Le lien paternel- terminée *-*

Samedi 24 janvier 6 24 /01 /Jan 01:21

Message de prévention pour ceux qui seraient choquer avant même d'avoir lu l'histoire. Je fais ça pour éviter les abus et pour sauver cette histoire. Donc voilà, si vous vous interessez de près à cette histoire et que vous lisez les chapitres au delà du premier vous verrez peut-être que c'est une histoire d'amour entre deux être consentant , qui passe par des difficultés pour avoir le droit de s'aimer, tout simplement. Si voulez en savoir plus il faut lire l'article dans notes de l'auteur "petit problème". Mais n'oubliez pas qu'avant tout c'est une fiction, pas complètement irréaliste mais voilà ce n'est qu'une histoire. Sur ce bonne lecture




Cinq ans s'étaient écoulés à une vitesse pas possible. Je n'avais pas vu passer le temps c'était dingue.
Beaucoup de choses c'étaient déroulées durant cette période.
D'abord la plus importante, je n'habitais plus en France depuis 4 ans environ. Et oui je vivais maintenant dans le pays de "I have a dream"  seul endroit ou le rêve américain était accessible. Oui, les Etats-Unis donc! J'étais ce qu'il appelle un newcomer’ (nouveau venu) parce que je n'étais américains que depuis 1 ans pile poil, pour la bonne et simple raison que j'étais marié à une américaine: Marie.
Marie est une charmante américaine dans les pures traditions sauf qu'une chose nous rassemblait, ses études qu'elle faisait  à Paris pendant ma première année à HEC. On s'était rencontre là, à une conférence sur les formations à l'étranger.
Je m'explique j'avais passé un an à Paris, donc à HEC. Mais j'avais besoins de m'éloigner de la capitale et de la France si possible. Une alternative était possible, étudier pendant un an à Chicago dans l'université la plus célèbre de la ville "College of Chicago's town"
*. Ils avaient les meilleures formations dans le domaine du commerce international. J'étais donc venu me renseigner sur le système d'échange qui m’était réellement inconnu. Bien entendu il me fallait des notes excellentes pour pouvoir passer 1 an dans un pays devenu xénophobe.
J 'y ai rencontré une américaine qui finissais sont année en France et qui s'apprêtait à rentrer à Miami pour continuer ses études de décoratrice d'intérieur - Apparemment le style français faisait un tabac là-bas- ainsi on avait sympathisé mais j'avais perdu contact par la suite. Mais une fois arrivé aux States, je m'étais sentis comme un poisson dans l'eau. J'avais rencontré plein de ressortissants français et des américains franchement sympas.
Les six premiers  mois j'ai pas eu de nouvelle, puis un jour elle avait téléphoné, elle avait eu mon nouveau numéro grâce à Tom. Ca tombait les jours de mes vacances alors j'en avais  profité me rendre et visiter la belle ville qu'était  Miami. Surtout qui ne faisait pas très beau à Chicago, j'avais besoin de soleil. 4 h de vol quand même, mais ça valait le coup parce que je suis tombé raide dingue de cette ville.
Une ville qui vit à 100 à l'heure avec des filles et des mecs pratiquement à poil 7 jours sur 7, le rêve quoi. La moyenne d'âge ne dépassait pas 30 ans et tout le monde semblait pété de pognon. Marie s'était occupé de me faire visiter la ville, bon il n’y avait pas grand chose à voir à part les bulding mais on s'était bien marré. Les boîtes n’en  parlons pas, complètement fou mais quand même pas autant que celle de Toronto. D'ailleurs j'avais appelé Marc qui s’était empressé de venir. Il connaissait bien Miami à croire qu'il ne bossait jamais celui-là. On s'était bien amusé tout les trois, il n'avait pas vraiment changé celui là, il draguait tout ce qui bougeait mais c’est relations c’étaient rallongés comme il le disait, ça pouvait aller jusqu'à 2 mois.

C'était marrant, je commençais vraiment à aimer cet endroit mais ce qui m'a convaincu définitivement c'est le campus de Marie. Vers la fin du voyage elle m’y a emmené. C'était géniale, une autre façon de penser et de vivre.
A la fin de mon année je pouvais rentrer en France ou présenter mes résultats excellents à l'Académy de Chicago. Un prof très respecté m'avait apporté son appuie et m'avait écrit une lettre de recommandation.

 J'ai eu par la suite, la chance exceptionnel d'avoir un pass illimité pour terminer mes étude au Etat- Unis, je genre de truc qui n'arrive que tout les 100 ans. J'ai demandé à être transféré à Miami. On me accordé le droit d'y étudier et une bourse "d'étudiant étranger"  avec, en prime. J'y ai passé les deux plus belles années de ma vie…... Mais tout un dérapé un soir.
On était complètement bourré avec Marie, on venait de fêter la fin de ses d'études, elle était enfin libre alors que moi il me restait encore une année. Donc une chose en suivant une autre, on a couché ensemble. Ce n'était vraiment pas une idée très judicieuse parce que 1 mois plus tard elle m’apprenait qu'elle était enceinte. Wouahh, le choc!! Papa à 23 ans, je mis attendais pas. Marie tenait à garder le bébé, Elle avait terminé ses études et elle avait assez de pognon pour passer une année sabbatique  avant de chercher du boulot. Je n'ai pas trouvé de contre argument alors les chose sont allées très vite. Pour empêcher que je sois renvoyé à la maison dans un an on avait décidé de se marier à Las Vegas. C'est parents avaient bien compris la situation et ils étaient plutôt compréhensifs alors il nous avaient donné leur bénédiction et moi je n'avais même pas prit la peine de les informer. Marie croyait qu'on était en froid et je n'avais pas démentis. Alors on s'était marié à l'Eglise de Elvis, complètement ringard mais elle adorait ce cadre, je n'avais pas le choix.

Aujourd'hui j'étais papa d'un petit garçon de 3 mois. Et rien que ça me rendait  complètement euphorique. Maintenant je comprenais ce que m'avait raconter Austin il y a cinq ans. L'amour d'un père ne changeait pas, il grandissait à peu près à chaque seconde  mais il ne changeait pas. Sois tu ressentais ce lien tout de suite sois tu faisais sans.
En parlant d'Austin, durant ces quatre ans eu États-Unis, je n'avais plus eu de nouvelles. Je gardais contact avec ma mère, ma soeur et mon petit frère de cinq ans mais ça se limitait à quelque coup de fil. Cette situation me faisait souffrir certes mais que pouvais-je faire, c’était toujours mieux que d'essayer rétablir une relation, de tout façon pour l'instant c'était encore trop tôt.

 Ma première année à HEC je m'arrangeais pour être le moins souvent à la maison. Lorsque ma mère m'invitait je déclinais presque automatiquement. Elle compris assez vite que c'était à cause de Austin. Les premier temps elle insistait mais le bébé lui prenait beaucoup de temps et d’énergie, c'était pas facile d'être enceinte même en ayant mis au monde déjà deux enfants. Finalement elle n'insista plus au fur et à mesure des mois et le plus souvent c'est elle qui venait me voir à l'appart de Tom. Vous pensez peut-être que ce n’était pas très sympa de laisser une femme enceinte faire tout ce chemin pour venir me voir. Eh bien! C'est-elle qui insistait, apparemment ça l'obligeais à sortir et faire un peu d'exercice.
Je ne l'avais vu qu'une seule fois, il était venu les déposer vers la fin de la grossesse. Je l'avais vu par la fenêtre en poussant un peu mes rideaux. Il avait levé la tête et je crois qu'il m'avait vu mais je n'ai jamais vraiment su.
Toujours est-il que 1 mois plus tard naissait Mathias mon petit frère qui avait sûrement sans qu'il le sache, changé bien des destins. Cela voulait-il dire pour autant que son existence avait gâché la mienne ? Pour être franc j'y avais pensé, à peine une seconde ou une minute mais j'y avais pensé. Mais même si j'avais rêvé d'une vie un peu plus différente de celle-ci, je ne regrettais rien parce que sans cela mon fils ne serait sûrement pas là. Et un enfant valait bien tout les sacrifices.

Il était 21 heures par là, et j'étais en mode solo ce soir. Ma femme était parti rendre visite à ses parents au Texas mais moi je devais bosser sur mes derniers partielles, avant de rendre une sorte de mémoire le mois prochain, sur « une ou 100 façons d'améliorer les ventes de vêtements luxe ». En arrivant à Miami la mode m'avait attiré à elle. Et en étudiant le mode de consommation des habitants de cette ville, réputé pour son style dernier cris, je m'étais aperçu que beaucoup des personnalité les plus riche de cette ville, donc en majorité des bourgeois dans la bonne quarantaine s'habillaient en majorités dans d'autres villes voir d'autres pays. Il suffisait juste d'inverser la tendance et je deviendrais aussi riche que crésus.
J'éteignais la lumière et m'apprêtais à aller me coucher parce que j'étais devenu un couche tôt depuis la naissance du petit. Je manquais de sommeil.
Avant de fermer à clef,  j'allais sortir les poubelles histoire d'obéir un peu à ma femme mais lorsque j’ouvris la porte je vis un homme que je ne m'attendais pas du tout à voir ici. Je ne l'avais pas tout de suite reconnue. Il avait beaucoup changé. Ces cheveux avaient poussé, il avait les yeux cernés, tachetés un peu de rouge et une fine barbe de quelque jour qui était légèrement grisé. Ça belle gueule de mannequin avait laissé place à un homme épuisé qui avait l'air de se laisser un peu aller. Il transpirait toujours de charme et de charisme, l’exemple même d’un homme mûr qui n'avait plus rien à voir avec l'homme qui pétait la jeunesse malgré sa petite trentaine. Il approchait la quarantaine et malgré un regard vide et une mine fatiguée il était toujours aussi beau.
- ah! Comment............ 
- J'ai fais un long voyage est-ce que...............
Je m'empressais de lui laisser le champ libre.
- Oui bien sûre.

Je l'invitais dans le salon et le sommais de s'asseoir.

- Je vais te chercher quelque chose à boire. Quand est-ce que tu es arrivé.

- Il y deux heures.

