Samedi 3 janvier 6 03 /01 /Jan 00:42

 Message de prévention pour ceux qui seraient choquer avant même d'avoir lu l'histoire. Je fais ça pour éviter les abus et pour sauver cette histoire. Donc voilà, si vous vous interessez de près à cette histoire et que vous lisez les chapitres au delà du premier vous verrez peut-être que c'est une histoire d'amour entre deux être consentant , qui passe par des difficultés pour avoir le droit de s'aimer, tout simplement. Si voulez en savoir plus il faut lire l'article dans notes de l'auteur "petit problème". Mais n'oubliez pas qu'avant tout c'est une fiction, pas complètement irréaliste mais voilà ce n'est qu'une histoire. Sur ce bonne lecture


-Eh, merde! Qu'est ce que je suis venu faire dans ce trou perdu.
Je secouais mon pied qui s'était prit une flaque de boue et m'accrochait à l'arbre pour m'aider à me hisser sur ce chemin qui montait de plus en plus.
- Attends un peu.......... je suis claqué là, on peu pas s'arrêter deux secondes ?!
- Antonio, on a reprit la route il y a peine une heure. On commence juste et tu es déjà fatigué.En plus, il n'est pas très conseillé de s'arrêter en pleine pente.
-  Mais j'ai faim et j'ai très mal dormi, on se demande  pourquoi d'ailleurs?
- Il faut absolument que tu me mettes tout sur le dos.
- Si c'est comme ça que tu le vois..........en attentant, aïe!! J'en peux plus, on est à la fin là, on peut s'arrêter en haut. De toute façon je ne ferais plus un pas une fois arriver en haut de cette pente.
- Ok, je cède cette fois ci. Mais je te préviens que j'ai l'intention d'être au premier point de raliment avant la nuit. Avec ou sans toi.
Il avait dit ça sur un ton si abrupt que n'osais pas répliquer, même si je ne comptais pas pour autant  le laisser imposer ses règles. Et c'était bien parti pour l'instant.
Austin posa son sac de randonné à terre et se posa contre un arbre ou il expira un bon coup. Cette montée des plus éprouvante qu'on  avait effectué pendant plus d'une demi-heure, ne l'avait pas épargné non plus.
Quant à moi je posais mes sacs, beaucoup plus léger, dont j'avais la charge et fouillais dans l'un d'entre eux pour en sortir deux sandwichs emballés dans du papier aluminium. Je lui en tendais un, mais il refusa d’un geste.
- Je n'ai pas faim. Mange toi, profite de ce dernier repas froid après c'est boîte de conserve à toutes les sauces.
- Tu veux te faire passer pour un homme généreux pour que je m'apitoie sur ton sort.
- Ce n'est qu'un sandwich, Antonio.
- Oui mais toi tu est tellement plus que ça, n'est ce pas ?!
- Je peux comprendre que tu es un tas de choses à me reprocher mais pourquoi t'acharner. Tu n'étais pas obligé d'accepter ces trois jours avec moi.
- Tu n'étais pas obligé de les réclamer non plus. Si tu t'inquiétais pour Marc.......il ne se serait rien passé. Tes plans cul pour te soulager  n'en n'auraient pas souffert. Peu importe combien ça peut m'affecter, du moment que tu prends ton pied.
Cette révélation un peu douteuse eu l'effet d'une bombe sur Austin qui se leva brusquement.
- Ok Antonio, là tu dépasse la limite! Tu peux me reprocher bien des choses, mais là tu vas trop loin. Il n’y a pas si longtemps tu avais encore une once de respect pour moi. Je ne sais pas ce qui t'a fait croire que ça devait changer mais t'as intérêt à régler ça. On a peut-être plus les même relations qu'auparavant mais tu me dois au moins ça, parce que j'ai fais des efforts pour toi. Je ne sais pas ce que tu t'es mis dans la tête mais je ne t'ai jamais considéré comme un objet et j'essaye de te le dire.......mais tu n'écoutes pas. Alors écoutes moi, là maintenant, le choix est simple: tu peux te barrer dès maintenant, appeler ta mère pour qu'elle te récupère, ou faire du stop j'en ai rien à faire, tu te démerdes! Ou alors on essaye de se conduire comme deux adultes et peut-être que c'est trois jours passeront plus vite. C'est bien ce que tu veux non?
  
