Jeudi 15 janvier 4 15 /01 /Jan 17:32

 Message de prévention pour ceux qui seraient choquer avant même d'avoir lu l'histoire. Je fais ça pour éviter les abus et pour sauver cette histoire. Donc voilà, si vous vous interessez de près à cette histoire et que vous lisez les chapitres au delà du premier vous verrez peut-être que c'est une histoire d'amour entre deux être consentant , qui passe par des difficultés pour avoir le droit de s'aimer, tout simplement. Si voulez en savoir plus il faut lire l'article dans notes de l'auteur "petit problème". Mais n'oubliez pas qu'avant tout c'est une fiction, pas complètement irréaliste mais voilà ce n'est qu'une histoire. Sur ce bonne lecture



  
-La nuit tombait et notre tente minuscule était installé, dans ce vaste paysage depuis près d'une heure.

Sa main détachait un à un les boutons de ma chemise et  sur chaque parcelle de mon corps dénudé il y déposait d'infimes baisers, presque imperceptible. A chaque baiser j'avais le droit à une question.

- Alors comme ça tu ne dormais pas.
Je lui caressait les cheveux en l'observant s'attaquer à ma boucle de ceinture.
- Tu dis ça mais si je n'avais pas joué les endormis cette histoire aurait pu très mal finir n'est ce pas?
Il s'arrêta un instant, se redressa et vint déposer un baiser sur mes lèvres.
- De tout façon on ne revient pas sur le passé. Ce qui est important.c'est ce qu'on vit là maintenant.
- Alors continue ce que tu venais de commencer.........

Je crois que c'était évident,'on était enfin près. Ça nous avait fait un bien fou d'arrêterde se mentir et de dire tout ce qu'on avait sur le coeur. Il pensait que me révélerses sentiments me détournerait de lui. C'est vrai que sur le coup tu ne sais pas vraiment quoi ressentir. Mais il ne m'avait rien volé. Bon nombre de pères n'assumaient pas leur rôle, moi j'avais eu mieux que ça. Un homme qui même s'il ne me considérait pas comme son fils, c'était occupé de moi du mieux qu'il pouvait. Je n'avais jamais eu l'impression de manque. Et là j'avais eu la chance de tomber amoureux cette homme à qui je devais tout. Et c'est clair que ça ne datait pas de cette année. 

C'était juste un peu après  notre dernière visite aux grands-parents. Je crois que je ne m’étais jamais autant amusé avec lui que ces vacances là. On était plus proche que jamais et je me rendais compte qu'il me  manquait constamment et que je m'ennuyais ferme dès qu’il n’était pas là.
 Le soir du baiser j'avais passé ma journée chez un ami. Il y avait deux filles et l'une d'entre elle m'avait embrassé. Aussi étrange que cela puisse paraître, c'était mon premier baiser et la seul chose à la quel je pensais c'est qu'est ce que dirait mon père si je lui faisais pareil? Je voulais juste essayé, ma mère le faisait bien elle. Je savais bien je n'avais pas le droit, mais d'une part j'en avais envie et de deux je comptais le faire sans que cela paraisse bizarre. je ne savais pas encore comment faire mais cette idée  ne me quittait plus.
Donc le soir ou il était entré dans ma chambre j'avais jugée le moment propice pour assouvir ma pulsion. Et je n'avais pas regretté sur le coup, ça n'avait plus rien avoir avec le baiserde ma première partenaire. Quand ma bouche c'était posé sur la sienne j'avais ressentit un frisson intense me parcourir de la tête au pied. J'avais dû  travaillersur moi pour rester convaincant et ç'avaitplutôt bien fonctionné, mais les semaines passaient et j'avais remarqué un net changement. Il nous disait que son nouveau projet professionnel l'obligeait à se tenir loin de nous quelque temps mais ça avait durée des années ses absences à répétition et moi j'étais convaincu que c'était de ma faute. Alors pour essayerde retrouver cette relation si spéciale qu'on entretenait je m'étais forcé à oublier toutes ces idées bizarres. A la longue ça avait marché.............. Mais ça n'avait pas provoqué une réelle amélioration entre lui et moi. Jusqu'à ce fameux vendredi, dont vous connaissez tous la suite...............

- Ah.....Ah! Continue!