Je me précipitais dans la cuisine et  lui ramenait un verre d'eau. Il sortit deux cachets qu'il avala sur le champ.
- Pourquoi tu prends ces médicaments?
- ...........ne t'inquiètes pas ce n'est rien. Juste un calment pour mes migraines.
Il avait la voix plus grave que dans mon souvenir, elle était légèrement enrouée.
- Tu as des migraines!
-Oui...........depuis à peu près cinq ans.
Je m'essayais sur le siège d'en face, lui laissant à loisir le grand sofa. Il sortit une cigarette qu'il alluma.
- Si Marie sent ça à son retour, elle va  sûrement râler. Et depuis quand tu fumes ?
- Ne cherche pas j'ai pris tout les vices du monde le jour ou tu es partis.
J'essayais de rester distant par rapport à ses réponses. Il voulait me dire quelque chose et je commençais à cerner le pourquoi du comment.
- Ta femme n'est pas là.
- Non, elle est partie avec le bébé chez sa mère.
- Le américaines, toujours fourré chez leur mère.
Je le vis baisser la tête, je crus déceler une certaine tristesse.
- Alors, jeune papa. Je savais que ça arriverait un jour mais ça me paraît toujours aussi étrange, il y a pas si longtemps toi aussi tu courrais en couches culottes.
- Effectivement c'est un gros changement mais je ne t'apprends rien............ comment vont les enfants je ne les ai pas eu au téléphone depuis presque un mois?
- Oh ils vont bien, tu leur manques, il espérait te voir pour noël.......et moi aussi.
- Désolé on a déjà réservé pour le Texas. Ces grands- parents on exigé notre présence.
- Je suis un peu comme un grand père pour lui. Je pense que 17 ans de bons et de loyaux services peuvent me donner ce droit  là.
-.......................
- T'es frère et soeur te manque alors que tu les as régulièrement au téléphone, Et moi tu ne m'as pas vu depuis cinq ans et j'ai l'impression que ça te fais ni chaud ni froid.
Mon visage s'était fermé, je ne voulais plus tomber dans ces travers.
- Pourquoi t'infliges-tu tout ça. Pourquoi venir jusqu’ici, juste pour me voir.
- Avait-on dit que cette séparation devait durer toute la vie ?
- Non, bien sûre que non...........mais je ne suis pas prêt. Et c'est ici ma vie. L'année dernière je me suis battu pour avoir la nationalité, je ne me vois pas vivre ailleurs.
-. Tu as déjà prit l'accent américain même pour parler français.
- L'habitude.
Il tira une bouffée et me regarda intensément.
- Je ne te demande seulement de me revenir.
- Pourquoi! Je ne peux pas pour l'instant............
- Aimes-tu ta femme?
Je restais silencieux un moment. Devais-je réellement répondre ou non?
- Je n'ai plus 17 ans. Alors je crois que mentir ne ferais pas avancer les choses............. elle m'apporte beaucoup, c'est un soutient à tout épreuves, j'ai de très forts sentiments pour elle. Mais je ne suis pas amoureux d'elle et si tu veux tout savoir.............j'ai toujours des sentiments pour toi et il me faudra plus de temps pour les oublier.
- Pourquoi veux-tu les oublier.
- Pourquoi!! Mon fils est la seule et l'unique raison et tu es le mieux placé pour le comprendre.
- Non! Antonio, notre amour ne valait pas un tel sacrifice. J'aurai pu vous aimer tous les deux.
- C'est du domaine du rêve tout ça, si cela s'est passé ainsi c'est que ça devait finir comme ça.
- Et ça à mal finit.
- Que veux-tu dire? C'était la seule solution.
- Pour toi peut-être mais moi ça ne m'a rien apporté ni à la famille. J'ai été le grand absent de ses 5 ans. J'ai trouvé mille et un prétextes pour voyager le plus souvent possible. J'ai à peine vu Mathiasgrandir, je suis certain que je l'aurais vu plus en garde partagée............. et mon mariage n’existe même plus. Ça fait des années qu'il est passé dans la catégorie irrécupérable.
- .........................
- Et oui Antonio, ta mère à un amant et nous sommes en instance de divorce. Elle aime un autre homme qui est la pour elle et pour ma propre famille. Mes enfants connaissent même son nom. Quelque part je suis heureux pour elle, je ne lui apportais plus rien. Je serais plus utile une fois que je serais parti.
Je me levais et venait m'asseoir près de lui. Je passais ma main derrière son dos et le caressait doucement  pour l'apaiser et m'apaiser moi même de cette révélation qui m'attristait  beaucoup.
- Je ne sais plus comment tout ça à basculé. Comment ma vie est elle devenu aussi cauchemardesque.
- Je ne te reproche rien mais pourquoi es-tu venu?
Il vacilla légèrement et posa sa tête sur mes genoux. 
- Juste pour faire ça. Être contre toi et le plus efficace des remèdes. On ne sait pas de quoi sera fait demain.
Je le laissais faire, plus que de moi il avait surtout besoin d'un soutient morale pour lui monter qu'il n'était pas seul.
Je me calais dans le canapé pour qu'il s'installe à ses aises sur mes genoux et je passais ma main dans ces cheveux pour lui apporter plus de réconfort.
- Tu n'es pas obligé de.........
- Chut! Tu ferais mieux te reposer, le décalage horaire et le vol on dû te mettre K.O. Tu pourras dormir ici ce soir il n'y a aucun souci..............
- M'aimes-tu Antonio? 
Je fermais les yeux un instant et me penchais pour l'embrasser délicatement sur le coin des lèvres.
- Tu en as un jour douté!
Il souris mais resta dans la même position, il voulait juste ressentir ma chaleur ma présence.
- Je veux......... je veux juste savoir qu'elle nom tu as donné à ton bébé. Je n'ai pas vu ta mère depuis 4 mois.
J'arrive du Canada ou je traitais une affaire importante. Alors elle ne me la pas dit.
J'imaginais avec qu'elle force il devait se plonger dans le boulot pour pouvoir oublier cette histoire.
- Il n'y a jamais eu qu'un seul prénom pour moi.

Je me frottais les yeux, j'eus du mal à reconnaître tout de suit l'endroit ou je me trouvais, mes yeux durent se réhabituer à l'obscurité de la pièce qui n'était éclairée que par une faible lumière........ Alors ce n'était qu'un rêve!
 Il n'était jamais venu. Je baissais les yeux et retrouvais vite un timide sourire. Il était calme et n'avait pas bouger d'un poil. Il était beau quand il dormait. Il semblait être profondément endormit car je gigotais un peu mais il ne fit même pas un geste. Il était toujours sur le dos, la tête sur mes genoux, les jambes tendues sur le sofa.
Je ne n'hésitais pas à câliner ses cheveux et à embrasser ses lèvres offertes: Il était glacé.
Mon corps fut parcouru d'un frisson épouvantable. Je me dégageais rapidement du canapé, sa tête tomba dans un bruit sourd, camouflé par les coussins du sofa. Je m'agenouillais précipitamment et plaçais mon oreille sur son coeur pour l'entendre battre, pour qu'il batte.............. Rien, absolument rien........... Mais je ne pouvais pas m'arrêter à ça, est ce que mes mouvements étaient les bons? Mes mains le secouaient énergiquement, en s'attardant sur tout son corps inerte et sur son visage froid et sans expression.
- Austin réveille toi! AUSTIN, AUSTIN je t'en pries !!
Rien ne faisait. je saisis tellement rapidement mon portable à l'autre bout de la petite table qu'il m'échappa des mains. Je me jetais sur la table pour le récupérer et tentais d'arrêter ou du moins de limiter mes tremblements pour pouvoir composer le 911. Ma main inactif c'était reposé sur son coeur comme pour le maintenir vivant. Mais aucun battement ne faisait vibrer ma main.
- Bip, BIp...............Allo!!
- HELP ME!! HE-LP......Meeeeeeee!!
- Ok, ok!! Tell me, sir.
5minutes plus tard les secours étaient là, je n'avais rien pu faire. Je ne connaissais rien au secourisme, je n'avais ni fait les scouts ni fait mon service militaire, j'étais totalement impuissant. J'étais juste la, à le tenir dans mes bras ma tête dans son coup, à pleurer tout les larmes de mon corps et à crier inutilement, espérant que ça le ramènerait à la vie.
- Please!
Have to let  me to take this man.
- Not yet.
Don't touch him........... IS NOT DEAD.
Quelque second plus tard je les laissais l'emmener. J'essayais de me lever, une femme m'aidait. Mais mes jambes ne me tenaient plus, ma respiration devenait de plus en plus irrégulière et ma vue se couvrait.  Avant de tomber inconscient, j'articulais ces quelques mots.
- Je.....je n'ai pas su le sauver.......
Elle me regardait avec peine mais incapable de me comprendre, j'étais seul dans mon chagrin.


- Donne moi le bébé.
Marie me le tendit. Il était réveillé et sage comme une image.J'embrassais ses joues froides et il me souriait.
Froide. Froide comme cette nuit, il y a un mois lorsque je croyais avoir tout perdu. Mais lui était bien vivant, en perdre un c'était déjà tellement difficile, alors il fallait absolument que je préserve le deuxième. 
J'inspirais un bon coup en repensant à cette phrase:
" Vous n'avez rien à vous reprocher monsieur, il a eu une attaque cérébrale foudroyante. On a retrouvé un tas de médicaments dans son sac, toutes sortes de calmants, il semblait vivre une période difficile voir suicidaire. Les associations toxiques de certains médicaments sont mortelles pour l'homme. Mais il n'a pas souffert, si ça peut atteigner votre souffrance"
Je toquais à la porte. Ma mère m'ouvrit dans la seconde qui suivit et me prit dans ses bras en pleurant.
- Deux ans que je ne t'ai pas vu mon fils.
Il  y a deux ans j'étais venu pour les vacances voir la famille et Tom. Je n'étais resté que deux semaines mais on avait passé un bon moment.
- Entrez mes chéris!
Elle prit son petit fils dans ses bras, le couvrit de mille baisers avant d'aller saluer sa belle fille.
- Ravie de faire votre connaissance.
- Me eussi.
Elle parlait un français approximatif mais elle se débrouillait. Quant à moi j'allais vers les deux petits bijoux qui se cachaient à l'arrière. Ma soeur était belle comme tout, une vraie perche qui serait bientôt à ma taille.
Elle baissa la tête mais je vis une larme couler. Puis elle se jeta dans mes bras, se cramponna à moi avec toute la force qu'elle avait en elle avant d'éclater en sanglots.
- Pourquoi, t'es parti, pour-qu-oi  papa est parti!! Il nous a laissé comme toi!
- Chut, chut!! Ne dis pas ça ma chérie. J'essuyais ses larmes devant un public féminin en pleures. Tu ne veux pas gâcher un si beau visage. Elle souris avec retenu. Tu sais, s'il avait su que ça te faisait autant de peine, il aurait bravé la terre, le ciel, les montagnes et les déserts aussi, juste pour voir un minuscule sourire de toi. Mais crois tu qu'il n'est plus là. Il est partout dans cette pièce, parce qu'on pense à lui, il est partout et il te regarde. Et je sais qu'il ne serait pas fier de t'entendre dire tout ça. Parce qu'il n'y a jamais eu plus important que ses enfants pour lui. Même s’il était souvent absent ça ne changeait en rien son amour inconditionnel qu'il éprouvait pour vous.
Elle continuait à pleurer dans mes bras et je la consolais du mieux que je pouvais lorsque qu'une petite main tira mon pantalon. C'était Mathias qui désirait qu'on s'occupe de lui aussi. Je laissais quelques secondes ma soeur qui alla se réfugier directement dans les bras de sa mère. Je prenais ce bout chou comme un paquet et instantanément il me sera dans ces bras. Je fus extrêmement touché par son geste qu'il fit le plus naturellement possible. 
- Je te dois des excuses Mathias, tu es le soleil de cette maison. Ton père aurait tellement adoré te voir grandir.
Je l'embrassais son petit visage qui ressemblait trait pour trait à celui de son père.
- Je t'abandonnerais plus. Les frères c'est sacré.
- ..........oui.
Sa petite voix douce provoqua en moi un sentiment de bien être, j'étais enfin la ou je devais être: parmis ma familles.
- Pardonnez moi si vous le pouvez, quel exemple vous a t'on donné votre père et moi. Vous êtes les choses les plus précieuses au monde et au lieu de vous le monter on vous fuit. Sachez juste que je vous aime plus que tout et que je refuse que mon fils ne connaisse pas sa famille.
Je repris le bébé dans mes bras pour que les enfants le voient de plus près.
Ma mère nous regardait bien veillante, tenant sa belle fille par la main.
- Je suis si heureuse à cet instant. Et je suis rassuré de savoir que votre père est parti dans tes bras, mon garçon. Il n'aurait pas pu avoir meilleur départ. Son voeux le plus cher au monde, c'était de te serrer une fois encore contre lui.
Je lui souriais.
- Arrêtons de parler de départ, il n'y a que de l'amour dans cette pièce, et des gens ici pour très longtemps.
- Oh, d'ailleurs pourquoi faire tant de cachotteries? Pourquoi tu t'éntêtais à nous cacher le prénom de ton fils. Je n'ai pas trouvé ça marrant.
-oui.............dit le nous Antonio.
- Tu vois, on en était même  à  lancer les paris avec les enfants.
- Ok, ok!! Je tenais juste à vous le présenter officiellement et pas à travers un combiné de téléphone. Et je voulais que l'intéresser soit là en personne, n'est ce pas mon fils !!
- Bon tu nous dis.
Je souriais encore et toujours impatient de connaître leurs réactions. C'était, plein d'émotions que j'arrêtais mon petit jeu ce soir là.
- Je vous présente...............mon petit garçon, Austin.
Des voix s'élevèrent, des rires aussi. C'était juste les premiers pas d'une famille pleine d'amour qui tentait, pas à pas, de se reconstruire.

                __________________________________________________________________________

FIN, FIN, FIN!!!!!! Voilà cette fois c'est terminé. Merci, merci à tout ceux qui ont voulut sauver cette histoire avec moi(bon c'est peut-être un bien grand mot) En tout cas, je ne sais pas si je l'aurais terminé sans tous vos soutiens.
Et plus généralement un grand merci à tous les lecteurs. Je ne veux surtout pas prendre de cas précis mais merci à ceux qui mettent des coms à tous les chap.(je ne sais pas si j'en ferais autant, je suis même sur que non, mais c'est juste pour signaler que j'ai bien remarqué).
J'espère que monsieur je signale un abus est revenu par la suite et qu'il lira la fin de l'histoire. Il dira ce qu'il en pense^^

En tout cas j'ai une petite nouvelle pour vous, il risque d'avoir une suite. C'est bon vous pouvez crier de joie.
Bon bien sûre il y aura pas Austin, et oui il est dans un monde meilleur maintenant. Mais je vous tiendrai au courant de tout ça.