Je crois que je ne l’avais jamais vu, autant parler qu'aujourd'hui. C'était impressionnant et je me sentais tout un coup tout minus face à lui. C'est vrai que je ne lui avais pas vraiment laissé le bénéfice du doute mais j'étais tout simplement pas près. Cependant, ce n’était pas non plus une raison pour le harceler, tant que je n'était pas sûre de ses intentions,  fallait que j'arrête de m'en prendre à lui. Mais la colère était souvent plus forte que la raison.
- Je........reste...........
- Je n'ai pas entendu!
- Je reste.
Il reprit son énorme sac à dos en main et me fixa sévèrement.
- Prends tes babioles, tu mangeras en route. Eh au fait, on devrait restreindre les dialogues tous les deux. Sauf si t'as quelques choses d'urgent à demander, tu l'a ferme s'il te plaît. Sinon j'ai l'impression que les choses pourraient bien dégénérer, une fois encore. Tu veux que ses trois jours passent vite, suis ma méthode et tu seras vite débarrassé de moi.
Le problème c'est que je ne voulais pas être débarrassé de lui. J'étais heureux de ses trois jours même si ça ne se voyait pas beaucoup, et plus depuis qu'il avait poussé son petit coup de gueule. Je ne pouvais m'empêcher de penser que ça le rendais très sexy et très désirable quand il s'en prenait à moi, mais je n'étais pas resté pour ça. Ca je pouvais l'avoir depuis le début si je voulais. Non, ce que je voulais savoir  c'est s’il était près à dire ce qu'il semblait avoir autant de mal à faire sortir. S'il était près à me dire que ce n'était plus qu'une simple histoire de cul tous les deux, qu'il y avait des sentiments réciproques. Je n’osais pas lui demander de but en blanc j’attendais que ça vienne de lui.


On descendait une pente assez raide quand mon pied percuta la pointe d'une grosse pierre à moitié ensevelit. Le choc me fit tressaillir et ma cheville se tordit  sur le coup.
- Aïïeee!!!!
- ANTONIO!!
Austin laissa tomber son sac encombrant, et remonta la pente qu'il venait de descendre pour venir me soutenir.
- Ça va ?!
- Oui.....Aië, ne me touches pas là.
J'avais les mains sur ma cheville, comme pour essayer de contenir la douleur entre elles. Austin essayait de les dégager pour voir les dégâts de mon inattention.
- Il faut bien que je regarde ce que tu as.
- Je n'ai rien....... ça va passer
Austin voyait bien que j'avais les larmes aux yeux, dû à la douleur qui ébranlait ma cheville. Il passa sa main délicatement dans mes cheveux puis il frôla ma joue avec lenteur comme pour me rassurer.
- C'est assez urgent pour que j'intervienne là.....
Voyant que j'avais un air toujours aussi septique il prit ma main dans la sienne.
- Fais moi confiance........... Je ne peux pas te laisser comme ça.
Son regard si apaisant me poussa à lâcher prise. Il me déchaussa avant d'examiner avec douceur ma blessure. Ces doigts étaient glacés, mais sur ma peau endolorie la douleur s'estompait légèrement.
- Je reviens.
Il redescendit à toute vitesse et revint quelque minutes plus tard avec ce qui ressemblait à une mini trousse de pharmacie. Il avait aussi deux bâtons dans les mains, dont j’ignorais leur utilisation dans l'immédiat. Mais si c'était pour diverses utilisations sado-maso, ce n’était pas vraiment le moment.
- Apparemment, ce n'est que superficiel. Tu t'es légèrement foulé la cheville. Elle risque de enfler un peu mais le plus important c'est que l'os n'est pas touché.
- Aïe! Doucement...........et depuis quand tu t'y connais aussi bien en médecine?
- C'est un bien grand mot. Tu ne te rappelles pas que j'étais dans les scouts. Tu as refusé d'y renter quand tu avais 8 ans. Je te l'avais bien dit que tu y apprendrais des choses. Et puis j'ai fait mon service militaire moi. J'étais très attentif aux cours de secourisme.
- Et qu'est ce que tu comptes faire avec tout ça.
- Un truc qui ressemblera à une attelle. Les bâtons et le bandage ma tiendront ta cheville, assez pour te déplacer avec mon aide bien sûre. Cet un peu idiot alors qu'on va arriver au premier point d'arrêt. L'endroit est magnifique d'ailleurs, tu jugeras par toi même.
Il appliqua les premiers soins comme il les appelait, et ma cheville fût bientôt emmitouflée dans un solide bandage. Il m'aida à me relever et pris ma chaussure qu'il m'avait enlevé pour mieux traiter ma blessure. 
Il soutenait à peu près la moitié de mon poids pour m'aider à descendre cette pente horriblement inclinée, mais finalement avec toutes les difficultés du monde on finit par arriver en bas.
Il remonta pour chercher la tente qui tenait sur le sac tandis que j'admirais le spectacle qui se dressait devant moi. Il y avait un lac grandiose, entouré partout de bois immenses et à l'arrière plan des montagnes imposantes qui faisait de ce paysage, une véritable carte postale.
- Alors ?
- C'est magnifique, on dirait presque un rêve.
- Voilà pourquoi on a payé aussi cher cette rando. C'est les petits avantages.
-...........tu crois qu'ils sont en avance sur nous.
- je ne sais pas........on verra bien le jour de l'arrivée. L'essentiel c'est qu'on arrive sain et sauf au lieu de rendez-vous dans 2 jour. Pour l'instant repose toi, j'installe le campement.

La nuit était tombée rapidement et j'attendais dans la tente et dans le froid que le sommeil arrive.
Juste un peu avant on avait dîné, dans un silence religieux. On avait vidé la boîte de ravioli comme des morfales et peu à près, épuisé, je décidais d'aller me coucher. Austin m'avait déniché une longue branche très résistante qu’il avait trouvé dans les feuillages. Elle me permettait de me déplacer sans trop de mal en posant très lentement à chaque pas, mon pied qui n'avait pas tarder à gonflé (je le ressentais malgré les bandages). Pour les courtes distances ça faisait l'affaire.
J'avais sommeil mais le froid m’empêchait de fermer les yeux. Je m'étais une couche en plus, une grosse polaire pour me tenir chaud lorsqu’Austin rentra à son tour dans la tente.
- Tu ne dors pas encore.
- Je te signale qu'il fait un froid de canard.............
- Et tu n'arrives pas à dormir quand il fait froid.
- oui c'est ça..............
Je l'entendis fouiller dans son sac et je sentis un tissus épais me recouvrir de la tête au pied.
- J'avais prévu le coup.
Je me retournais vers lui, les joues bouillantes. Je rougissais mais il faisait trop sombre pour qu'il le voit.
- T'as pris une couverture en rab pour moi?
- ........j'ai toujours ces petits réflexes qui me poussent à prendre soin de toi.
Je repris ma position initiale, celle qui lui faisait dos, trop gêné et trop heureux de cette petite attention.
Il se changea discrètement et se glissa dans son duvet qu'il trouva glacé, ce qu'il signifia par une petite plainte à voix haute.
- Il fait froid dans ce pays.
 - On ce demande réellement si c'est l'été ici.
- Moi aussi je commence à douter. Disons que les nuits sont plutôt froides.
- Tu veux dire glacées..........euh, si tu veux tu peux te mettre sous la couette.
- ...........Ça ira, temps que tu es au chaud c'est le plus important.
Il était au petit soin ce soir. Ce n'était pas pour me déplaire et mon corps lui, semblait s'agiter dans tous les sens.
- Tu trembles, Antonio. T'as toujours aussi froid ?!
- Non, ça va mieux............ça doit être nerveux.
Ni une ni deux je le sentis s'approcher de moi et m'entourer de ses longs bras musclés. Il en avait profité pour passer sous les draps et à présent on avait l'air deux saucisse collés l'une à l'autre et coincés dans leurs emballages.
- Ça va mieux.
- Ouais,les tremblements s'arrêtent........on dirait que mon corps t'obéit.
Il se rapprocha un peu plus et prit l'une de mes mains dans la sienne. 
-............... dors maintenant.
Cinq minutes plus tard je m'endormais au creux de ses bras, enveloppé par sa chaleur corporelle tandis qu'il continuait à veiller sur moi.