Sa langue léchait de haut en bas ma verge tendue, tandis que son majeur et son index me pénétraient de plus en plus profondément. Je me cambrais à chaque mouvement tandis que mon corps tout entier commençait déjà à suer de plaisir. Il s'attarda sur mon gland qu'il exista jusqu'à en plus finir avec le bout de sa langue jusqu'à ce que mon sperme jaillisse et qu'il marque légèrement son visage bien proportionné. Il s'essuya le coin de sa bouche avec son doigt qu'il me demanda de sucer pour faire disparaître les traces.
Il me tourna sur le côté, ce auquel je ne m'attendais pas vraiment.
- Tu veux le faire dans ce sens?
- Non, je veux te regarder dormir les fesses à l'air............Idiot j'ai pensé que ce serait mieux pour ta cheville.
Il se redressa un peu, se me mit dans la même position et se colla à mon postérieur. Je sentis et entendis sa boucle de ceinture sautée et quelque instant plus tard son pénis était contre mes fesses nues alors qu'il se masturbait pour augmenter  son érection que je pouvais déjà sentir très distinctement. Il souleva ma jambe bien portante pour avoir une meilleure vision du "point d'entrée" si j'ose dire.
- Je ne peux malheureusement pas me retenir quand je te fais l'amour........Ah!
Son pénis s'introduisait dans mon anus avec une douceur bien calculé. 
- Ah!
- J'ai peur que mon empressement me fasse faire un mouvement trop brusque et empire ta blessure. Cette position est la meilleure.................
Alors qu'il maintenait ma jambe son corps bougeait contre le mien, qui suivait la cadence à chaque coup de rein qui me remplissait chaque fois un peu plus profondément. J'appuyais ma tête contre son torse tandis que ma main se cramponnais à son bassin de plus en plus fortement au fur et à mesure que ses vas et viens s'intensifiaient.
- Ah!Ah..............
Je redressais la tête et la tournait légèrement pour voir son visage secoué par l'excitation de me prendre à répétition.
- Embrasse moi..........
Je n'eus pas besoin de répéter que sa langue s'introduisait dans ma bouche, se mélangeant à la mienne dans des échanges de plus en plus sensuelles.
Nos corps ne faisait plus qu'un, plus que toutes les autres fois ou on s'était livré à des rapports sexuels.C'est la première fois qu'on faisait l'amour en connaissance de cause : on était amoureux.
Je jouissais dans ses bras mais il n'avait pas l'air d'en avoir assez. Il prit mon pénis en main qu'il masturba quelque seconde avant que je ne bande à nouveau.
- Il va falloir être un peu endurant mon chéri.............
- Si tu m'appelles comme ça à chaque fois..............Il n' y a aucun problème.
Sa main passa sous la mienne et se plaqua sur mon ventre et le maintint avec fermeté. Il me pénétra de nouveau avec plus de vigueur. On y allait avec tellement d'ardeur qu’Austin s'écroula sur le dos m'entraînant dans sa chute. Il maintenait mes reins avec ses deux mains pendant que je continuais, tout de même épuisé - à cause les 4 Km qu'on avait dû se taper dans la journée- à remuer mes hanches contre son bas ventre, absorbant son pénis avec lenteur dans de derniers coup de reins jouissif avant qu'on ne se laisse retomber, tous les deux satisfaits par nos ébats amoureux.