Bon!! On m'a demandé quelques précisions
:

auteur=moi=narrateur (non ça c'est Antonio, faut pas tout confondre ma petite)

Alors, petite présentation:
-Je suis une fille: Wouaw!! Surprenant. Au début je voulais garder le mystère, mais vu qu'on me harcèle^^
- J'ai 17 ans, plus que quelque mois avant la majorité, ALLELUIA :)
- Vie privé, restera vie privé. Je veux pas que se blogue devienne ma page face book.
- Continuer à m'appeler historyshare. Je ne sais pas si mon prénom vous sera d’une grande utilité sauf si un jour on décide de tous se voir pour faire une grosse teuf.
- Je suis au lycée, en 1ère Es. Ok pour ceux à l'université et ceux peut-être qui sont déjà dans la vie active,  la 1ère vous pensez que c'est qu'une formalité et que du coup je devrais écrire plus. Mais j'ai des options facultatives plus tout ce qu'on doit faire en plus, genre TPE.
- Alors je suis passionnée par beaucoup de choses. Dessin (d’ailleurs un jour je posterais mes réalisations), musique, écriture (j'ai envie de dire non c'est vrai!) et etc.......... que du banale en fait, sauf le yaoi bien sûre.
- J'aime pas l'orthographe, mais je dois mis coller parce que le bac de french c'est bientôt.
Et sinon plus généralement les discriminations en tout genre et la haine des peuples.
- en ce moment il est 3h 42 du mat et je me bats avec une lampe torche pour finir cette histoire, tout un programme n'est-ce pas!!^^ Mais dans l'ensemble je suis heureuse Obama est président et  j'ai des notes correctes en français, "MIRACLE".
-Mes persos je l'ai trouve au gré du hasard, des gens pas très connu en France mais que vous avez déjà vu pour certain, je pense à Marc c'est un acteur de "Des jours et Des vies" (dites moi que je suis pas la seule à connaître ça c'est déjà assez l'affiche comme ça). Sinon pour la plus part ce sont des acteurs ou des chanteurs et quelques vrai mannequins. je m'arrange pour trouver des mec qui ont déjà joué des rôle d'homosexuels dans leur vrai carrière comme ça s'ils tombent sur mon site et qu'ils comprennent le français je suis pas dans la merde.
Mais c'est un peu impossible.

Je crois que j'ai fais une rapide petite présentation de me. Si vous voulez des infos en plus je suis là.

Petites infos en +

Je continue Heart's flow et j'attaque "flics et truands", elle va être difficile celle là mais vous comprendrez pourquoi.
Mon psy en attente je ferais la suite de 'Lp" avant.


Je sais qu'elle est pas très drôle la fin!! J'ai hésité longtemps mais la suite de "Lp" reposera pas mal sur ça!! Je commence déjà à la visualiser. Mais faut pas s'inquiéter je suis pas accro aux fins tristes. Il y en aura des happy end^^

Par historyshare - Publié dans : Le lien paternel- terminée *-*
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Jeudi 15 janvier 4 15 /01 /Jan 17:32

 Message de prévention pour ceux qui seraient choquer avant même d'avoir lu l'histoire. Je fais ça pour éviter les abus et pour sauver cette histoire. Donc voilà, si vous vous interessez de près à cette histoire et que vous lisez les chapitres au delà du premier vous verrez peut-être que c'est une histoire d'amour entre deux être consentant , qui passe par des difficultés pour avoir le droit de s'aimer, tout simplement. Si voulez en savoir plus il faut lire l'article dans notes de l'auteur "petit problème". Mais n'oubliez pas qu'avant tout c'est une fiction, pas complètement irréaliste mais voilà ce n'est qu'une histoire. Sur ce bonne lecture



  
-La nuit tombait et notre tente minuscule était installé, dans ce vaste paysage depuis près d'une heure.

Sa main détachait un à un les boutons de ma chemise et  sur chaque parcelle de mon corps dénudé il y déposait d'infimes baisers, presque imperceptible. A chaque baiser j'avais le droit à une question.

- Alors comme ça tu ne dormais pas.
Je lui caressait les cheveux en l'observant s'attaquer à ma boucle de ceinture.
- Tu dis ça mais si je n'avais pas joué les endormis cette histoire aurait pu très mal finir n'est ce pas?
Il s'arrêta un instant, se redressa et vint déposer un baiser sur mes lèvres.
- De tout façon on ne revient pas sur le passé. Ce qui est important.c'est ce qu'on vit là maintenant.
- Alors continue ce que tu venais de commencer.........

Je crois que c'était évident,'on était enfin près. Ça nous avait fait un bien fou d'arrêterde se mentir et de dire tout ce qu'on avait sur le coeur. Il pensait que me révélerses sentiments me détournerait de lui. C'est vrai que sur le coup tu ne sais pas vraiment quoi ressentir. Mais il ne m'avait rien volé. Bon nombre de pères n'assumaient pas leur rôle, moi j'avais eu mieux que ça. Un homme qui même s'il ne me considérait pas comme son fils, c'était occupé de moi du mieux qu'il pouvait. Je n'avais jamais eu l'impression de manque. Et là j'avais eu la chance de tomber amoureux cette homme à qui je devais tout. Et c'est clair que ça ne datait pas de cette année. 

C'était juste un peu après  notre dernière visite aux grands-parents. Je crois que je ne m’étais jamais autant amusé avec lui que ces vacances là. On était plus proche que jamais et je me rendais compte qu'il me  manquait constamment et que je m'ennuyais ferme dès qu’il n’était pas là.
 Le soir du baiser j'avais passé ma journée chez un ami. Il y avait deux filles et l'une d'entre elle m'avait embrassé. Aussi étrange que cela puisse paraître, c'était mon premier baiser et la seul chose à la quel je pensais c'est qu'est ce que dirait mon père si je lui faisais pareil? Je voulais juste essayé, ma mère le faisait bien elle. Je savais bien je n'avais pas le droit, mais d'une part j'en avais envie et de deux je comptais le faire sans que cela paraisse bizarre. je ne savais pas encore comment faire mais cette idée  ne me quittait plus.
Donc le soir ou il était entré dans ma chambre j'avais jugée le moment propice pour assouvir ma pulsion. Et je n'avais pas regretté sur le coup, ça n'avait plus rien avoir avec le baiserde ma première partenaire. Quand ma bouche c'était posé sur la sienne j'avais ressentit un frisson intense me parcourir de la tête au pied. J'avais dû  travaillersur moi pour rester convaincant et ç'avaitplutôt bien fonctionné, mais les semaines passaient et j'avais remarqué un net changement. Il nous disait que son nouveau projet professionnel l'obligeait à se tenir loin de nous quelque temps mais ça avait durée des années ses absences à répétition et moi j'étais convaincu que c'était de ma faute. Alors pour essayerde retrouver cette relation si spéciale qu'on entretenait je m'étais forcé à oublier toutes ces idées bizarres. A la longue ça avait marché.............. Mais ça n'avait pas provoqué une réelle amélioration entre lui et moi. Jusqu'à ce fameux vendredi, dont vous connaissez tous la suite...............

- Ah.....Ah! Continue!

Sa langue léchait de haut en bas ma verge tendue, tandis que son majeur et son index me pénétraient de plus en plus profondément. Je me cambrais à chaque mouvement tandis que mon corps tout entier commençait déjà à suer de plaisir. Il s'attarda sur mon gland qu'il exista jusqu'à en plus finir avec le bout de sa langue jusqu'à ce que mon sperme jaillisse et qu'il marque légèrement son visage bien proportionné. Il s'essuya le coin de sa bouche avec son doigt qu'il me demanda de sucer pour faire disparaître les traces.
Il me tourna sur le côté, ce auquel je ne m'attendais pas vraiment.
- Tu veux le faire dans ce sens?
- Non, je veux te regarder dormir les fesses à l'air............Idiot j'ai pensé que ce serait mieux pour ta cheville.
Il se redressa un peu, se me mit dans la même position et se colla à mon postérieur. Je sentis et entendis sa boucle de ceinture sautée et quelque instant plus tard son pénis était contre mes fesses nues alors qu'il se masturbait pour augmenter  son érection que je pouvais déjà sentir très distinctement. Il souleva ma jambe bien portante pour avoir une meilleure vision du "point d'entrée" si j'ose dire.
- Je ne peux malheureusement pas me retenir quand je te fais l'amour........Ah!
Son pénis s'introduisait dans mon anus avec une douceur bien calculé. 
- Ah!
- J'ai peur que mon empressement me fasse faire un mouvement trop brusque et empire ta blessure. Cette position est la meilleure.................
Alors qu'il maintenait ma jambe son corps bougeait contre le mien, qui suivait la cadence à chaque coup de rein qui me remplissait chaque fois un peu plus profondément. J'appuyais ma tête contre son torse tandis que ma main se cramponnais à son bassin de plus en plus fortement au fur et à mesure que ses vas et viens s'intensifiaient.
- Ah!Ah..............
Je redressais la tête et la tournait légèrement pour voir son visage secoué par l'excitation de me prendre à répétition.
- Embrasse moi..........
Je n'eus pas besoin de répéter que sa langue s'introduisait dans ma bouche, se mélangeant à la mienne dans des échanges de plus en plus sensuelles.
Nos corps ne faisait plus qu'un, plus que toutes les autres fois ou on s'était livré à des rapports sexuels.C'est la première fois qu'on faisait l'amour en connaissance de cause : on était amoureux.
Je jouissais dans ses bras mais il n'avait pas l'air d'en avoir assez. Il prit mon pénis en main qu'il masturba quelque seconde avant que je ne bande à nouveau.
- Il va falloir être un peu endurant mon chéri.............
- Si tu m'appelles comme ça à chaque fois..............Il n' y a aucun problème.
Sa main passa sous la mienne et se plaqua sur mon ventre et le maintint avec fermeté. Il me pénétra de nouveau avec plus de vigueur. On y allait avec tellement d'ardeur qu’Austin s'écroula sur le dos m'entraînant dans sa chute. Il maintenait mes reins avec ses deux mains pendant que je continuais, tout de même épuisé - à cause les 4 Km qu'on avait dû se taper dans la journée- à remuer mes hanches contre son bas ventre, absorbant son pénis avec lenteur dans de derniers coup de reins jouissif avant qu'on ne se laisse retomber, tous les deux satisfaits par nos ébats amoureux.

- Et maintenant?
20 minutes plus tard j'étais couché contre son torse à moitié dénudé, lui aussi portait une chemise entrouverte. 
J'étais là silencieux, pendant que sa main caressait ses abdos, à me demander: qu'est ce qui vient après ces trois jours?
- Quoi?
- J'ai l'impression que le nous dans tout ça t'as du mal encore............
- Eh! Du calme j'avais compris............je savais que tu réagirais au quart de tour.
Je le frappais, vexé qu'il se moque de moi alors qu'il riait heureux, de voir combien je tenais à lui.
- Tu ne réponds pas à ma question.
- Vois-tu j'y ai réfléchi................et ça ne va pas être simple.
- Ca, je le savais déjà.
- Avant tout je veux préserver ma fille.............et ta mère qui ne mérite vraiment pas ça.
- Ouais.
- il me paraît évident qu'il va falloir agir par étapes. Et la première d'entre elle: se sera de demander le divorce.
On ne se voit plus je suis constamment en déplacement et elle de plus en plus. Les choses on changé de toutes façon. C'est ça l'inconvénient de se marier jeune. Il faudra laisser du temps, beaucoup de temps. Le temps que ta mère aie construit sa vie et que ta soeur mûrisse. Et en plus de ça, Il nous faudra faire quelque chose d'assez dure pour elles mais d'essentiel pour nous.
- Abandonner tes droits parentaux...........
- Hum! Je crois que c'est la partie la plus compliquée. C'est pour ça que je veux attendre. Il est impossible de tout faire en même temps même si on voudrait que tout aille vite.
- C'est sûre qu'on a pas choisit la solution la plus simple.
- Ne dis pas ça. Si tu crois qu'on fait une erreur autant tout arrêter ici.
- Je me disais juste que nous deux dans tout ça. Notre histoire ne sera jamais vraiment officielle.
- Je veux que tu vives avec moi après le divorce, mais sans que ta mère le sache. Sinon s'en sera finit de nos petites cachotteries.Il faut qu'elle croit qu'on se déteste assez  pour qu'elle accepte que j'abandonne ma tutelle sur toi. Je sais qu'elle ne cautionnera jamais ça mais si tu te montres assez convaincant elle acceptera. Mais tout ça se fera lorsque qu'elle ira mieux, qu'elle sera peut-être de nouveau en couple avec un homme bien pour elle cette fois-ci. Ne t'inquiètes pas, pour l'instant concentrons-nous sur cette première partie, le reste suivra son cours.
Je me serrais un peu plus contre lui, passant mes bras autour de lui.
- Tu as l'air d'avoir tout prévu............j'ai confiance en toi donc je ne m'inquiète de rien.
Ça main caressa ma joue avec douceur, il souriait.
- Je t'aime.
- Bah! Heureusement.

Le lendemain on avait un peu traîné dans la tente, histoire de se faire des bisous un peu partout, avant de se remettre en  route. Après les 7 kilomètres du premier jour et les 4 d'hier il n'en restait plus que 5. Le chemin était un peu plus long que celui d'hier mais bien plus facile. Hier on avait galérer avec ma cheville et on avait mis deux fois plus de temps mais on avait réussit à rallier le deuxième point de reliment. Aujourd'hui ma cheville allait beaucoup mieux. Elle avait pratiquement désenflé et je pouvais presque me déplacer sans aide.
On admirait le paysage ensoleillé tout en se tenant la main et en s'arrêtant quelque fois pour s'embrasser langoureusement, complètement coupé du monde.
A l'heure du déjeuner, on aurait dit un pique-nique d'un couple fraîchement marié, totalement fou l'un de l’autre. Pathétique! Mais tellement plaisant. On se nourrissait mutuellement avec la main ou la bouche, enfin en ce qui concerne les fruits.
On s'embrassait à n'en plus finir oubliant presque qu'il fallait terminer la course. Mais on était pratiquement sûre qu'on avait déjà perdu et qu'il devait déjà nous attendre. Sauf s’ils étaient tombés dans un ravin ou une crevasse, c'était notre seule chance.