Le lendemain matin je fus réveillé par un soleil radieux. Il était dix heures et il faisait assez bon pour que je retire ma polaire. Je sortais de la tente et pris mon bâton qui me servait de canne.
Austin était dans l'eau, une eau turquoise en pleine montagne. Je n’avais jamais vu ça. Il me vit et me fit un large sourire.
- Ta cheville va mieux.
- Ouais, elle me lance moins. Ton idée de mettre un sac d'eau froide sur la contusion toute la nuit, c'était une bonne idée. Je me déplace plus facilement.
- Je vois ça. Tu devrais en profiter et venir faire une petite trempette histoire de te laver. L'eau est très bonne, profite en avant que je te remette un bandage.
Je n'hésitais pas une seconde et je me déshabillais rapidement. J'allais même enlever mon boxer quand Austin  m'arrêta.
- Tu n'as peut-être pas besoin d'aller aussi loin.
- Oh......désolé pour moi "laver" rime avec "à poil".
- Mais ne t'excuse pas, ce n'est sûrement pas moi qui allait me plaindre.
Je souriais, mon premier véritable sourire du voyage. Je laissais ma longue canne à terre et Austin prit le relais. Il m'aida à rentrer dans l'eau et lorsque je fus à moitié immergé il m'abandonna pour faire quelques longueurs. Quand à moi je ne pouvais plus bouger. Ma cheville me lançait à nouveau. Et chaque mouvement me le rappelait.
- Austin!
Il s'arrêta dans l'instant.
- Je n’arrive pas à bouger, ma cheville s'habitue pas au changement brutale de milieu.
Il s'approcha pour me faire sortir sans doute, mais je l'empêchais.
- Non, la douleur est supportable je veux juste que tu me passes  de l'eau sur le torse et dans le dos. Que tu me laves un peu.
Il hésita un peu, je voyais que ça le gênait, mais il consentit tout de même à exaucer ma requête..
Ces doigts mouillés s'étalaient sur mon torse avec douceur, puis sur mon ventre à la limite de mon bassin. Il ne résista pas l'envie de se rapprocher et son corps se cola au mien. Je penchais ma tête, il passa sa main tremper sur ma nuque puis sur mon dos qu'il caressa lentement, appréciant certainement la douceur de ma peau qui réagissait à chacun de ces frémissements causer par ses douces tortures. D'ailleurs il devait le sentir, j'étais déjà dur au niveau de l'entre jambe.
Son regard qui reflétait un désir évident fixait ma bouche avec envie mais c'est moi qui pris l'initiative de prendre le contrôle de la sienne. Il accepta rapidement l'intrusion de ma langue en la léchant et en la suçant successivement. Ces lèvres s'accrochaient aux miennes et me dévoraient presque mais toujours avec douceur pour ne pas trop brusquer mon corps et ma cheville blessée. J'avais mes mains sur ses fesses et je les caressais avec vigueur tandis qu'il se contentait de frôler avec sensualité mon dos.
J'arrêtais de l'embrasser pour lui faire état de ma condition qui devenait de plus en plus incontrôlable.
- J'ai envie que tu me prennes Austin.............je voulais pas aller aussi vite mais tu le sens toi même que j'en peu plus. Tu me rends dingue je peux pas résister.......
Il avait du mal à reprendre son souffle, ça lui faisait toujours ça quand il était excité.
- .............Attends un peu avant............ tu sais à quel point j'ai envie de toi et tu peux pas savoir à quel point ça me fait mal de me retenir de bander surtout quand tu prononces mon nom comme ça. Mais si je laisse mon pénis prendre le contrôle, je ne pourrais pas te dire tous ce que je dois te dire avant. Après ça si tu le veux encore je te ferais l'amour comme jamais auparavant, mais accorde moi ces quelques minutes.
Me "faire l'amour", c'était un terme tellement cérémonial que ça ressemblait presque à une déclaration.
Je hochais la tête en signe d'acceptation.