- Et maintenant?
20 minutes plus tard j'étais couché contre son torse à moitié dénudé, lui aussi portait une chemise entrouverte. 
J'étais là silencieux, pendant que sa main caressait ses abdos, à me demander: qu'est ce qui vient après ces trois jours?
- Quoi?
- J'ai l'impression que le nous dans tout ça t'as du mal encore............
- Eh! Du calme j'avais compris............je savais que tu réagirais au quart de tour.
Je le frappais, vexé qu'il se moque de moi alors qu'il riait heureux, de voir combien je tenais à lui.
- Tu ne réponds pas à ma question.
- Vois-tu j'y ai réfléchi................et ça ne va pas être simple.
- Ca, je le savais déjà.
- Avant tout je veux préserver ma fille.............et ta mère qui ne mérite vraiment pas ça.
- Ouais.
- il me paraît évident qu'il va falloir agir par étapes. Et la première d'entre elle: se sera de demander le divorce.
On ne se voit plus je suis constamment en déplacement et elle de plus en plus. Les choses on changé de toutes façon. C'est ça l'inconvénient de se marier jeune. Il faudra laisser du temps, beaucoup de temps. Le temps que ta mère aie construit sa vie et que ta soeur mûrisse. Et en plus de ça, Il nous faudra faire quelque chose d'assez dure pour elles mais d'essentiel pour nous.
- Abandonner tes droits parentaux...........
- Hum! Je crois que c'est la partie la plus compliquée. C'est pour ça que je veux attendre. Il est impossible de tout faire en même temps même si on voudrait que tout aille vite.
- C'est sûre qu'on a pas choisit la solution la plus simple.
- Ne dis pas ça. Si tu crois qu'on fait une erreur autant tout arrêter ici.
- Je me disais juste que nous deux dans tout ça. Notre histoire ne sera jamais vraiment officielle.
- Je veux que tu vives avec moi après le divorce, mais sans que ta mère le sache. Sinon s'en sera finit de nos petites cachotteries.Il faut qu'elle croit qu'on se déteste assez  pour qu'elle accepte que j'abandonne ma tutelle sur toi. Je sais qu'elle ne cautionnera jamais ça mais si tu te montres assez convaincant elle acceptera. Mais tout ça se fera lorsque qu'elle ira mieux, qu'elle sera peut-être de nouveau en couple avec un homme bien pour elle cette fois-ci. Ne t'inquiètes pas, pour l'instant concentrons-nous sur cette première partie, le reste suivra son cours.
Je me serrais un peu plus contre lui, passant mes bras autour de lui.
- Tu as l'air d'avoir tout prévu............j'ai confiance en toi donc je ne m'inquiète de rien.
Ça main caressa ma joue avec douceur, il souriait.
- Je t'aime.
- Bah! Heureusement.

Le lendemain on avait un peu traîné dans la tente, histoire de se faire des bisous un peu partout, avant de se remettre en  route. Après les 7 kilomètres du premier jour et les 4 d'hier il n'en restait plus que 5. Le chemin était un peu plus long que celui d'hier mais bien plus facile. Hier on avait galérer avec ma cheville et on avait mis deux fois plus de temps mais on avait réussit à rallier le deuxième point de reliment. Aujourd'hui ma cheville allait beaucoup mieux. Elle avait pratiquement désenflé et je pouvais presque me déplacer sans aide.
On admirait le paysage ensoleillé tout en se tenant la main et en s'arrêtant quelque fois pour s'embrasser langoureusement, complètement coupé du monde.
A l'heure du déjeuner, on aurait dit un pique-nique d'un couple fraîchement marié, totalement fou l'un de l’autre. Pathétique! Mais tellement plaisant. On se nourrissait mutuellement avec la main ou la bouche, enfin en ce qui concerne les fruits.
On s'embrassait à n'en plus finir oubliant presque qu'il fallait terminer la course. Mais on était pratiquement sûre qu'on avait déjà perdu et qu'il devait déjà nous attendre. Sauf s’ils étaient tombés dans un ravin ou une crevasse, c'était notre seule chance.

On atteignait la dernière ligne droite, je voyais déjà l'immense bâtiment en bois qui servait d'auberge pour les alpinistes.
- Ouais, ça y est!  Dépêchons nous, il fait froid aujourd'hui, j'ai besoin de chaleur!
Jen'eus pas même l'occasion d'accélérer la cadence qu'il prit ma main et m'attira vers un coin isolé contre un arbre derrière un buisson.
- Eh!
- Tu m'as dis que tu avais besoin de chaleur, non?
Il m'embrassa en laissant tomber son sac et je fis de même. Je m'accrochais à son coup tandis qu'il retirait mon jeans et fit glisser les siens. On était déjà plus qu'excité, c'était sûrement dû à la complexité de l'endroit et le temps qui nous limitait au strict nécessaire .Il  souleva l'une de mes cuisses et me pénétra d'un coup sec. Malgré notre soirée plutôt agitée, cette pénétration rapide n'était pas totalement indolore. Mais quelques minutes plus tard je gémissais déjà de plaisir. Et ses coups de vas et viens de plus en plus rapides et me compressaient de plus en plus  entre lui et l'arbre.  Cette situation, fallait bien l'avouer m'excitait drôlement et ne me fallut pas très longtemps avant de jouir et d'éjaculer dans ses bras.
Il m'embrassa une dernière fois avant de se rhabiller.
- Allez! C'est parti.