On atteignait la dernière ligne droite, je voyais déjà l'immense bâtiment en bois qui servait d'auberge pour les alpinistes.
- Ouais, ça y est!  Dépêchons nous, il fait froid aujourd'hui, j'ai besoin de chaleur!
Jen'eus pas même l'occasion d'accélérer la cadence qu'il prit ma main et m'attira vers un coin isolé contre un arbre derrière un buisson.
- Eh!
- Tu m'as dis que tu avais besoin de chaleur, non?
Il m'embrassa en laissant tomber son sac et je fis de même. Je m'accrochais à son coup tandis qu'il retirait mon jeans et fit glisser les siens. On était déjà plus qu'excité, c'était sûrement dû à la complexité de l'endroit et le temps qui nous limitait au strict nécessaire .Il  souleva l'une de mes cuisses et me pénétra d'un coup sec. Malgré notre soirée plutôt agitée, cette pénétration rapide n'était pas totalement indolore. Mais quelques minutes plus tard je gémissais déjà de plaisir. Et ses coups de vas et viens de plus en plus rapides et me compressaient de plus en plus  entre lui et l'arbre.  Cette situation, fallait bien l'avouer m'excitait drôlement et ne me fallut pas très longtemps avant de jouir et d'éjaculer dans ses bras.
Il m'embrassa une dernière fois avant de se rhabiller.
- Allez! C'est parti.

On eu même pas besoin d'entrée pour vérifier, qu'ils étaient déjà là dehors, Marc entrain de fumer une cigarette tandis que mon grand-père rassemblait ses affaires dispersés.
- Regardes qui arrivent.
- Vous voici enfin, les perdants!!
- Ah, ah, ah!! Vous êtes là depuis longtemps?
- Depuis un bail, notre voiture est avancée, on attendait plus que vous. 3 heurs de retard!! Alors qu'on s'était dit avec Marc qu'on allait y aller tranquille pour équilibrer les forces. Qu'est ce que vous avez fait pour traîner autant.
- Rien je t'assures, ton petit- fils s'est juste fouler la cheville. Mais on est bon joueur, alors félicitation.
- Ouais.........félicitation.
- Merci mais commençons à charger la voiture. Vous aurez un gage une fois arrivé à la maison.
Marc s'approcha et passa sa main autour de mes épaules. On se mit un peu à l'écart.
- Alors? Comme dit papy, Qu'est ce que vous avez fait  pour traîner autant?
- On te l’a dit non? Je me suis fouler la cheville.
Je sais ce qu'il essayait de faire, mais il n'en saurait pas plus.
- C'est ça, moi je crois plutôt que vous n'avez pas tout perdu dans l'histoire...........Vous avez su combler ses 3 heures de retard, bien comme il faut hein?
Je repensais à la petite scène contre l'arbre, il y a peine 30 minutes de ça. Je ne pouvais pas m’empêcher de rougir et de sourire.
- Pffff! Pervers, je le savais.
On rigolait en se dirigeant vers la voiture nos sacs en main.

Quelques heures plus tard on était de retour  à la maison. On sortait de la voiture et  Il faisait déjà nuit, on se mit tous d'accord qu'il fallait mieux rentrer quitte à ne décharger la voiture que demain. On passait par le garage, Charles et Marc nous emboîtait le pas. Austin me fit un petit signe pour qu'on les laisse avancer. Je m'arrêtais discrètement mais Marc remarqua notre désir de s'isoler un peu.
- Allez-y ! J’inventerais un truc. Soyez pas trop long je ne sais pas si je les retiendrais très longtemps.
Austin le remercia et on resta quelque instant dans le garage.
- ..........Ca va aller!
- Ouais.............j'ai un petit noeud à l'estomac, mais ça va passer.
- Dis toi qu'on ne sera pas toujours obliger de mentir.........c'est un mal nécessaire.
- Ouais mais ça risque de durer longtemps, j'ai peur qu'elle ne s'en remettent pas.
- Les femmes de cette famille sont fortes. Elles nous détesteront c'est presque certain mais un jour elles comprendront.
Il se leva de la petite table ou il était assis et me prit dans ses bras.
- Tu devines que je n'ai pas fais ça juste pour te parler.
- Je me disais bien, gros obséder que tu es...........
- Je suis désolé, mais trois heures sans t'embrasser mon ange, c'est carrément de la torture.
-  Alors qu'est ce que t'attends.
Ses lèvres unifiées se posèrent sur les miennes entrouvertes. C'était un baiser doux et passionnel à la fois, qui symbolisait tout simplement l'amour qu'on éprouvait l'un pour l'autre. Un amour qui je l'espérais se consoliderait avec le temps malgré toute les épreuve qu'on avait vécu et celles qu'on s'apprêtait à vivre.
Quelques minutes plus tard on remontait à la surface. Tout le monde était déjà rassemblé dans le salon. Les rires fusaient et on ne sait pourquoi mon grand-père couvrait ma mère de baisers.
Lorsqu'ils nous vivent, un silence religieux se fit. C'était effrayant on aurait dit que quelqu'un était mort.
Je vis Marc un peu à l'écart qui évitait de me regarder, cependant je réussis à capter son attention pendant quelques secondes. Il avait un air si désolé que j'en aurais presque pleuré.
- Maman, je peux le dire, s'il te plaît.
- Karine qu'est ce qu'il y a, pourquoi vous tirez tous une tête d'enterrement.
Ma mère s'approcha d'Austin, le visage fermé et puis tout d'un coup elle lui sauta dans les bras. Tout le monde se mit à rire au éclat sauf Marc qui restait désespérément figé. Mon coeur fit des bonds, je savais que quelque chose n'allait pas.
- Dis- moi Karine, qu'est ce qui vous rend si joyeux.
- Mon amour.................. on va avoir un bébé!
A cet instant précis quelque chose c'était rompu en moi, je ne sais pas très bien ce que c'était mais c'était proche de la vie.
Austin était tout aussi déboussolé, je le vis prendre ma mère dans ces bras presque comme un automate, ce qu'elle devait sûrement prendre pour de la surprise car elle n'avait aucune idées des sentiments qui lui passaient par la tête. Moi j'en avais une vague idée parce que je ressentais à peu près la même sauf que c'était décuplé par 10. Je ne fis quelque pas en arrière jusqu'a ce qu'un meuble, m'empêcha d'aller plus loin. Je m'appuyais dessus j'avais du mal à respirer et une larme s'écoulais sur ma joue sans que ne je ne puisse la retenir. Je n'avais pas remarqué que ma mère s’était approchée alors qu'Austin se faisait félicité par mes Grands- Parents.
- Mon chéri!! Regardez mon grand garçon, est ému que sa maman lui mette encore sur le dos un petit frère ou une petite soeur.
L'assemblé se mit à rire à part Austin et Marc qui affichait un sourire contraint.
- Non, je suis heureux...........
Je crois que je ne m’étais jamais senti aussi mal quand mentant à cette seconde là.
- Je le sais mon chéri, que derrière tes airs de grand garçon, se cache un grand sensible. Tu sais c'est un bébé de l'amour qu'on attendait depuis  très longtemps, avec trois enfants on sera vraiment la famille idéal.
 Elle me prit dans ses bras. Mais mes larmes ne coulais pas j'étais trop assommé pour ça. Je voyais Austin qui me fixait mais sans vraiment le voir j'étais ailleurs, je ne ressentais presque plus rien. 
Elle me lâcha et tout ce petit monde se dirigea vers le salon. Charles lui faisait les recommandations habituelles, genre plus d'alcool et finit la cigarette. Je suivais le mouvement, Austinqui était resté un peu en arrière voulut m'arrêter un instant en tendant son bras mais je le repoussais doucement, sans un mot et rejoignais les autres pour dîner.
La soirée passa à une lenteur que je jugeai extrême. Se forcer à rire ou à sourire aux années doctes des différentes naissances ce n'était vraiment pas ma tasse de thé en ce moment. J'étais toujours aussi mal à l'intérieur et je n'avais qu'une hâte : quitter cette table pour m'enfermer dans une pièce, pour vu que je sois seul.
 
Deux heures plus tard tout le monde était monté se coucher. IL n'y avait plus que Marc et moi devant la télé, cette fois-ci ce 'était pas un porno juste une émission très conne genre "Secret story". On ne disait rien, sûrement qu'il voulait me dire un mot, tenter d'engager la discussion, mais il ne trouvait pas de phrase de circonstance. Quand à moi je n'avais absolument pas envie de parler, en fait je ne savais pas vraiment pourquoi je restais mais apparemment mon corps avait du mal à suivre le reste. J'étais tellement démoralisé que je ne pensais même plus à bouger. Quelques minutes passèrent et Marc s’apprêtait à ouvrir la bouche. 
- Je..........Je vais aller dormir..................si tu as besoin de parler, je serais en haut.
Je n'avais même pas entendu ce qu'il venait de me dire, je relevais juste la tête e t lui faisait un sourire timide.
Une fois qu'il disparût je me replongeais dans mes idées noires. Toutes sortes d'idée assez morbides me passais par la tête et le film d'horreur, justement ne m'arangeait  rien du tout. Je ne sais pas exactement combien d'heures j'étais resté comme ça, mais le bruit d'un trousseau de clef qu'on agitais attira mon attention.
- Je ne te demande rien..............Je veux juste qu'on parle un moment.
Je n'hésitais pas vraiment, je me levais et hochais la tête en signe d'accord. Je m'emparais de mon manteau et de mes shoes puis ont prit la voiture. On roula quelques instant, rien était ouvert à cet heure. Je crois qu'il était presque 1h du mat et finalement il consentit à se poser dans mac do,  seul fast food encore ouvert à cette heure.
Austin prit un café, moi je n'avais envie  de rien. On s'assit à une table un peu à l'écart, l'un en face de l'autre la gêne prenais le pas. Austin me regardait sans aucune expression apparente quant à moi la parole me revenait, mais je ne savais pas vraiment quoi dire.
- Je ne sais pas si parler et réellement nécessaire..............tout a été dit.
- Pourquoi?
- Tout c'est arrêté le jour ou tu as conçu cet enfant..........
J'avais dis ça calmement, ce n'étais pas un reproche ni une plainte juste un fait. Il le remarqua, surtout que d'habitude je me mettais en rogne pour beaucoup moins que ça.
- Tu as le droit de m'en vouloir, de te mettre en colère.
- A quoi ça servirait, ça fait plus de 2 mois qu'elle porte ton enfant. On avait prit des décisions en ce temps là et ce n'étais sûrement pas de vivre notre histoire d'amour, j'étais juste un peu ailleurs tout  à l'heure.
Il passa avec lassitude une main sur son visage. Il était fatigué moralement et physiquement.
Je baissais la tête les explications de ma mère m'avaient un peu miner le moral.
- Vous vouliez un enfant............
- Non......oui....... c'est un peu compliqué. C'était une décision prise comme ça il y a deux ans. C'est quelque chose à laquelle nous pensions. Je n'étais pas spécialement emballé mais la force des choses mit ont poussé.
T'allais sur tes 16 ans et je constatais sérieusement que j'avais bien fait de m'éloigner. Tu sortais avec une fille à l'époque et ça avait l'air plutôt sérieux parce que je l'avais rencontré. J'ai eu une grosse montée de jalousie pour un simple Béguin, j'ai tout de suite su que ça avait rapport avec ce petit baiser 3 ans auparavant. Alors quand ta mère m'a proposé de faire un bébé, dans les mois qui ont suivi je n'ai pas dit non. Ce n'est pas quelques chose qu'on faisait avec rigueur juste que quelque fois ont omettait de mettre des protections, c'étais plus faire un bébé dans la période qui nous arrangeait. Surtout l'année dernière, cette année on ne s'est pas vu beaucoup et ............
- je vois........
- Quoi qu'il en soit, on a eu très peu de rapports et tous protégés, au plus loin que je me rappelle. Tu sais tout...........je ne sais pas quoi faire.
- Je pensais que c'était évident.....................on arrête tout.
- Je ne peux pas.
- Le problème c'est que ça ne dépend plus de nous. On n'a plus choix.
- On a toujours le choix.
- Non, on ne l'a plus! Gâcher autant de vies comme on allait le faire c'étaisdéjà assez dure mais priverun enfant de son père dès ça naissance, ce serait inhumain. Tu as élevé un gosse que tu ne considérais pas comme ton fils et tu laisserais ton prope enfant pour moi. Que lui diras-tu quand il sera grand, que tu n'as pas voulu l'élever les premières années de sa vie, les plus importante pour vivre une histoire improbable avec son frère…………. Il n'y a pas de solutions.
Je le vis fondre en larme. Ca me déchira le coeur, je croyais que le plus sensible des deux c'était moi mais sa carapace s'était fissurée petit à petit et je me rendais compte que c'était un être plein de fragilité. Il prit ma main et l'embrassa.
- Pardon-nes moi................je t'en prie...........j'au..........j'aurai dû tout lui dire..........il y a longtemps.
Je me levais rapidement et lui ordonnais de faire de même. Je me jetais dans ses bras et le serrais avec toute ma force qui me restait. Je m'interdisais de pleurer même si l'envie ne manquait pas, je voulais rester fort, je refusais de basculerdans l'irrémédiable. Parce que si je commençais à chialerje n'étais pas sûre de pouvoir m'arrêter
- Je ne t'en  veux pas..............je te pardonne ...............je te pardonne..............
On resta quelques minutes comme ça sous les yeux des quelques personnes présentes qui faisaient semblant de compatir.
Une demi-heure plus tard on était devant la maison, toujours dans la voiture. On approchait les 3 heures du mat et j'avais mes mains dans les siennes. Il n'arrêtait pas de répéter pardonnes moi, pardonnes moi. Je l’embrassais sur les joues, dans le cou puis sur les lèvres pour l'apaiser.
- Tu m'as dit qu'on devait être courageux. Les règles ont changé et je vais devoir prendre des décisions qui vont m'éloigner de toi. Dis-moi que tu seras aussi courageux!
- Si je refuse.
Je souriais, un sourire qui reflétait mon désespoir et l'embrassais plus lentement cette fois-ci. Je prenais mon temps pour goûter ses lèvres sa langue, de toucher sa peau douce, de rester contre lui un court moment avant de devoir le quitter à jamais.
- N'oublis jamais que je t'aime.
Je sortais de la voiture sur ces mots et rejoignais ma chambre au 1er étage. A ma grande surprise Marc ne dormait pas, apparemment il flirtait  sur Internet, avec un mec rencontré en boîte. Des qu'il me vit rentrer, il coupa court à sa discussion et me posa mille et une question. Il avait aussi retrouvé la parole et je ne résistais pas à tout lui raconter. C'était un garçon bien qui étais toujours près à écouter. Il me raconta son expérience personnelle avec un homme marié qui l'avait séduit lorsqu'il avait 16 ans. Un homme dont il était éperdument tombé amoureux et qui ne lui avait fait que de belles promesses au final en le laissant tomber comme une merde l'année dernière. Mais paraît-il c'était un truc de gay ça, se foutre dans des histoire qui n'aboutissait souvent à rien. Alors lui, il avait choisit la solution de facilité en  attendant des jours meilleurs. Se taper n'importe qui, n'importe quand. Je crois que j’avais passé une nuit blanche ce soir là, ne cédant au sommeil que vers 6 heures du mat. Mais ça m'avait fait un bien fou de me confier et de parler un peu des solutions qui s'offrait à nous avec une tierce personne.
Il m'avait juste donné un conseil qui restait gravé dans ma tête: Des fois, même si l'amour à l'air plus fort que tout le destin ne suit pas toujours la mesure et s’il s'acharne contre vous il vaut mieux le prendre comme un investissement car il vous sauve dans la plus part des cas d'une tragédie certaine.