Il m'aida à sortir de l'eau et on s'essaya quelque mètres plus loin.
-Vas-y, je t'écoute.
J'étais anxieux, même si c'était ce que j'attendais - enfin ce que je croyais attendre-  l'entendre  je savais que ça allait me faire comme une grosse bombe qui éclate. Mon coeur battais à une vitesse folle et je ne pouvais plus m'empêcher de rougir. J'avais les joues toutes rouges mais cette fois y il le vit.
- Eh...........arrêtes de rougir, tu ressembles à un feu rouge.
Je tournais la tête, plutôt gêné.
- Si c'est à cause de moi............je trouve ça plutôt mignon.
Je souriais mais je le vis tout d'un coup prendre un air très triste qui me mit presque la larme à l'oeil.
- Je vais tout te dire.......mais tu risques d'avoir une mauvaise image de moi.......... enfin je ne sais pas ce que tu en penseras mais......
- Vas y, racontes?!
- Tu sais toutes ces années n'ont pas été simple pour ta mère et moi. On a traversé beaucoup de choses  quand on était jeune.......... Ça n'a pas trop d'importance en fait, mais l'essentiel c'est que quand j'ai rencontré ta mère, j'en suis tombé éperdument amoureux. J'étais près à tout pour elle et...........c'est pour ça que je t'ai adopté. Et pour être sincère aujourd'hui...........je le regrette infiniment.
- Ouais je sais à cause de notre histoire, c'est sûr que.............
- Ce n'est pas à cause de ça Antonio. Crois tu réellement quand tant que père j'avais le droit de faire ça.
- Tes sentiments ont évolué c'est tout, c'est ma faute je sais...........
- Non  Antonio, je n’essaye pas de me trouver des excuses mais  je ne crois pas que les sentiments d'un père évoluent comme ça, ce n'est pas ça. Si je t'avais aimé comme un véritable père rien de tout ça ne se serait produit.
- Qu'est ce que tu veux dire?
-........... Je ne t'ai jamais aimé comme un fils.
Le coup fut plus rude que je ne l'imaginais. Je n’étais pas en colère. D'ailleurs pourquoi le serais-je? Il n'y avait plus de sentiments père fils entre nous et ça depuis plusieurs mois, enfin c'est ce que je croyais. Mais je ne pouvais pas effacer 17 ans d'un coup alors qu'il avait toujours été la figure paternelle pour moi.
- Je sais que ce n'est plus trop d'actualité aujourd'hui mais je te devais la vérité. Parce qu'avec cette histoire j'ai cru devenir fou.........dis toi que je t'aimais énormément mais ce n'était pas l'amour d'un père.
Au début je croyais que j'étais trop jeune pour ressentir cet amour. Mais j'ai eu la chance d'assister à des cours pour papa débutant, tu devais avoir un an à l'époque. Et  pour tout te dire je ne m'étais pas beaucoup occupé de toi durant cette année. T'es grands-parents faisait  pression pour que je me reprenne en main sans quoi je perdrais ta mère. Elle, elle ne disait rien parce que elle se croyait redevable du choix que j'avais fais, celui de t'adopter. Pour le reste elle me pardonnait tout. Ils m'ont donc prit des cours pour papa débutant. Et c'est là que j'ai compris que je n'avais pas d'amour filial pour toi, tu étais comme le fils d'un autre........ Les autres pères étaient tellement différents de moi. J'étais distant, presque froid et il m'a fallut du temps pour ne serait-ce qu'apprendre à changer une couche. Mais à partir de ce moment j'ai quand même décidé d'être plus présent pour toi et ta mère. Et j'en étais tellement amoureux que je voulais absolument sauver notre couple. T'a mère t'adorais, si elle n'avait pas été aussi courageuse pour apprendre un métier elle aurait passé tout son temps près de toi.
Quoi qu'il en soit les années ont passé à une vitesse incroyable et tu as grandis très vite. Pour toi j'étais ton père et tu étais un gamin extra, comment ne pas s'attacher. J'ai su qu'il fallait absolument être le père que tu voulais que je sois. Je t'embrassais, te câlinais et jouais avec toi aussi normalement que possible. T'a mère était ravit que l'épisode "bébé- blouse" me soit passer et que j'assumais enfin mon rôle de père.
Mais je n'avais pas vraiment changer, c'est juste que j'adoptais un nouveau rôle : celui du protecteur. Je devais être là pour toi, c'était comme une mission..........je te voyais comme le fils d'un ami que je devais protéger. Et ce sentiment s'est accru quand Célia est venu au monde. Ce n'était plus du tout la même chose, Célia était une partie de moi, pour qui j'aurais donné ma vie sans hésiter en temps que père.............. Je sais que je te fais beaucoup de mal. J'aurai mille fois préféré que tu vives avec un homme qui éprouve ce que j'éprouve pour Célia, l'amour d'un père; Ce lien paternel je n’ai pas pu éprouver pour toi.
Il était près à fondre en larmes et ça se ressentait dans sa voix. J’avais mal pour lui, il me communiquait sa tristesse.
- Pourquoi.........tu me racontes tout ça......
- Je ne veux pas que tu te reproches quoi que ce soit.
- De quoi tu parles......
- Tu n'as rien provoqué Antonio.........pas il y a 6 mois en tout cas. Tu crois vraiment que tes petites séances d'excitations en début d'année on réveillé quelque chose d'aussi fort que ça.
- Aussi fort que quoi?
-................Je suis amoureux de toi Antonio, et je pense que ça ne date pas d'hier..........
 J'étais surpris sur le coup -même si je m'y attendais, allez comprendre- mais tellement heureux en même temps. Je ne pouvais rien répondre parce que toutes ses confidences c'étaient un peu beaucoup. Mais ce « ça ne date pas d’hier » trottais dans ma tête.