On eu même pas besoin d'entrée pour vérifier, qu'ils étaient déjà là dehors, Marc entrain de fumer une cigarette tandis que mon grand-père rassemblait ses affaires dispersés.
- Regardes qui arrivent.
- Vous voici enfin, les perdants!!
- Ah, ah, ah!! Vous êtes là depuis longtemps?
- Depuis un bail, notre voiture est avancée, on attendait plus que vous. 3 heurs de retard!! Alors qu'on s'était dit avec Marc qu'on allait y aller tranquille pour équilibrer les forces. Qu'est ce que vous avez fait pour traîner autant.
- Rien je t'assures, ton petit- fils s'est juste fouler la cheville. Mais on est bon joueur, alors félicitation.
- Ouais.........félicitation.
- Merci mais commençons à charger la voiture. Vous aurez un gage une fois arrivé à la maison.
Marc s'approcha et passa sa main autour de mes épaules. On se mit un peu à l'écart.
- Alors? Comme dit papy, Qu'est ce que vous avez fait  pour traîner autant?
- On te l’a dit non? Je me suis fouler la cheville.
Je sais ce qu'il essayait de faire, mais il n'en saurait pas plus.
- C'est ça, moi je crois plutôt que vous n'avez pas tout perdu dans l'histoire...........Vous avez su combler ses 3 heures de retard, bien comme il faut hein?
Je repensais à la petite scène contre l'arbre, il y a peine 30 minutes de ça. Je ne pouvais pas m’empêcher de rougir et de sourire.
- Pffff! Pervers, je le savais.
On rigolait en se dirigeant vers la voiture nos sacs en main.

Quelques heures plus tard on était de retour  à la maison. On sortait de la voiture et  Il faisait déjà nuit, on se mit tous d'accord qu'il fallait mieux rentrer quitte à ne décharger la voiture que demain. On passait par le garage, Charles et Marc nous emboîtait le pas. Austin me fit un petit signe pour qu'on les laisse avancer. Je m'arrêtais discrètement mais Marc remarqua notre désir de s'isoler un peu.
- Allez-y ! J’inventerais un truc. Soyez pas trop long je ne sais pas si je les retiendrais très longtemps.
Austin le remercia et on resta quelque instant dans le garage.
- ..........Ca va aller!
- Ouais.............j'ai un petit noeud à l'estomac, mais ça va passer.
- Dis toi qu'on ne sera pas toujours obliger de mentir.........c'est un mal nécessaire.
- Ouais mais ça risque de durer longtemps, j'ai peur qu'elle ne s'en remettent pas.
- Les femmes de cette famille sont fortes. Elles nous détesteront c'est presque certain mais un jour elles comprendront.
Il se leva de la petite table ou il était assis et me prit dans ses bras.
- Tu devines que je n'ai pas fais ça juste pour te parler.
- Je me disais bien, gros obséder que tu es...........
- Je suis désolé, mais trois heures sans t'embrasser mon ange, c'est carrément de la torture.
-  Alors qu'est ce que t'attends.
Ses lèvres unifiées se posèrent sur les miennes entrouvertes. C'était un baiser doux et passionnel à la fois, qui symbolisait tout simplement l'amour qu'on éprouvait l'un pour l'autre. Un amour qui je l'espérais se consoliderait avec le temps malgré toute les épreuve qu'on avait vécu et celles qu'on s'apprêtait à vivre.