Deux jours s'était écoulés. Deux jours durant lesquels j'avais jouer les fils euphorique et heureux alors que c'était encore loin d'être le cas. Mais j'avais trouvé une excuse assez convaincante pour qu'on m'achète un billet d'avion spécial retour express à Paris. Des vacances avec mes potes dans trois jours qu'on avait baptisé pré université, le besoin de se retrouver tous avant de tous se séparer. Cette excuse avait marché comme sur des roulettes. Je ne pouvais plus finir ses vacances avec eux, j'avais appris tous ce qui avait à savoir.
On était le jour J et Austin chargeait les valises dans la voiture. J'embrassais tout le monde et accordais quelques minutes de plus à Marc.
- Je vais me faire chier ici sans toi.
- Ouais c'est ça, ton Paoloque t'a rencontré va t'occuper quelques jours.
- C’n’est pas faux.
On rigola et il me prit dans ses bras.
- T'es un type bien, pas pour moi malheureusement mais je suis content d'avoir passé ses quelques jours avec toi.
- Et qu'est ce que je devrais dire, t'as été ma petite bouffée d'air fraîche ici. Il y'ena pas deux comme toi. Mais moi aussi j'ai un conseil pour toi, laisse ton coeur un peu s'ouvrir à l'amour. Tu as vécu des truc dur mais t'en ai ressortit grandit ça ne peut que t'aiderpour choisir ton partenaire idéal. Mais l'amour existe, Il faut juste le trouver. Mais c'est vrai qu'on galère tous les deux pour l'instant. 
Il me tapota l'épaule, amicalement.
-............Je te promets de faire un effort, mais promet moi qu'on reste en contact.
- Obligé.
Je faisais un dernierau revoir à tout le monde et m'installais dans la voiture. Le trajet se fit relativement dans le calme. On ne parlait pas beaucoup, juste des choses banales. On ne s'était pas retrouver seul depuis cette fameuse nuit, la tension était à son comble surtout qu'on s'apprêtais à se séparer pour une longue période.
On arrivait au bureau d'enregistrement où j'envoyais mon bagage en soute. Il ne me restait plus qu'une heure avant l'embarquement, il ne fallait pas traîner si je voulais arriver à l'aise.
- Bon! Je crois que je vais devoir te détester.
- Quoi?
- Gardons le rôle initial. Je pense que serait plus facile dans les premier temps. C'est trop tôt pour qu'on se fréquente dans un cadre familial. Tu n'es plus mon père mais aux yeux de la loi si et surtout aux yeux de maman.
Et je ne supporterais pas ça longtemps je pense. Alors, détestons nous.
- Tu veux me priver toi, tu ne trouve pas...............
- Laisse tomber je ne reviendrais pas sur cette décision, tenter de reprendre des relations aussi veille que celles-ci me détruira plus qu'autre chose et toi aussi. Bon! Je ferais mieux d'y aller.................
J'étais maladroit, comment dire adieux à quelqu'un qu'on ne voulait pas quitter. Maladroitement donc, je le pris dans mes bras, il inspira mon odeur comme si c'était la dernière fois et caressa mes cheveux avec douceur. Il posa un baiser sur ma joue. C'était un baiser d'adieu forcé.
- Comme tu me la demandé, je serais courageux pour toi.
J'hésitais un instant mais je me jetais de nouveau dans ses bras à moitiés en pleurs, c'étais enfin sorti.
- Je t'aime tellement..........
- Moi aussi Antonio............moi aussi........... Va prendre ton avion avant que je ne t'en empêche.
Je souriais, des larmes inondant mes joues.Je m'éloignais vers la première porte d'embarquement, puis m'arrêtais quelque instant.
- Quelqu'un m'a dit qu'on y était pour rien et que le destin nous sauvait peut-être la vie d'une tragédie certaine.
Je l'entendis crier à mis voix.
- Alors je dis que pour une fois, Marc t'a bien conseillé.
Je riais, les  yeux rougis par la tristesse. Je lui fis un signe de la main avant de franchir la ligne de non retour.
- Bye Antonio..................
                                  _______________________________________________________________

     
Et voilà c'était le dernier chapitre du lien paternel", je suis un peu émue mais je vous laisse lire l'épilogue pour pouvoir vraiment dire le mot fin.

 

 

Par historyshare - Publié dans : Le lien paternel- terminée *-*
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Samedi 3 janvier 6 03 /01 /Jan 00:42

 Message de prévention pour ceux qui seraient choquer avant même d'avoir lu l'histoire. Je fais ça pour éviter les abus et pour sauver cette histoire. Donc voilà, si vous vous interessez de près à cette histoire et que vous lisez les chapitres au delà du premier vous verrez peut-être que c'est une histoire d'amour entre deux être consentant , qui passe par des difficultés pour avoir le droit de s'aimer, tout simplement. Si voulez en savoir plus il faut lire l'article dans notes de l'auteur "petit problème". Mais n'oubliez pas qu'avant tout c'est une fiction, pas complètement irréaliste mais voilà ce n'est qu'une histoire. Sur ce bonne lecture


-Eh, merde! Qu'est ce que je suis venu faire dans ce trou perdu.
Je secouais mon pied qui s'était prit une flaque de boue et m'accrochait à l'arbre pour m'aider à me hisser sur ce chemin qui montait de plus en plus.
- Attends un peu.......... je suis claqué là, on peu pas s'arrêter deux secondes ?!
- Antonio, on a reprit la route il y a peine une heure. On commence juste et tu es déjà fatigué.En plus, il n'est pas très conseillé de s'arrêter en pleine pente.
-  Mais j'ai faim et j'ai très mal dormi, on se demande  pourquoi d'ailleurs?
- Il faut absolument que tu me mettes tout sur le dos.
- Si c'est comme ça que tu le vois..........en attentant, aïe!! J'en peux plus, on est à la fin là, on peut s'arrêter en haut. De toute façon je ne ferais plus un pas une fois arriver en haut de cette pente.
- Ok, je cède cette fois ci. Mais je te préviens que j'ai l'intention d'être au premier point de raliment avant la nuit. Avec ou sans toi.
Il avait dit ça sur un ton si abrupt que n'osais pas répliquer, même si je ne comptais pas pour autant  le laisser imposer ses règles. Et c'était bien parti pour l'instant.
Austin posa son sac de randonné à terre et se posa contre un arbre ou il expira un bon coup. Cette montée des plus éprouvante qu'on  avait effectué pendant plus d'une demi-heure, ne l'avait pas épargné non plus.
Quant à moi je posais mes sacs, beaucoup plus léger, dont j'avais la charge et fouillais dans l'un d'entre eux pour en sortir deux sandwichs emballés dans du papier aluminium. Je lui en tendais un, mais il refusa d’un geste.
- Je n'ai pas faim. Mange toi, profite de ce dernier repas froid après c'est boîte de conserve à toutes les sauces.
- Tu veux te faire passer pour un homme généreux pour que je m'apitoie sur ton sort.
- Ce n'est qu'un sandwich, Antonio.
- Oui mais toi tu est tellement plus que ça, n'est ce pas ?!
- Je peux comprendre que tu es un tas de choses à me reprocher mais pourquoi t'acharner. Tu n'étais pas obligé d'accepter ces trois jours avec moi.
- Tu n'étais pas obligé de les réclamer non plus. Si tu t'inquiétais pour Marc.......il ne se serait rien passé. Tes plans cul pour te soulager  n'en n'auraient pas souffert. Peu importe combien ça peut m'affecter, du moment que tu prends ton pied.
Cette révélation un peu douteuse eu l'effet d'une bombe sur Austin qui se leva brusquement.
- Ok Antonio, là tu dépasse la limite! Tu peux me reprocher bien des choses, mais là tu vas trop loin. Il n’y a pas si longtemps tu avais encore une once de respect pour moi. Je ne sais pas ce qui t'a fait croire que ça devait changer mais t'as intérêt à régler ça. On a peut-être plus les même relations qu'auparavant mais tu me dois au moins ça, parce que j'ai fais des efforts pour toi. Je ne sais pas ce que tu t'es mis dans la tête mais je ne t'ai jamais considéré comme un objet et j'essaye de te le dire.......mais tu n'écoutes pas. Alors écoutes moi, là maintenant, le choix est simple: tu peux te barrer dès maintenant, appeler ta mère pour qu'elle te récupère, ou faire du stop j'en ai rien à faire, tu te démerdes! Ou alors on essaye de se conduire comme deux adultes et peut-être que c'est trois jours passeront plus vite. C'est bien ce que tu veux non?
  
Je crois que je ne l’avais jamais vu, autant parler qu'aujourd'hui. C'était impressionnant et je me sentais tout un coup tout minus face à lui. C'est vrai que je ne lui avais pas vraiment laissé le bénéfice du doute mais j'étais tout simplement pas près. Cependant, ce n’était pas non plus une raison pour le harceler, tant que je n'était pas sûre de ses intentions,  fallait que j'arrête de m'en prendre à lui. Mais la colère était souvent plus forte que la raison.
- Je........reste...........
- Je n'ai pas entendu!
- Je reste.
Il reprit son énorme sac à dos en main et me fixa sévèrement.
- Prends tes babioles, tu mangeras en route. Eh au fait, on devrait restreindre les dialogues tous les deux. Sauf si t'as quelques choses d'urgent à demander, tu l'a ferme s'il te plaît. Sinon j'ai l'impression que les choses pourraient bien dégénérer, une fois encore. Tu veux que ses trois jours passent vite, suis ma méthode et tu seras vite débarrassé de moi.
Le problème c'est que je ne voulais pas être débarrassé de lui. J'étais heureux de ses trois jours même si ça ne se voyait pas beaucoup, et plus depuis qu'il avait poussé son petit coup de gueule. Je ne pouvais m'empêcher de penser que ça le rendais très sexy et très désirable quand il s'en prenait à moi, mais je n'étais pas resté pour ça. Ca je pouvais l'avoir depuis le début si je voulais. Non, ce que je voulais savoir  c'est s’il était près à dire ce qu'il semblait avoir autant de mal à faire sortir. S'il était près à me dire que ce n'était plus qu'une simple histoire de cul tous les deux, qu'il y avait des sentiments réciproques. Je n’osais pas lui demander de but en blanc j’attendais que ça vienne de lui.


On descendait une pente assez raide quand mon pied percuta la pointe d'une grosse pierre à moitié ensevelit. Le choc me fit tressaillir et ma cheville se tordit  sur le coup.
- Aïïeee!!!!
- ANTONIO!!
Austin laissa tomber son sac encombrant, et remonta la pente qu'il venait de descendre pour venir me soutenir.
- Ça va ?!
- Oui.....Aië, ne me touches pas là.
J'avais les mains sur ma cheville, comme pour essayer de contenir la douleur entre elles. Austin essayait de les dégager pour voir les dégâts de mon inattention.
- Il faut bien que je regarde ce que tu as.
- Je n'ai rien....... ça va passer
Austin voyait bien que j'avais les larmes aux yeux, dû à la douleur qui ébranlait ma cheville. Il passa sa main délicatement dans mes cheveux puis il frôla ma joue avec lenteur comme pour me rassurer.
- C'est assez urgent pour que j'intervienne là.....
Voyant que j'avais un air toujours aussi septique il prit ma main dans la sienne.
- Fais moi confiance........... Je ne peux pas te laisser comme ça.
Son regard si apaisant me poussa à lâcher prise. Il me déchaussa avant d'examiner avec douceur ma blessure. Ces doigts étaient glacés, mais sur ma peau endolorie la douleur s'estompait légèrement.
- Je reviens.
Il redescendit à toute vitesse et revint quelque minutes plus tard avec ce qui ressemblait à une mini trousse de pharmacie. Il avait aussi deux bâtons dans les mains, dont j’ignorais leur utilisation dans l'immédiat. Mais si c'était pour diverses utilisations sado-maso, ce n’était pas vraiment le moment.
- Apparemment, ce n'est que superficiel. Tu t'es légèrement foulé la cheville. Elle risque de enfler un peu mais le plus important c'est que l'os n'est pas touché.
- Aïe! Doucement...........et depuis quand tu t'y connais aussi bien en médecine?
- C'est un bien grand mot. Tu ne te rappelles pas que j'étais dans les scouts. Tu as refusé d'y renter quand tu avais 8 ans. Je te l'avais bien dit que tu y apprendrais des choses. Et puis j'ai fait mon service militaire moi. J'étais très attentif aux cours de secourisme.
- Et qu'est ce que tu comptes faire avec tout ça.
- Un truc qui ressemblera à une attelle. Les bâtons et le bandage ma tiendront ta cheville, assez pour te déplacer avec mon aide bien sûre. Cet un peu idiot alors qu'on va arriver au premier point d'arrêt. L'endroit est magnifique d'ailleurs, tu jugeras par toi même.
Il appliqua les premiers soins comme il les appelait, et ma cheville fût bientôt emmitouflée dans un solide bandage. Il m'aida à me relever et pris ma chaussure qu'il m'avait enlevé pour mieux traiter ma blessure. 
Il soutenait à peu près la moitié de mon poids pour m'aider à descendre cette pente horriblement inclinée, mais finalement avec toutes les difficultés du monde on finit par arriver en bas.
Il remonta pour chercher la tente qui tenait sur le sac tandis que j'admirais le spectacle qui se dressait devant moi. Il y avait un lac grandiose, entouré partout de bois immenses et à l'arrière plan des montagnes imposantes qui faisait de ce paysage, une véritable carte postale.
- Alors ?
- C'est magnifique, on dirait presque un rêve.
- Voilà pourquoi on a payé aussi cher cette rando. C'est les petits avantages.
-...........tu crois qu'ils sont en avance sur nous.
- je ne sais pas........on verra bien le jour de l'arrivée. L'essentiel c'est qu'on arrive sain et sauf au lieu de rendez-vous dans 2 jour. Pour l'instant repose toi, j'installe le campement.

La nuit était tombée rapidement et j'attendais dans la tente et dans le froid que le sommeil arrive.
Juste un peu avant on avait dîné, dans un silence religieux. On avait vidé la boîte de ravioli comme des morfales et peu à près, épuisé, je décidais d'aller me coucher. Austin m'avait déniché une longue branche très résistante qu’il avait trouvé dans les feuillages. Elle me permettait de me déplacer sans trop de mal en posant très lentement à chaque pas, mon pied qui n'avait pas tarder à gonflé (je le ressentais malgré les bandages). Pour les courtes distances ça faisait l'affaire.
J'avais sommeil mais le froid m’empêchait de fermer les yeux. Je m'étais une couche en plus, une grosse polaire pour me tenir chaud lorsqu’Austin rentra à son tour dans la tente.
- Tu ne dors pas encore.
- Je te signale qu'il fait un froid de canard.............
- Et tu n'arrives pas à dormir quand il fait froid.
- oui c'est ça..............
Je l'entendis fouiller dans son sac et je sentis un tissus épais me recouvrir de la tête au pied.
- J'avais prévu le coup.
Je me retournais vers lui, les joues bouillantes. Je rougissais mais il faisait trop sombre pour qu'il le voit.
- T'as pris une couverture en rab pour moi?
- ........j'ai toujours ces petits réflexes qui me poussent à prendre soin de toi.
Je repris ma position initiale, celle qui lui faisait dos, trop gêné et trop heureux de cette petite attention.
Il se changea discrètement et se glissa dans son duvet qu'il trouva glacé, ce qu'il signifia par une petite plainte à voix haute.
- Il fait froid dans ce pays.
 - On ce demande réellement si c'est l'été ici.
- Moi aussi je commence à douter. Disons que les nuits sont plutôt froides.
- Tu veux dire glacées..........euh, si tu veux tu peux te mettre sous la couette.
- ...........Ça ira, temps que tu es au chaud c'est le plus important.
Il était au petit soin ce soir. Ce n'était pas pour me déplaire et mon corps lui, semblait s'agiter dans tous les sens.
- Tu trembles, Antonio. T'as toujours aussi froid ?!
- Non, ça va mieux............ça doit être nerveux.
Ni une ni deux je le sentis s'approcher de moi et m'entourer de ses longs bras musclés. Il en avait profité pour passer sous les draps et à présent on avait l'air deux saucisse collés l'une à l'autre et coincés dans leurs emballages.
- Ça va mieux.
- Ouais,les tremblements s'arrêtent........on dirait que mon corps t'obéit.
Il se rapprocha un peu plus et prit l'une de mes mains dans la sienne. 
-............... dors maintenant.
Cinq minutes plus tard je m'endormais au creux de ses bras, enveloppé par sa chaleur corporelle tandis qu'il continuait à veiller sur moi.


Le lendemain matin je fus réveillé par un soleil radieux. Il était dix heures et il faisait assez bon pour que je retire ma polaire. Je sortais de la tente et pris mon bâton qui me servait de canne.
Austin était dans l'eau, une eau turquoise en pleine montagne. Je n’avais jamais vu ça. Il me vit et me fit un large sourire.
- Ta cheville va mieux.
- Ouais, elle me lance moins. Ton idée de mettre un sac d'eau froide sur la contusion toute la nuit, c'était une bonne idée. Je me déplace plus facilement.
- Je vois ça. Tu devrais en profiter et venir faire une petite trempette histoire de te laver. L'eau est très bonne, profite en avant que je te remette un bandage.
Je n'hésitais pas une seconde et je me déshabillais rapidement. J'allais même enlever mon boxer quand Austin  m'arrêta.
- Tu n'as peut-être pas besoin d'aller aussi loin.
- Oh......désolé pour moi "laver" rime avec "à poil".
- Mais ne t'excuse pas, ce n'est sûrement pas moi qui allait me plaindre.
Je souriais, mon premier véritable sourire du voyage. Je laissais ma longue canne à terre et Austin prit le relais. Il m'aida à rentrer dans l'eau et lorsque je fus à moitié immergé il m'abandonna pour faire quelques longueurs. Quand à moi je ne pouvais plus bouger. Ma cheville me lançait à nouveau. Et chaque mouvement me le rappelait.
- Austin!
Il s'arrêta dans l'instant.
- Je n’arrive pas à bouger, ma cheville s'habitue pas au changement brutale de milieu.
Il s'approcha pour me faire sortir sans doute, mais je l'empêchais.
- Non, la douleur est supportable je veux juste que tu me passes  de l'eau sur le torse et dans le dos. Que tu me laves un peu.
Il hésita un peu, je voyais que ça le gênait, mais il consentit tout de même à exaucer ma requête..
Ces doigts mouillés s'étalaient sur mon torse avec douceur, puis sur mon ventre à la limite de mon bassin. Il ne résista pas l'envie de se rapprocher et son corps se cola au mien. Je penchais ma tête, il passa sa main tremper sur ma nuque puis sur mon dos qu'il caressa lentement, appréciant certainement la douceur de ma peau qui réagissait à chacun de ces frémissements causer par ses douces tortures. D'ailleurs il devait le sentir, j'étais déjà dur au niveau de l'entre jambe.
Son regard qui reflétait un désir évident fixait ma bouche avec envie mais c'est moi qui pris l'initiative de prendre le contrôle de la sienne. Il accepta rapidement l'intrusion de ma langue en la léchant et en la suçant successivement. Ces lèvres s'accrochaient aux miennes et me dévoraient presque mais toujours avec douceur pour ne pas trop brusquer mon corps et ma cheville blessée. J'avais mes mains sur ses fesses et je les caressais avec vigueur tandis qu'il se contentait de frôler avec sensualité mon dos.
J'arrêtais de l'embrasser pour lui faire état de ma condition qui devenait de plus en plus incontrôlable.
- J'ai envie que tu me prennes Austin.............je voulais pas aller aussi vite mais tu le sens toi même que j'en peu plus. Tu me rends dingue je peux pas résister.......
Il avait du mal à reprendre son souffle, ça lui faisait toujours ça quand il était excité.
- .............Attends un peu avant............ tu sais à quel point j'ai envie de toi et tu peux pas savoir à quel point ça me fait mal de me retenir de bander surtout quand tu prononces mon nom comme ça. Mais si je laisse mon pénis prendre le contrôle, je ne pourrais pas te dire tous ce que je dois te dire avant. Après ça si tu le veux encore je te ferais l'amour comme jamais auparavant, mais accorde moi ces quelques minutes.
Me "faire l'amour", c'était un terme tellement cérémonial que ça ressemblait presque à une déclaration.
Je hochais la tête en signe d'acceptation.

Il m'aida à sortir de l'eau et on s'essaya quelque mètres plus loin.
-Vas-y, je t'écoute.
J'étais anxieux, même si c'était ce que j'attendais - enfin ce que je croyais attendre-  l'entendre  je savais que ça allait me faire comme une grosse bombe qui éclate. Mon coeur battais à une vitesse folle et je ne pouvais plus m'empêcher de rougir. J'avais les joues toutes rouges mais cette fois y il le vit.
- Eh...........arrêtes de rougir, tu ressembles à un feu rouge.
Je tournais la tête, plutôt gêné.
- Si c'est à cause de moi............je trouve ça plutôt mignon.
Je souriais mais je le vis tout d'un coup prendre un air très triste qui me mit presque la larme à l'oeil.
- Je vais tout te dire.......mais tu risques d'avoir une mauvaise image de moi.......... enfin je ne sais pas ce que tu en penseras mais......
- Vas y, racontes?!
- Tu sais toutes ces années n'ont pas été simple pour ta mère et moi. On a traversé beaucoup de choses  quand on était jeune.......... Ça n'a pas trop d'importance en fait, mais l'essentiel c'est que quand j'ai rencontré ta mère, j'en suis tombé éperdument amoureux. J'étais près à tout pour elle et...........c'est pour ça que je t'ai adopté. Et pour être sincère aujourd'hui...........je le regrette infiniment.
- Ouais je sais à cause de notre histoire, c'est sûr que.............
- Ce n'est pas à cause de ça Antonio. Crois tu réellement quand tant que père j'avais le droit de faire ça.
- Tes sentiments ont évolué c'est tout, c'est ma faute je sais...........
- Non  Antonio, je n’essaye pas de me trouver des excuses mais  je ne crois pas que les sentiments d'un père évoluent comme ça, ce n'est pas ça. Si je t'avais aimé comme un véritable père rien de tout ça ne se serait produit.
- Qu'est ce que tu veux dire?
-........... Je ne t'ai jamais aimé comme un fils.
Le coup fut plus rude que je ne l'imaginais. Je n’étais pas en colère. D'ailleurs pourquoi le serais-je? Il n'y avait plus de sentiments père fils entre nous et ça depuis plusieurs mois, enfin c'est ce que je croyais. Mais je ne pouvais pas effacer 17 ans d'un coup alors qu'il avait toujours été la figure paternelle pour moi.
- Je sais que ce n'est plus trop d'actualité aujourd'hui mais je te devais la vérité. Parce qu'avec cette histoire j'ai cru devenir fou.........dis toi que je t'aimais énormément mais ce n'était pas l'amour d'un père.
Au début je croyais que j'étais trop jeune pour ressentir cet amour. Mais j'ai eu la chance d'assister à des cours pour papa débutant, tu devais avoir un an à l'époque. Et  pour tout te dire je ne m'étais pas beaucoup occupé de toi durant cette année. T'es grands-parents faisait  pression pour que je me reprenne en main sans quoi je perdrais ta mère. Elle, elle ne disait rien parce que elle se croyait redevable du choix que j'avais fais, celui de t'adopter. Pour le reste elle me pardonnait tout. Ils m'ont donc prit des cours pour papa débutant. Et c'est là que j'ai compris que je n'avais pas d'amour filial pour toi, tu étais comme le fils d'un autre........ Les autres pères étaient tellement différents de moi. J'étais distant, presque froid et il m'a fallut du temps pour ne serait-ce qu'apprendre à changer une couche. Mais à partir de ce moment j'ai quand même décidé d'être plus présent pour toi et ta mère. Et j'en étais tellement amoureux que je voulais absolument sauver notre couple. T'a mère t'adorais, si elle n'avait pas été aussi courageuse pour apprendre un métier elle aurait passé tout son temps près de toi.
Quoi qu'il en soit les années ont passé à une vitesse incroyable et tu as grandis très vite. Pour toi j'étais ton père et tu étais un gamin extra, comment ne pas s'attacher. J'ai su qu'il fallait absolument être le père que tu voulais que je sois. Je t'embrassais, te câlinais et jouais avec toi aussi normalement que possible. T'a mère était ravit que l'épisode "bébé- blouse" me soit passer et que j'assumais enfin mon rôle de père.
Mais je n'avais pas vraiment changer, c'est juste que j'adoptais un nouveau rôle : celui du protecteur. Je devais être là pour toi, c'était comme une mission..........je te voyais comme le fils d'un ami que je devais protéger. Et ce sentiment s'est accru quand Célia est venu au monde. Ce n'était plus du tout la même chose, Célia était une partie de moi, pour qui j'aurais donné ma vie sans hésiter en temps que père.............. Je sais que je te fais beaucoup de mal. J'aurai mille fois préféré que tu vives avec un homme qui éprouve ce que j'éprouve pour Célia, l'amour d'un père; Ce lien paternel je n’ai pas pu éprouver pour toi.
Il était près à fondre en larmes et ça se ressentait dans sa voix. J’avais mal pour lui, il me communiquait sa tristesse.
- Pourquoi.........tu me racontes tout ça......
- Je ne veux pas que tu te reproches quoi que ce soit.
- De quoi tu parles......
- Tu n'as rien provoqué Antonio.........pas il y a 6 mois en tout cas. Tu crois vraiment que tes petites séances d'excitations en début d'année on réveillé quelque chose d'aussi fort que ça.
- Aussi fort que quoi?
-................Je suis amoureux de toi Antonio, et je pense que ça ne date pas d'hier..........
 J'étais surpris sur le coup -même si je m'y attendais, allez comprendre- mais tellement heureux en même temps. Je ne pouvais rien répondre parce que toutes ses confidences c'étaient un peu beaucoup. Mais ce « ça ne date pas d’hier » trottais dans ma tête.

- Je crois que tout à commencer quand tu avais  13 ans. On avait une relation plutôt fusionnelle, j'avais établi un lien de copain copain entre nous, je ne t'engueulais jamais à l'âge de tes premières conneries. Je trouvais que ce n'étais pas très légitime de ma part heureusement que tu étais plutôt du genre calme.Ta mère désespérait,  mais même après tant de temps je n'arrivais pas assumer un rôle complet. Et t'engueuler faisait partie de cela. 
J'aimais bien cette phase qu'on traversait sans savoir sur quoi ça déboucherait. Mais un soir les choses on évoluer plus vite que je ne le pensais. Je marchais dans le couloir et j'ai vu de la lumière dans ta chambre, tu y étais mais tu t'étais endormit sur le livre que tu lisais. Tu était tout mignon et je me rappel que tu faisais déjà beaucoup plus que ton âge en ce temps là. Quoi qu'il en soit j'ai voulu retirer le livre sur lequel tu t'étais écroulé et te replacer correctement dans ton lit. J'ai dû me rapprocher trop près parce que s'en le vouloir tu m'a attrapé comme un nounours et tu m'as.............
- Embrassé.........
J'avais chuchoté cela tandis qu'il continuait à se justifier.
- Tu était endormi alors j'imagine que tu devais rêver d'une de tes camarades de classe. Cette histoire m'a pas mal chamboulé  et j'ai commencé à te voir différemment. Ce n'était pas  physique et d'ailleurs j'ai décidé de prendre mes distances avant de savoir si ça pouvait aboutir à cela, tu n'avais que 13 ans. Heureusement, le prétexte de ma création d'entreprise tombait plutôt bien.
-........................
- Je sais que tu dois trouver ça étrange et assez malsain. Crois moi, il m'a fallut du temps pour accepter ces changements. Jusqu'à aujourd'hui j'ai des milliers de doutes qui me traversent l'esprit.
- Je ne sais pas..............ça dépend si tu considère que c'est aussi malsain q'un  gamin de 13 ans qui découvre son attirance pour un homme qu'il considère comme son père.
- .......... répètes?
- Je ne dormais pas ce soir là........... 
 
                   ____________________________________________________________

Finalement je crois que je posterais la fin mercredi, dans ces zones là. Alors j'ai décidé de mettre ce chapitre histoire de faire patienter. Beaucoup d'explications et pas beaucoup d'actions vous me direz.
Ouais mais je pense qu'une bonne explication ça fait pas de mal quelque fois, et je crois que c'est necéssaire pour comprendre la suite et même l'histoire tout entière pour certains^^
Donc vers la fin de la semaine:  dernier chap+ Epilogue et questions-réponses.
Si vous en avez n'hésitez pas.

Par historyshare - Publié dans : Le lien paternel- terminée *-*
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Vendredi 14 novembre 5 14 /11 /Nov 23:33

  Message de prévention pour ceux qui seraient choquer avant même d'avoir lu l'histoire. Je fais ça pour éviter les abus et pour sauver cette histoire. Donc voilà, si vous vous interessez de près à cette histoire et que vous lisez les chapitres au delà du premier vous verrez peut-être que c'est une histoire d'amour entre deux être consentant , qui passe par des difficultés pour avoir le droit de s'aimer, tout simplement. Si voulez en savoir plus il faut lire l'article dans notes de l'auteur "petit problème". Mais n'oubliez pas qu'avant tout c'est une fiction, pas complètement irréaliste mais voilà ce n'est qu'une histoire. Sur ce bonne lecture

 

 

On était lundi, en début d'après midi et j'étais sur la terrasse en train de lire un livre, lorsque qu'une main prévenante se posa sur mon épaule.
- Ca va?
Je faisais mine d'avoir rien entendu. Peut-être qu'il n'insisterait pas.
- Eh! Je te parle.
- Et alors! Je dois forcément te répondre. Et dire que j'étais tranquille il y a encore deux secondes. 
- Oh! N'oublis pas à qui tu parles, ok!

Je me levais brusquement, balançant mon livre sur la table, je lui faisais face à quelque centimètre de son corps musclé et déjà je sentais des chaleurs terribles m'envahir. Je voyais qu'il ressentait la même chose et que s'il avait pu il m'aurait prit là toute suite contre la table.

- Ah, parce que tu crois encore  que je dois te respecter...... comme un fils? Mais à qui je m'adresse là!  A un gars qui fait encore semblant de jouer les papa ou à l'un de mes amants. On appelle ça comme ça au bout de la deuxième fois?

J'avais pris un ton miel, ce qui ne manqua pas le faire réagir.

- L'un de mes amants..........puis-je savoir qui sont les autres, dans ce cas là ?

- Comment peux-tu penser à ça alors que maman est juste en haut.

- Tu vas me dire que tu n'y avais pas pensé...... là toute suite.

Je le poussais brutalement pour l'éloigner de mon corps qui ne voulait plus qu'une chose, être contre le sien.

- Arrêtes de te mettre dans des états pareil, ta mère n'a absolument rien, ce n'était qu'une légère crise. Juste un surplus de stresse. Elle court partout et s'occupe de beaucoup trop de choses en même temps.

- Imagines qu'elle est à s'occuper de nous en plus. Marc n'a pas tord c'est peut-être nous la raison.

- Quelle brillante idée t'as-t-il encore soufflé cet idiot?

Je le regardais atterré par sont comportement de gamin.

- Si je te connaissais pas je dirais que t'es jaloux, mais c'est pas ça le problème pour l'instant. Le problème c'est que maman est peut-être au courant. J'ai lu que les femmes refoulaient volontairement plusieurs secrets de familles pour garder la famille soudée et que ça se retournait souvent contre elle. Je suis sûre que c'est ça, elle le sait et on est dans la merde...........

- Eh du calme elle ne sait rien,  crois moi!! Je le saurais si elle se doutait de quelque chose.

Ma voix devenait plus silencieuse comme si j'essayais de dissimuler les paroles que je m'apprêtais à dire.quelque chose de trop secret pour être crié sur tous les toits.

- Hier s'était une erreur, ça l'était déjà il y a 6 mois. Je ferais mieux de partir, j'attends juste qu'elle se sente mieux. Mais après je prends réellement mes distances jusqu'a ce que mes sentiments pour toi soient comparables à celles de cette table.

- T'es dure là.

- Non je suis réaliste, nos petites combines n'ont pas marché. Alors pour moi c'est terminé, je veux plus te voir.

Je passais près de lui pour partir mais son bras me retint, me tirant contre lui. Sa bouche frôlait  la mienne et je n'arrivais plus à le repousser.

- Je ne te laisserais pas t'éloigner de moi........

- Pourquoi............

- Je........

Un raclement sonore nous fit sursauter.

- Vous devriez faire plus attention tous les deux. Grand-père est dans la pièce d'a côté.

- Marc! Je t'ai même pas entendu rentré

- Bah! Je comprends pourquoi!

- Je vais vous laissez...

Austin me lança un dernier coup d'oeil avant de partir et au passage Marc et lui échangèrent un bref regard qui ne voulait dire qu'une chose: ne marche pas sur mes plates bornes.

 - Vous  alliez vous embrasser là, tranquille.

- Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi, si c'est pour que ça finisse de la même manière.

- Eh, bah quoi j'ai pas le droit à mon petit bisou moi aussi.

- Non tu n'as rien fait pour le mériter. Et vous étiez où, je me lève il y a plus personne.

- On est allez faire des petites courses, ici on les fait tôt. J'en ai profité pour aller acheter un bonnet. Ta petites soeur a été gâté, je lui ai fait jouer les mannequins. Franchement c'est un jolie brun de fille elle aura les proportions idéales plus tard, un peu comme ta mère. 

- Super, t'as rien de plus intéressant à raconter.

- Si on a eu une idée avec grand père, mais en voyant votre petite entrevue là, j'ai des doutes tout d'un coup!

 

On était tous réunis dans  le salon à vaquer à des occupations diverses lorsque mon grand-père évoqua sa brillante idée.

- Alors j'ai pensé les garçons, enfin avec Marc on a pensé que du camping ça ne serait pas une si mauvaise idée. On partirait 3 jours entre homme et on laisserait les dames tranquilles comme ça. Ca leur permettrait de décompresser un peu.

- Ca c'est bien dit Charles, ma fille ne peut plus vous supporter elle à besoin de repos voyez-vous!

- C'est bon maman, mais vous devriez y aller les garçons, ça vous permettrait de vous défoulez un peu. Allez faire les fous dans les montagnes. Et ce serait bien pour vous deux, pour vous retrouver un peu.

 On échangea un regard avec Austin qui paraissait lourd de sens. D'une, il était évident qu'elle n'était pas au courant ou alors elle cachait bien son jeu et de deux un petit isolement dans les montagnes c'était la dernière chose qu'il nous fallait. A moins de tenter le diable ce n'était vraiment pas une bonne idée. J'essayais de faire passer le message en le fixant avec insistance mais il n'avait pas l'air du même avis que moi; il avait un autre plan en tête.

- Oui c'est une très bonne idée. Ça te permettrait de souffler un peu et je dois dire qu'une petite excursion dans les montagnes ça nous ferait le plus grand bien, n'est ce pas?

Il me testait et en plus de ça il arrivait à ses fins.

- Est-ce que j'ai le choix.

- Ne le prends pas comme ça mon chéri, toi et ton père vous avez besoin de parler.

- Oui maman.................

- Et il y aura Marc, tu vas bien t'amuser.

- Oh! Moi je ne sais pas si je serais d'une grande utilité dans cette histoire...........

Bien Sûre j'avais compris à quoi il faisait allusion, mais ça restait assez flou pour les autres.

- Ne raconte pas de bêtise depuis le temps que tu viens chez nous, tu t'y connais mieux que moi en orientation alpine.

- Oui.........bien sûre.

- Bon c'est décidé alors, demain tout ce petit monde déguerpit!

- Et moi je peu pas venir? S'écria Célia toute tristounette.

On rigola tous de bon coeur tandis que mon grand-père allait  la consoler.

 

Le lendemain on s'était tous lever tôt, enfin pour ceux qui s'en allaient, pour charger tous les équipements.

On prit la périph pendant deux ou trois heures avant d'atteindre les routes montagneuses. Des montagnes immenses et verdoyantes se dressait devant nous et les routes devenaient de plus en plus pointues. Marc me parlait des délires qu'il se tapait avec ses potes à la Montagne à Seattle tandis que Charles et Austin discutaient administration routière- très intéressant n'est-ce pas?

On s'arrêta une heure et demie après, devant une cabane isolée. Là le mec semblait nous attendre. Il connaissait mon grand-père qui semblait-il était un habitué et nous indiqua un terrain de libre pour la nuit à un kilomètre à peine de l'épreuve d'orientation. On s'y rendit après avoir prit quelque matériaux en plus, des chaussure de marche pour moi, les cartes du "rallye" et une bonne boussole au cas ou.

Sur place Marc déplia sa tante Quechua tandis qu'on se fit chier à monter la standard de mon papy. Mais en fin de compte le résultat était plutôt pas mal. Après ça on se mit en quête de bois pour allumer le feu immense qui nous réchauffa tous. Un peu plus tard on s'occupa du dîner alors que les plus vieux organisaient le départ de demain.

J'étais en train de manger quand je m'aperçus qu'Austin avait dégainé le chapeau de cow-boy. Je n’arrêtais pas de me dire qu'on était dans un remake de "Brokeback Mountain", et étrangement ça me faisait rire plus qu'autre chose.

- Alors les gamins c'est pas ça la vrai vie!

- Tu parles du portable qui capte plus! Parce que là je ne suis pas sûre.

- Rooh! Vous êtes des cas désespérant, mais en tout cas on s'est décidé pour demain. Je voulais que tu passes un peu de temps avec ton père............

Et merde je voulais tout sauf me retrouver avec lui durant 3 jours.

- Mais il m'a certifier que t'as mère se faisait un peu trop d'idées, c'est vrai que les bonnes femmes on tendance à tous dramatiser. Sous prétexte qu'on à d'autres chats à fouetter, elle en conclut que notre relation avec notre enfant et au point mort. Du coup tu passera c'est trois jours avec Marc, il s'y connais bien mieux que ton père je pense, comme ça les groupes seront mieux équilibré. Une bonne veille compétition entre les jeunes et gens mûre d'esprit.

-Pour ne pas dire les vieux, c'est ça?

- Marc!!

J'étais tout d'un coup super déçu, il ne voulait pas de moi. En fait ma première idée était la bonne il se servait de moi depuis le début, depuis que je l'avais laisser pénétrer dans mon intimité. Il avait assouvit sa pulsion du moment et ça s'arrêtait là. Il jouait pour toujours me jeter à la fin. 

- J'ai plus faim........ je vais me coucher.

Je les laissais en plan trop déçu pour rester parmi eux plus longtemps.

 

Plus tard dans la tante, à côté de Marc une pulsion bizarre me traversa le corps. Je me redressais un peu, Marc dormait sur le ventre l'air serein. Pour une fois qu'il n'avait rien tenter, c'est moi qui allais commencer. Je descendais la fermeture éclair de son duvet  jusqu'à que son entrejambe soit à ma porté. Je passais ma main dessus guettant sa réaction. Ce qui ne tarda pas!

- Hum! Je peux savoir ce que tu fais là.

- Tu ne sens pas!

-...........bien sûre que je sens..........ah! Pourquoi fais tu ça? 

- Je croyais que c'était ce que tu voulais...........

Il prit mon bras avec force et me retourna jusqu'à ce que je sois sur le dos et qu'il domine avec son corps la situation à 100%.

- Ne me tente pas Antonio, je sais que tu n'en as pas envie, pas réellement en tout cas. Ce que tu veux c'est de te venger de Austin. T'espères que ça le fera souffrir, et tu as raison je penses qu'il souffrira. Mais toi, si tu couches avec moi pour cette raison comment tu te sentiras après?

- Sale, je me sentirais sale. Mais tu n'as pas compris que c'est ce que je voulais. Je veux que tu me détruises, détruis moi avec ta queue ?!

Je prenais sa bouche avec force, l'obligeant à participer. De toute façon avec toute la bonne volonté du monde il n'aurait pas pu m'échapper. Je pressais son corps contre le mien, sentant son érection contre la mienne, qui grossissait de plus en plus tant que je visualisais dans ma tête la personne que je désirais vraiment. Je n'eu pas à le visualiser très longtemps qu'il était déjà là.

- Vous feriez mieux d'arrêter votre business là dedans, ou je serais dans l'obligation de vous séparer............Antonio! Faut que te parles, tu as 3 minutes.

Marc se dégagea rapidement, il ouvrit la moustiquaire puis la protection principale avant de s'engouffrer dehors et de faire face à Austin. J'hésitais à sortir parce que l'ambiance avait l'air meurtrière.

- J'ai appelé mon fils, non?

- Arrêtez de jouer au débile avec moi. Il veut plus vous voir ! Vous ne pouvez pas supporter qu'il passe du bon temps avec un autre mec. Vous lui gâché la vie, sale con.

- Ne me parles pas comme ça,  sinon on va avoir un gros problème tous les deux!

- Et vous allez faire quoi me frappez..

- Je ne m’abaisserais pas ton niveau le morveux.

- Moi je me suis déjà abaissé au votre. Comment dire.........Il s'approcha de lui, le regard sombre et voix trop basse pour que je ne l'entende. Votre mec suce comme un chef.

Je fus assez choqués par ce qui s'en suivit. Austin fonça sur lui et fit pression sur la poitrine de Marc. Il fût entraîné dans sa chute mais se prépara à dégainer les points lorsque je décidais je m’en mêler, à temps.

- Arrêtez, bande de gamins écervelés, grand-père dort juste à côté. Heureusement qu'il a le sommeil lourd.

L'évocation du grand-père les ramena à la réalité. Marc le poussa assez  violemment pour se dégagez et se relevez. Ce simple geste me mit dans une colère insupportable.

- Eh calme toi, ok ! Ne le touche plus jamais comme tu viens de le faire!!

- Merde, Antonio!! Ça te plaît de jouer les victimes et de t'en prendre au autres. Décides toi mais ne me reproches rien.

- Arrêtes de t'en prendre à lui. Il m'a choisit, ça s'arrête là!

Mais pour qui il se prenait celui-là, c'est pas parce que je le défendais qu'il allait pas s'en prendre plein la face lui aussi.

- Ferme-là!! Si je m'en prends à lui c'est parce qu'il sait ce que je ressens. Toi c'est pire, je te hais autant que je t'aime. Si je pouvais j'aimerais ne plus jamais avoir à faire à toi. Mais j'ai pas le choix...........J’avais les larmes aux yeux et la voix fébrile, c'était dingue. Laissez moi tous les deux, ce soir je veux voir ni l'un ni l'autre. Trouvez vous un endroit pour dormir mais sûrement pas dans cette tente.

Je rentrais et fermais rapidement les fermetures avant que l'un ne réplique.

- Bonne nuit !

 

Les deux adversaires se regardèrent un instant, jugeant qu'ils étaient peut-être allés trop loin.

- Si tu n'étais pas sorti on en serait pas là!

- Ne rejetez pas la faute sur moi vous aussi. Il a fait une très bonne description de vous.  Il est tombé amoureux et vous avez profitez de lui. Vous continuez parce qu'il n'est plus qu'une chose que vous considérez comme votre. J'ai vécu ce qu'il vit, je sais très bien ce qu'on ressent. Ce qu'il vit ne sera que le début d'un long voyage en enfer. Changer ça avant qu'il soit trop tard. En plus de ça vous l'avez élevé, il est certain qu'il vous aime depuis plus long temps qu'il le dit, ce sera d'autant plus dure..........pitié laissez le ! Je sais trop bien ce que ça fait que d'être au bout du rouleau et je n'ai que 19 ans. Il s'éloigna sur cette longue tirade. Au fait, je préfère le laisser seul, il aura assez à faire que de vous maudire toute la nuit. Alors ce soir je m'incruste dans votre tente.

- .............Je ne sais pas ce que cet homme t'as fait mais sois en sûre qu'il ne vivra pas la même chose. Je tiens à lui plus qu'a ma propre vie............et il est temps qu'il le sache..........

Marc s'arrêta, et fixa Austin une seconde. Sa réaction le surprenait. Il ne voulait pas le croire mais il sentait que pour une fois il était vraiment sincère. Antonio comptait plus pour lui qui ne comptait pour l'homme qu'il avait jadis aimé. Il s'apercevait qu'il venait de faire un transfert, et que même si leur situation ressemblait un peu à la sienne, leur histoire à eux était totalement unique: Il y avait un amour partagé et il s'en rendait compte qu'aujourd'hui. Austin venait de le dire, lui il serait toujours là.

-.............Alors prouvez le.

Marc entra dans la tente ou son grand-père dormait déjà avant d'être, quelques minutes plus tard suivit de Austin.

 

Je me levais assez fatigué, d'autant plus que n'avait pas beaucoup dormis. Trop pleuré ne menait rien car ce qui était fait n'était plus à refaire.

Je sortais de la tente, au milieu de la forêt ou tout le monde m’attendait déjà. L'ambiance était comme qui dirait très silencieuse. Il y en avait qu'un qui ne comprenait pas cette soudaine atmosphère.

- Bon déjà que c'est deux là ne s'adresse plus la parole, tu vas pas t'y mettre toi aussi. On peut me dire ce qui se passe et pourquoi j'ai hérité de deux compagnons d'infortune hier soir dans ma tente.

- Ça c'est de ma faute, j'avais comme qui dirait, deux virus encombrant qui s'accrochaient à moi. Je ne voulais pas risquer de contaminer les deux personnes qui t'entourent.

- Bon! Je n’ai pas le temps de comprendre vos petites entour loupes. Vous êtes tous les trois de générations trop compliquées pour moi. Mais pour l'instant il faut mieux se mettre en route pour atteindre les premiers points de repaire assez vite. Austin vient m'aider, on s'occupe de la tente.

- J'arrive, il faut que je te parle d'un truc.

On s'occupait Marc et moi de la partie droite du campement tandis que je regardais Austin en grande discussion avec Charles qui semblait l'écouter attentivement. Qu'est ce qui pouvait bien se raconter de si intéressant pour mon grand-père l'écoute sans dire un mot.

Je chargeais les derniers paquets lorsqu'on nous interrompit.

- Bon! Petit changement de programme, Marc tu passes avec moi. Les bonnes femmes on toujours raison, il faut les écouter. Ça ne te dérange pas Marc?

J’observais sa réaction, de toute façon il n'allait pas accepter. Il détestait assez Austin pour lui mettre des bâtons dans les roues. Ce qui m'arrangeait carrément.

-.........pas le moins du monde, c'est même mieux ainsi............comme ça j'aurais loisir de passer du temps avec mon papy d'amour.

- HAHA!! Très drôle, allez les gamins finissez de ranger.

Je n’en croyais pas mes oreilles et surtout mes yeux, Austin lui souriait et ochait la tête comme pour le remercier. C'était quoi  ce plan, il était hors de question que je passe c'est trois jours avec lui.........

- Eh! C'est quoi cette tronche, c'est pas ce que tu voulais ?

- Je ............

-  Fais lui confiance ok, je sais que ça doit te paraître bizarre mais ne te fie pas aux apparences. Moi je me suis accroché à ça et j'en ai payé le prix fort. Accorde lui une seconde chance. Je pense que ça en vaut peine, ok.

- Je ne sais pas...........

- Donne lui juste ces trois jours, tu verras après ce qui l'en est.

Je regardais Austin ranger ses affaires. Je n'avais plus vraiment de colère quand je l'observais quelques secondes de trop, il n' y avait que cet amour tenace qui restait. Mais comment être sûre que pour lui c'était pareil.

Marc n'était peut-être pas le gars avec qui j'avais envie d'être mais c'était un véritable ami. Il avait raison, ne fallait-il pas aller au fond des choses pour en voir le cœur net? C'est ce que je voulais savoir.

- Ok, j'irais avec lui..................

                                        __________________________________________________

 

Bon, je suis un peu triste j'approche de la fin!! Mais ça fait quand même longtemps que je suis sur cette histoire.

Il reste quand même les derniers chap!!

 

 

 

Par historyshare - Publié dans : Le lien paternel- terminée *-*
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  • 26/02/1989
  • Fan de yoai ,je me suis dis qu'il serai peut-être temps d'écrire mes fics!! EN ESPERANT QUE MES FICS NE SERONT PAS PLAGIEES, JE VOUS FAIS COMFIANCE!!!

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