- Je crois que tout à commencer quand tu avais  13 ans. On avait une relation plutôt fusionnelle, j'avais établi un lien de copain copain entre nous, je ne t'engueulais jamais à l'âge de tes premières conneries. Je trouvais que ce n'étais pas très légitime de ma part heureusement que tu étais plutôt du genre calme.Ta mère désespérait,  mais même après tant de temps je n'arrivais pas assumer un rôle complet. Et t'engueuler faisait partie de cela. 
J'aimais bien cette phase qu'on traversait sans savoir sur quoi ça déboucherait. Mais un soir les choses on évoluer plus vite que je ne le pensais. Je marchais dans le couloir et j'ai vu de la lumière dans ta chambre, tu y étais mais tu t'étais endormit sur le livre que tu lisais. Tu était tout mignon et je me rappel que tu faisais déjà beaucoup plus que ton âge en ce temps là. Quoi qu'il en soit j'ai voulu retirer le livre sur lequel tu t'étais écroulé et te replacer correctement dans ton lit. J'ai dû me rapprocher trop près parce que s'en le vouloir tu m'a attrapé comme un nounours et tu m'as.............
- Embrassé.........
J'avais chuchoté cela tandis qu'il continuait à se justifier.
- Tu était endormi alors j'imagine que tu devais rêver d'une de tes camarades de classe. Cette histoire m'a pas mal chamboulé  et j'ai commencé à te voir différemment. Ce n'était pas  physique et d'ailleurs j'ai décidé de prendre mes distances avant de savoir si ça pouvait aboutir à cela, tu n'avais que 13 ans. Heureusement, le prétexte de ma création d'entreprise tombait plutôt bien.
-........................
- Je sais que tu dois trouver ça étrange et assez malsain. Crois moi, il m'a fallut du temps pour accepter ces changements. Jusqu'à aujourd'hui j'ai des milliers de doutes qui me traversent l'esprit.
- Je ne sais pas..............ça dépend si tu considère que c'est aussi malsain q'un  gamin de 13 ans qui découvre son attirance pour un homme qu'il considère comme son père.
- .......... répètes?
- Je ne dormais pas ce soir là........... 
 
                   ____________________________________________________________

Finalement je crois que je posterais la fin mercredi, dans ces zones là. Alors j'ai décidé de mettre ce chapitre histoire de faire patienter. Beaucoup d'explications et pas beaucoup d'actions vous me direz.
Ouais mais je pense qu'une bonne explication ça fait pas de mal quelque fois, et je crois que c'est necéssaire pour comprendre la suite et même l'histoire tout entière pour certains^^
Donc vers la fin de la semaine:  dernier chap+ Epilogue et questions-réponses.
Si vous en avez n'hésitez pas.

Par historyshare - Publié dans : Le lien paternel- terminée *-*
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  • 26/02/1989
  • Fan de yoai ,je me suis dis qu'il serai peut-être temps d'écrire mes fics!! EN ESPERANT QUE MES FICS NE SERONT PAS PLAGIEES, JE VOUS FAIS COMFIANCE!!!

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