Quelques minutes plus tard on remontait à la surface. Tout le monde était déjà rassemblé dans le salon. Les rires fusaient et on ne sait pourquoi mon grand-père couvrait ma mère de baisers.
Lorsqu'ils nous vivent, un silence religieux se fit. C'était effrayant on aurait dit que quelqu'un était mort.
Je vis Marc un peu à l'écart qui évitait de me regarder, cependant je réussis à capter son attention pendant quelques secondes. Il avait un air si désolé que j'en aurais presque pleuré.
- Maman, je peux le dire, s'il te plaît.
- Karine qu'est ce qu'il y a, pourquoi vous tirez tous une tête d'enterrement.
Ma mère s'approcha d'Austin, le visage fermé et puis tout d'un coup elle lui sauta dans les bras. Tout le monde se mit à rire au éclat sauf Marc qui restait désespérément figé. Mon coeur fit des bonds, je savais que quelque chose n'allait pas.
- Dis- moi Karine, qu'est ce qui vous rend si joyeux.
- Mon amour.................. on va avoir un bébé!
A cet instant précis quelque chose c'était rompu en moi, je ne sais pas très bien ce que c'était mais c'était proche de la vie.
Austin était tout aussi déboussolé, je le vis prendre ma mère dans ces bras presque comme un automate, ce qu'elle devait sûrement prendre pour de la surprise car elle n'avait aucune idées des sentiments qui lui passaient par la tête. Moi j'en avais une vague idée parce que je ressentais à peu près la même sauf que c'était décuplé par 10. Je ne fis quelque pas en arrière jusqu'a ce qu'un meuble, m'empêcha d'aller plus loin. Je m'appuyais dessus j'avais du mal à respirer et une larme s'écoulais sur ma joue sans que ne je ne puisse la retenir. Je n'avais pas remarqué que ma mère s’était approchée alors qu'Austin se faisait félicité par mes Grands- Parents.
- Mon chéri!! Regardez mon grand garçon, est ému que sa maman lui mette encore sur le dos un petit frère ou une petite soeur.
L'assemblé se mit à rire à part Austin et Marc qui affichait un sourire contraint.
- Non, je suis heureux...........
Je crois que je ne m’étais jamais senti aussi mal quand mentant à cette seconde là.
- Je le sais mon chéri, que derrière tes airs de grand garçon, se cache un grand sensible. Tu sais c'est un bébé de l'amour qu'on attendait depuis  très longtemps, avec trois enfants on sera vraiment la famille idéal.
 Elle me prit dans ses bras. Mais mes larmes ne coulais pas j'étais trop assommé pour ça. Je voyais Austin qui me fixait mais sans vraiment le voir j'étais ailleurs, je ne ressentais presque plus rien. 
Elle me lâcha et tout ce petit monde se dirigea vers le salon. Charles lui faisait les recommandations habituelles, genre plus d'alcool et finit la cigarette. Je suivais le mouvement, Austinqui était resté un peu en arrière voulut m'arrêter un instant en tendant son bras mais je le repoussais doucement, sans un mot et rejoignais les autres pour dîner.
La soirée passa à une lenteur que je jugeai extrême. Se forcer à rire ou à sourire aux années doctes des différentes naissances ce n'était vraiment pas ma tasse de thé en ce moment. J'étais toujours aussi mal à l'intérieur et je n'avais qu'une hâte : quitter cette table pour m'enfermer dans une pièce, pour vu que je sois seul.
 
Deux heures plus tard tout le monde était monté se coucher. IL n'y avait plus que Marc et moi devant la télé, cette fois-ci ce 'était pas un porno juste une émission très conne genre "Secret story". On ne disait rien, sûrement qu'il voulait me dire un mot, tenter d'engager la discussion, mais il ne trouvait pas de phrase de circonstance. Quand à moi je n'avais absolument pas envie de parler, en fait je ne savais pas vraiment pourquoi je restais mais apparemment mon corps avait du mal à suivre le reste. J'étais tellement démoralisé que je ne pensais même plus à bouger. Quelques minutes passèrent et Marc s’apprêtait à ouvrir la bouche. 
- Je..........Je vais aller dormir..................si tu as besoin de parler, je serais en haut.
Je n'avais même pas entendu ce qu'il venait de me dire, je relevais juste la tête e t lui faisait un sourire timide.
Une fois qu'il disparût je me replongeais dans mes idées noires. Toutes sortes d'idée assez morbides me passais par la tête et le film d'horreur, justement ne m'arangeait  rien du tout. Je ne sais pas exactement combien d'heures j'étais resté comme ça, mais le bruit d'un trousseau de clef qu'on agitais attira mon attention.
- Je ne te demande rien..............Je veux juste qu'on parle un moment.
Je n'hésitais pas vraiment, je me levais et hochais la tête en signe d'accord. Je m'emparais de mon manteau et de mes shoes puis ont prit la voiture. On roula quelques instant, rien était ouvert à cet heure. Je crois qu'il était presque 1h du mat et finalement il consentit à se poser dans mac do,  seul fast food encore ouvert à cette heure.
Austin prit un café, moi je n'avais envie  de rien. On s'assit à une table un peu à l'écart, l'un en face de l'autre la gêne prenais le pas. Austin me regardait sans aucune expression apparente quant à moi la parole me revenait, mais je ne savais pas vraiment quoi dire.
- Je ne sais pas si parler et réellement nécessaire..............tout a été dit.
- Pourquoi?
- Tout c'est arrêté le jour ou tu as conçu cet enfant..........
J'avais dis ça calmement, ce n'étais pas un reproche ni une plainte juste un fait. Il le remarqua, surtout que d'habitude je me mettais en rogne pour beaucoup moins que ça.
- Tu as le droit de m'en vouloir, de te mettre en colère.
- A quoi ça servirait, ça fait plus de 2 mois qu'elle porte ton enfant. On avait prit des décisions en ce temps là et ce n'étais sûrement pas de vivre notre histoire d'amour, j'étais juste un peu ailleurs tout  à l'heure.
Il passa avec lassitude une main sur son visage. Il était fatigué moralement et physiquement.
Je baissais la tête les explications de ma mère m'avaient un peu miner le moral.
- Vous vouliez un enfant............
- Non......oui....... c'est un peu compliqué. C'était une décision prise comme ça il y a deux ans. C'est quelque chose à laquelle nous pensions. Je n'étais pas spécialement emballé mais la force des choses mit ont poussé.
T'allais sur tes 16 ans et je constatais sérieusement que j'avais bien fait de m'éloigner. Tu sortais avec une fille à l'époque et ça avait l'air plutôt sérieux parce que je l'avais rencontré. J'ai eu une grosse montée de jalousie pour un simple Béguin, j'ai tout de suite su que ça avait rapport avec ce petit baiser 3 ans auparavant. Alors quand ta mère m'a proposé de faire un bébé, dans les mois qui ont suivi je n'ai pas dit non. Ce n'est pas quelques chose qu'on faisait avec rigueur juste que quelque fois ont omettait de mettre des protections, c'étais plus faire un bébé dans la période qui nous arrangeait. Surtout l'année dernière, cette année on ne s'est pas vu beaucoup et ............
- je vois........
- Quoi qu'il en soit, on a eu très peu de rapports et tous protégés, au plus loin que je me rappelle. Tu sais tout...........je ne sais pas quoi faire.
- Je pensais que c'était évident.....................on arrête tout.
- Je ne peux pas.
- Le problème c'est que ça ne dépend plus de nous. On n'a plus choix.
- On a toujours le choix.
- Non, on ne l'a plus! Gâcher autant de vies comme on allait le faire c'étaisdéjà assez dure mais priverun enfant de son père dès ça naissance, ce serait inhumain. Tu as élevé un gosse que tu ne considérais pas comme ton fils et tu laisserais ton prope enfant pour moi. Que lui diras-tu quand il sera grand, que tu n'as pas voulu l'élever les premières années de sa vie, les plus importante pour vivre une histoire improbable avec son frère…………. Il n'y a pas de solutions.
Je le vis fondre en larme. Ca me déchira le coeur, je croyais que le plus sensible des deux c'était moi mais sa carapace s'était fissurée petit à petit et je me rendais compte que c'était un être plein de fragilité. Il prit ma main et l'embrassa.
- Pardon-nes moi................je t'en prie...........j'au..........j'aurai dû tout lui dire..........il y a longtemps.
Je me levais rapidement et lui ordonnais de faire de même. Je me jetais dans ses bras et le serrais avec toute ma force qui me restait. Je m'interdisais de pleurer même si l'envie ne manquait pas, je voulais rester fort, je refusais de basculerdans l'irrémédiable. Parce que si je commençais à chialerje n'étais pas sûre de pouvoir m'arrêter
- Je ne t'en  veux pas..............je te pardonne ...............je te pardonne..............
On resta quelques minutes comme ça sous les yeux des quelques personnes présentes qui faisaient semblant de compatir.
Une demi-heure plus tard on était devant la maison, toujours dans la voiture. On approchait les 3 heures du mat et j'avais mes mains dans les siennes. Il n'arrêtait pas de répéter pardonnes moi, pardonnes moi. Je l’embrassais sur les joues, dans le cou puis sur les lèvres pour l'apaiser.
- Tu m'as dit qu'on devait être courageux. Les règles ont changé et je vais devoir prendre des décisions qui vont m'éloigner de toi. Dis-moi que tu seras aussi courageux!
- