait.... enfin compte, ta vie elle craint.
- Qu'importe que tu sois riche ou pauvre, si t'as pas la foi le malheur ne t'épargnera pas.
- t'es croyant toi?
- Pourquoi je le serai pas?!
- Catho?
- Protestant. Enfin, je pratiquais plus vraiment. A la mort de ma mère j'ai tout arrêter, mais depuis cette été j'ai compris l'importance de la foi. J'ai eu un accident de voiture, au début du mois de juin. J'ai faillit y passer mais grace à dieu, je suis toujours là aujourd'hui, pour te raconter cette histoire.Du coup je vais parfois à l'église, avenue Kenigton, quand j'en ai l'occasion et le courage. D'ailleurs elle est pas loin d'ici.
- Tu connais le reveran Anton?
- Un vrai remède pour les coups de blues. C'est marrant que tu le connaisses.
- En faite, C'est la seule église protestante dans le coin, alors c'est pas si étonnant. Et puis, le reveran est un ami de la famille. C'est pas tous les jours qu'un reveran noir se fait une aussi belle place dans un quartier comme Kenington.
- C'est vrai que c'était une grande première, dans le quartier. Mais il fait bien son boulot, c'est tout ce qu'on lui demande.
- Ouai.........
Willy passa sa main dans ses cheveux, ondulant un peu plus ses mèches bouclées puis se mouvant un peu plus au fond du sofa spatieux. Jordan l'observait, rumer lentement, cherchant une position plus comfortable, peu à peu gagner par le sommeil.  Il sentit son corp se réchauffer devant ce spectacle plus qu'exitant pour n'importe quelles jeunes filles presente dans cette pièce. Il fut soudain gagner par une envie pressante de passer ses doigts dans sa masse de cheveux, de les caresser juste un moment et il dû vraiment se resonner pour ne pas céder à cette envie. il fallait qu'il se change les idées, qu'il trouve un autre sujet de conversation. 
 - Euh........T'es de quel origine!? Je m'interroge depuis quelque temps.
- Humm! Métissé, black-mexicain...ça te va?
- Beau mélange, c'est pour ça que t'es......
-  Je suis quoi, fais gaffe à ce que tu vas dire?
- Quoi, j'allais juste dire que ça t'allais bien. T'es beau, ça se voit....
Jordan croisa le regard de Willy, qui vaguait entre sommeil et surprise.
- T'as de ces phrases. Mais t'as pas tord, mes parent m'on bien reussi.
- C'est clair........
- Quoi? Tu fais un complexe. T'es pas si mal que ça, t'as une meuf non?
Jordan sentit une merveilleuse sensation l'envahir, tant la reflexion de Willy lui faisait plaisir.
- Merci pour le compliment.... et ouai j'ai une copine.
- Ouai, ouai je disais ça juste pour être gentil, histoire d'oublier la bourde de tout à l'heure.
- En parlant de ça, Je t'ai dit ce que tu voulais savoir à propos de ma mère, à ton tour. Confidences, pour confidences.
- Qu'est ce que tu veux savoir, le curieux?!
- Ca c'est passé comment pour toi, pour ton père?!
Après un long moment de silence, Jordan vit le regard de Willy briller un peu plus, comme si quelques gouttes, encore retenues au fond de ses yeux, s'apprétaient à couler. Il le voyait, tenter de prononcer quelques mots mais, Willy semblait à présent tellement touché par ce souvenir si soudain - que Jordan captait comme douloureux-  qu'il ne put rien dire.
- Je voulais pas te brusquer!
- Je.....j'ai pas l'habitude de parler de cette histoire et encore moins à des étrangers. T'en es un!!...alors laisse tomber.
Jordan remarqua une goutte s'échapper de son oeil clair, qui au fur et à mesure de sa progression humidifiait la joue du jeune rappeur. Il décida de ne pas insister, il était clair que Willy n'était pas près, et il y avait pas mieux placé que Jordan pour savoir ça.
- Je te propose une partie, et nous voilà trois heures plustard, le jeu finit, entrain de taper la discute sur des truc qui nous concernent même pas...... Il est 20h, tu ferais mieux de te barrer.
Jordan accéda à sa demande. C'est vrai que le temps passait vite. Il était déjà 20h, alors qu'ils c'étaient juste contentés de faire une partie, qui avait durée un peu plus longtemps que prévu. Mais Jordan devait reconnaître que même si, Willy et lui n'avait pas grand chose en commun, ils passaient de bon moment ensemble, il y avait quelque chose d'excitant dans leur confrontations qu'il n'arrivait pas à définir. Cependant, lorsqu'ils discutaient en personne civilisée, un peu comme en cette fin de journée, ce n'était pas si désagréable. Bien au contraire, malgré encore quelques frictions, Jordan appréciait ces petites discussions sérieuses, d'autant plus qu'a sa plus grande surprise, c'était facile de lui parler, plus facile qu'il l'aurait cru. D'ailleurs il ne parlait que très rarement de la mort de sa mère, seulement à des proches dignent de confiance, alors ça l'etonnait qu'il se confit aussi rapidement à un gars dans le genre de Willy. Mais, ça n'avait pas l'air d'être le cas pour son jeune élève.
Jordan prit sa veste posée un peu plus loin, sur le dossier d'une chaise, tout en jettant un regard peinée sur le jeune garçon qui semblait s'être déconnecté de la réalité, à tel point que son visage si carismatique, n'affichait plus aucune expression, son regard restait fixe, face à un point imaginaire, perdu dans l'immensité de la pièce. Jordan avait toutes les peines du monde à quitter la piece, en le laissant seul broyer du noir, car en plus, c'était grande partie de sa faute. Il restait planter là au milieu du séjour incapable de se décider, tant cette situation l'effrayait. Il ne connaissait pas vraiment Willy, mais assez pour savoir que c'était pas normal de le voir aussi faible et inerte. La mort de son père avait dû le marquer à un point, qu'il serait difficile pour lui un jour de s'en remettre. 
- Bon! Je peux pas te laisser comme ça, mais j'ai l'impression que si j'insiste tu te braqueras d'avantage, donc...
Il shoppa un stylo et un bout de papier qui traînait sur la table puis il se mit à griffoner dessus.
- Tiens je te laisse mon numéro, je sais que ça à l'air idiot , je suis sûrement la dernière personne à qui t'as envie de parler,mais.......si jamais t'as besoin de quelque chose, n'hésite pas à m'appeler.
Sur ce, et face à ce silence pesant, il quitta l'appartement.
Arrivé à l'ascenseur, son portable se mit à sonner.
- Salut toi!
- Oh... ma Ginna! Ca fait un bail.
Ce coup de fil, fit réaliser à Jordan, que ça faisait 5 jours qu'il avait retrouvé la trace du rappeur chéri de Ginna et qu'il n'avait toujours pas refourger le numéro qu'elle lui avait confié.
- Tu parle que ça fait un bail! Tu m'appelles même plus, presque une semaine que j'ai pas de nouvelle de toi, à part ce malheureux sms envoyé il y a 5 jours. Tu connais notre deal le meilleur ami passe avant la copine, sauf si tu sais que c'est la femme de ta vie et que t'es prets à te laisser passer la corde au coup. Alors c'est ça tu vas te marier, et tu me péviens même pas ?!
- Mais qu'est ce que tu raconte, ça n'a rien avoir avec Nath !
- Alors si ça n'a rien avoir avec Nath,POURQUOI TU M'APPELLES PAS!!
- Un max de boulot, et tellement stresser que je t'aurai enervé au téléphone.
- Jordan t'as jamais eu besoin d'excuses pour te justifier de m'avoir oublié. Parce que tu m'as jamais oublié. T'as toujours trouvé du temps pour moi, alors arrête de me mentir ça te ressemble pas, et dis plutôt ce qui t'as autant captivé pour que tu ne m'appelle pas de tout le week-end?
Les propos de Ginna venait de le toucher au plus haut point. C'est vrai qu'ils s'appellaient très souvent tous les deux, histoire de prendre les nouvelles. Malgré la surcharge de boulot depuis quelques années, il n'avait jamais rompu la tradition, Il n'avait jamais oublié sa Ginna. Mais les événements recents l'avaient un peu débousselé, l'arrivée de Willy plus les cours et les devoirs qui se succédaient, l'avaient complètemrnt épuisé. Du coup ce Weekend, il n'avait fait que bosser et dormir.
- Je suis désolé, je suis un peu dépasser par tout en ce moment, Mais sache ma Ginna que je peux pas t'oublier, même si je t'appelle pas aussi souvent que je voudrai, y'a pas plus importante que toi et Nath dans ma vie.
- Bien rattrapé, mais t'es en Terminale L, tu sais bien tourner tes phrases. Enfin, je tourne la page pour cette fis-ci, mon Jojo, mais t'as interêt à faire des effort. C'est toi qui a le forfait gratis, donc c'est toi qui me phone. Sinon t'es ou là?
- Euh..... tant que j'y suis , vaut mieux te mettre au courant, de toute façon tu le sais tout de suite quand je mens. Mais promet moi de rester calme.
- Vas-y je t'écoute!
- Je suis dans ma bagnol là, je ressors de ........l'appart de Willy, ton rappeur que tu adore.
- AAAHHHHH!!!! QUOI!! COMMENT?
Jordan eloigna son mobile, tellement la voix de Ginna resonnait à travers ses tympans.
- C'est une longue histoire, disons que je lui donne des cours particulier depuis Jeudi.
- HEIN!! Et tu m'as même pas appellé pour....pour me dire ça!!
- Je comptais le faire!
- Et...et, je parie que tu lui a pas refilé mon numéro
- Je comptais le faire aussi...
- Des fois je me demande pourquoi, je t'aime autant. Mais, dis moi comment il est, qu'est ce qu'il fait durant vos cours et tout le tralala qui va avec!! 
- Je te racontrai tout ça quand j'aurai un peu plus de temps. Il est déjà 20h et je dois faire une disserte pour demain.
- Ok, mais si tu le vois...... pitié, pitié!! Je sais que tu l'aimes pas, néanmoins, sache que c'est ta seule chance de te racheter!
- Je ferai de mon mieux mais c'est pas gagner, je te raconterai plustard. Mais, t'as tord, je trouve pas Willy si nul que ça. Il se cache un mec vraiment sympas derrière cette carapace de mec frimeur.
Il raccrocha  la minute suivante et quitta le parking de cet immeuble branché. Quelques secondes plus tard il sentait son portable vibrer contre son torse. Il dégaina l'appareil et lu le message qu'on venait de lui envoyé.
- "J'arrête ces cours de merde, oublies moi, moi c'est déjà fait!" Willy.
Jordan fut tellement désorienté par ce sms,
qu'il perdit le contrôle de sa voiture. Ce fut un bref instant , mais assez pour s'encastrer dans la voiture de devant.
Jordan se mit à taper 2 ou 3 fois comme un forcener sur le volant, c'était le seul moyen qu'il connaissait, dans les circonstances actuelles pour laisser exploser sa colère et sa fustration .
- Merde, merde et merde!! Ce gars va me rendre complètement taré!! 
              ____________________________________

Lentement mais sûrement!! Encore 1 ou 2 chapitres et je commence la 2ème partie du   "lien paternel", si tout va bien^^

Au fait, comme un boulet je viens de remarquer que j'avais pas mal de visiteurs unique, ce qui veut dire, si je me trompe pas, que j'ai quelques lecteurs fantômes. Mais vous faites ce que vous voulez, cependant se serait interessant de connaître vos avis et de savoir qui lit mes fics, c'est toute la beauté d'internet grâce à ça vous avez la posibilité de critiquer ou de complimenter à votre guise, donc profités en.
Pour les super people qui me laisse des coms, notamment ceux qui ont des sites de fics , j'ai pas encore eu le temps de venir lire vos fics pour certains( le temps passe trop vite pour ce qu'on doit faire dans la journée), vous inquiétez pas c'est les vacs et je compte aller faire un petit tour chez tous le monde.
Par historyshare - Publié dans : Heart's flow
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Mardi 5 février 2 05 /02 /Fév 17:51

Sean-Fari-copie-2.jpg Willy entendit le bruit d'un plateau séchement pausé. Il releva la tête intrigué par cet impact  soudain, plus assourdissant que le brouhaha générale qui sévissait dans la cafeteria de "North Philadelphia" ,un Lundi, en début d'après-midi vers 12h45. La tignasse d'un brun-foncé et les yeux légèrement orangés du jeune homme qui venait de s'installé provoquèrent un mini hochement de sourcil à son vis à vis.
- Tranquille l'incruste.
- Bonjour, c'est pour les chiens!
- Je te dois rien, tu t'invites tout seul.
- Je voulais juste faire un crochet pour te saluer c'est si rare de te voir dans ce lycée.
- Pourquoi? Tu me cherchais!
- Pas spécialement. Je t'ai juste repéré dans la salle et je me suis dis, que serai mal poli de ne pas venir te dire bonjour. Mais, j'ai l'impression que tu t'en fou, non!?
- Complètement, mais ta petite visite improvisée, a capté l'intention, les gens nous matent bizarrement. Moi qui voulais me la jouer, profil bas;Tu niques tout, toi!
- Pas tout, malheureusement....
Avait-il vraiment dit ça? Une idée plus qu'étonnante, l'avait traversé durant un lapse de temps d'à peine quelques millièmes de secondes: un rapprochement plus que douteux entre lui et Willy.
Une fois cette drôle de pensée dissipée, Jordan, qui avait été quelque peu surpris par la précense de Wilson à une table lorsqu'il était entré dans la vaste salle à manger, n'osa plus souffler un mot.
- Eh! Le blanc bec! Y'a des petits bourges, derrière toi,à une table longue comme ma queue -il sourit sous sa remarque débile- qui on pas l'air d'apprécier, autant que moi, que tu t'incrustes.
-............
- Eh!JORDAN!!
Jordan leva ses yeux clairs,plus ou moins perdus dans le vague, et planta son regard dans celui bleuté de son voisin de table, attaché à cette lueure brillante qui sintillait dans ses iris bleus, traduisant une certaine  tendresse et douceur.
- Tu m'as appelé Jordan.
- Quoi! Tu t'appeles pas réellement blanc bec, que je sache?
- Je suis pas aussi insignifiant pour toi que ça en à l'air.
- Arrête de t'exiter, Je t'appelle par ton prénom et on devrait se tomber dans les bras!
- J'irai pas jusqu'a là......
- Bon, tu te bare!  Y a tes potes qui t'attendent!
- Il attendront bien 2 secondes, je voulais juste te voir pour te demander d'avancer notre cours particulier, j'ai un empêchement jeudi.
- Avancer quoi?! Si tu peux pas venir on avance rien, et j'ai mon jeudi de libre.
- On repporte sinon, oublis moi pour la semaine prochaine.
- C'est quoi ce chantage de merde, je pourrai très bien te tabassé jusqu'a ce que t'arrêtes de te la jouer big boss!
- Je t'en pris, si tu trouve que je dépasse les bornes, vas-y.
Jordan avait joué la carte de l'ironie, persuadé que Willy ne parlait pas sérieusement. Mais à voir sa tête à présent, il n'avait plus l'air de plaisanter.
- Tu n'as pas idée, de ce que j'ai dû vivre pour en arriver là. Alors c'est pas un petit riche dans ton genre qui va tout foutre en l'air.
Jordan fut complètement refroidit par la réplique du rappeur. Il avait peut-être un peu poussé, mais il ne pensait pas qu'il réagirait ainsi et il se sentait mal à présent d'être le responsable de cette soudaine baisse de morale.
- Je suis désolé...
- Je m'en fou de tes excuses, t'es en position de force pour l'instant et je dois me contenter de subir. Je le sais, c'est comme ça, même si tu me saoules grave........... pour ton cours que tu tiens temps à décaler, ce soir.
- Je ne.......
- Tu prends ou tu laisses.
- Quelle heure?
- 16h30, sur le parking.
- J'ai un cours à 16h30.
- C'est pas mon blème, tu te débrouilles, sèche ce cours.
- Tu crois que c'est aussi simple, que je peux m'absenter comme toi des mois entiers, et revenir comme si de rien était.
- Et t'es qui, pour me juger?!
-Personne, t'as raison. Mais entre nous, celui qui juge le plus ici, c'est toi!
Sur ce, Jordan se leva précipitamment, emportant son plateau avec lui en direction de sa table habituelle, sous le regard détaché du jeune rappeur.
Il arriva quelques secondes plustard, près de ses amis et de Nathalie. Jim, le regard suspicieux, l'interrogea:
- Alors tu nous expliques?
- Expliquer quoi, je suis pas vraiment d'humeur là!
- C'est qui ce type avec qui t'avais l'air d'avoir une dispute de couple.
- Pfuuu! Tu parle d'une dispute de couple, ce mec c'est personne.
- Alors là mon chéri t'éxagères! toutes les filles on l'air de bien l'apprécier . Elles sont toutes assises à essayer de le mater du coin de l'oeil, c'est pitoyable. Mais je dois reconnaître qu'il est plutôt mignon.
-Tu vas pas t'y mettre toi aussi, ce mec n'en vaut pas la peine....
- Ce petit con t'as bien mis en colère, mon chou.
-Ta gueule, Jim! Ne parle pas de lui comme ça, c'est loin d'être un idiot
- Ce mec n'en vaut pas la peine, c'est toi même qui le dis!
- Je dis des choses que je ne pense pas, je suis juste un peu énervé,toi c'est une attaque gratuite, tu le connaît même pas! Et laissez moi manger en paix, j'ai cours dans moins de 30 minutes.
Il mangea le contenue de son plateau à une vitesse folle et jeta un coup d'oeil vers Willy mais trop tard il avait déjà quitté la salle. Il se resigna, à son tour et quitta la cafet.
Après une longue réflexion qui ne dura en tout et pour tout que 10 secondes, Il se rendit  au parking à 16h30 pile.
Il fut agréablement surpris en voyant son éléve particulier adossé contre un gros 4x4 noir flamboyant sous les rayons du soleil, l'attendant patiemment. 
- Alors, on a décider de ce ramener finallement.
- Ce n'était qu'un cours de science, ça n'a pas une grande importance. Dis donc ta caisse, elle en jette, toi qui me traitais de fils de riche.
- Non, oublis! Cette caisse, j'ai bossé pour l'avoir, qu'est ce que ta fais toi, pour avoir la tienne, t'as supplié papa!
Jordan ne démentit rien tellement Willy était dans le vrai.
C'était le cadeau rêvé pour compenser le manque affectif. 
Son père n'était jamais là, alors pour faire passer la pilule on lui offrait des trucs. Du coup Jordan acceptait mieux la chose.
- Suis- moi, avec ta bagnol. Je suis plustôt rapide alors restes à mes basques.
- On étudie pas ici?
- Au bout d'un moment si je bouge pas, le lycée m'opresse surtout après tout ce temps d'absence. Resterai pas une seconde de plus dans ce bahut craignos.Déjà de venir tous les jours ça me gonfle.
- Alors on vas ou?
- Suis moi, tu vera bien.
Jordan enclancha le moteur et suivit à la trace Willy qui avait déjà quelques mètres d'avance. Il flippait un peu, il n'avait aucune idée de l'endroit ou l'emmenait le jeune rappeur et il se métait à imaginer toutes sortes de choses, du genre, une maison glauque dans un gettho, remplit de dealer qui se feraient une joie de piquer sa caisse toute neuve. Sa petite inquiétude ne dura que quelques minutes , tant la direction que prenait Willy ne débouchait  sur aucun gettho, mal fagoté, mais plutôt sur un quartier très réputé, a à peine 10 km du sien. Philadelphia West side, 6ème avenue, le quartier des nouveaux riches.
Willy s'arrêta en milieu d'avenue , devant un immeuble très chic, d'a peine 5 étages . Jordan vit sa petite tête, sortir par la fenêtre conducteur, lui faisant signe de faire de même, puis il s'exécuta.
- Attend moi là, je reviens.
Il s'engagea dans la voie de parking, passa sa carte dans un boitié noir situé à sa gauche et s'engouffra, une fois la porte ouverte, dans les sous sols de l'immeuble. Jordan patienta quelques instants avant de voir Wilson resortir par la porte principale, situé quelques mètres plus loin.
Il s'installa dans sa voiture et lui confia la carte qui lui avait tantôt servit pour rentrer. Après avoir garer la deuxième voiture, ils se retrouvèrent dans un petit couloir, au 3ème étage, menant tout droit à une immense porte blanche.
Willy ouvrit la porte d'un simple clic et ils pénétrèrent dans un appart gigantesque, meublé façon moderne. L'interieure était class, ordonné et Jordan se sentait presque comme chez lui. Il n'osa faire aucune remarque, de peur de déclancher une nouvelle altercation, mais il se doutait bien qu'il n'était pas riche au point de s'acheter un appart sur la 6ème avenue. Il se contenta, simplement de suivre les directives de willy qui lui indiquait de s'installer à la table en bois noir,vernie.
- C'est partie pour une ribambelle d'exercices.
Une heure et demi s'était écoulée depuis leur arrivée dant ce bel appartement et Jordan était toujours aussi impréssioné, par la force de concentration et de rigueur du jeune homme. Quel contradiction avec le personnage de tous les jours. Il écoutait, suivait les conseils de son jeunes professeur et tout ça dans un calme olympien. Cela en devenait presque inquiétant. D'autant plus qu'il fit tous les exercices imposés par Jordan sans rechigner, jusqu'a que celui-ci y mette un terme.
- Bon je crois que c'est bon pour aujourd'hui.
- Si tu le dis!
- Je le dis, t'es vraiment pas le même toi, quand tu bosse.
T'es sage comme une image, tu m'impressionnes.
- tu crois que, parce que j'ai une dégaine différente de tes potes de cantine, je suis un bon à rien.
- Ne déforme pas tout, t'es dans le  meilleur lycée de Philadelphie, tout les plus grands de cette ville sont aller dans ce lycée! Tu crois vraiment que je pense ,que t'es un bon à rien. Tu serai pas là si c'était le cas!
- Pour une fois que tu dis un truc intelligent, ça vaut bien un geste de ma part. 
Il se leva de sa chaise,dans laquelle il était confiné depuis plus d'une heure et se dirigea vres la cuisine ultramoderne, version panneaux laqués et formes géométriques contemporaines.
- Je te sert à boire!
- c'est demandé si gentillement.
- Du coke, ça te vas!
- Huummm! Après ça je vais rentrer.
- Ok.....
- Heu! ou se trouve tes chiottes.
- Au fond du couloir, porte gauche. Vises bien, sinon gares à tes fesses, si je retrouve de la pise sur la cuvette.
- C'est une proposition....
- De quoi?
- Laisse tomber, je pensais à autre chose.
Jordan se pressa de fuir la salle à manger, honteux de sa reflexion, la deuxième de la journée, et trouva rapidement les toilettes. Fallait vraiment qu'il arrête ses petites allusions qu'il débitait sans vraiment s'en rendre compte, il n'avait pas vraiment le sens de la répartie mais depuis qu'il connaissaitt Willy, il se mettait à dire des choses qu'il ne se croyait même pas capable de prononcer un jour. Après avoir fait sa petite commission, il s'attarda dans le couloir attiré par les nombreuses photos accrochées au mur. Il y avait deux ou trois photos ou l'on pouvait voir un jeune garçon, tout sourire, beau comme tout, accompagné d'un homme noire aussi souriant que le petit garçon. Jordan reconnut tout suite Wilson, avec quelques années de moins, mais toujours ces même yeux bleus qui le rendait completement unique et sa peau caramélisée, étincellante sous la lumière des rayons solaires, qui rendait ces photos exceptionnelles; toutes, simplement magnifiques.
- C'est ton père sur les photos avec toi?!
- Quelles photos?
- Celles accrochées au mur, dans le couloir.
- Non, c'est pas mon père!
- Et, c'est.....
- Pourquoi ça t'interesse tant?!
- Je voulais....... je voulais juste en savoir plus sur toi.
- C'est un ami de la famille qui me prête sa piaule,
mon.......... mon père est mort.
- Je suis...désolé.
- Pourquoi tu te sens obligé de dire ça! Ca fait un bail qu'il est mort. Encore un truc pour lequel vous êtes privilégié. La mort d'un parent vous ne connaissez pas, rien ne vous touche. Le pognon rend invincible, pour mon père c'était trop tard, il est mort dans sa misère.
-...........,t'as raison pour un truc, je suis privilégié, j'en suis contient et je vais pas me mettre à culpabiliser, j'ai rien fait pour le mériter, c'est juste comme ça. Mais ne parle pas d'invincibilité, parce que tu ne connaît rien toi non plus.
D'accord j'ai pas perdu mon père, mais la mort d'une mère .......ça, tu connais?!
- ..............
- Silence , ou est passé le donneur de leçons?
- Ca te dit une partie de play 3, avant d'y aller?
Willy avait balancé sa question si soudainement, que Jordan ne réalisa pas toute suite. Il voyait à présent l'air gêné du garçon et c'était sans doute, sa façon à lui, de ce racheter, suite a sa grosse bavure.
- En quel honneur?
- Histoire de faire une trêve. On a des préjugés de merde, enfin , surtout toi, mais à cause de ces conneries on passe la moitié du temps à se bouffer la gueule. Je pense que tu sera d'accord, on n'a pas que ça à faire.
- Tu proposes quoi?
- Pour l'instant, une partie d'Assassin's Creed, après on verra. Le truc, c'est qu'il faut améliorer nos relations, 3 mois c'est long.
- T'as de la chance, je suis un fan de ce jeux. C'est un bon moyen pour briser la glace.
- Ok, mais pleure pas, si je te rétamme, je suis un bosse à ce jeux.
- Puff!! C'est se qu'on va voir, mais je pense que se ne sera pas moi le chialeur, à la fin de la partie.
- Cause toujours, tu m'interesses.
Ils allèrent s'installer, boissons en main, devant l'écran géant disposé dans un coin du séjour. Willy mis la console en marche, et le son résonna dans toute la pièce, à travers les basses, brisant les tympans de Jordan, complètement effrayé par le volume sonore.
L'allumage de cette playtation 3 dernier cris, marquait peut-être, indirectement, sans qu'aucun des deux ne s'en rende vraiment compte, un tournant dans leur toute recente relation.Une relation qui venait d'atteindre le premier stade, d'un long cheminement.

                   _______________________________

Je sais, je sais, enfin!! j'ai eu des petites contraintes cette semaine. Mais ne vous inquiétez pas, les suites sont programmées.
Je n'abandonne rien, j'adore écrire ces histoires et c'est pas près de s'arrêter^^.

Par historyshare - Publié dans : Heart's flow
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  • 26/02/1989
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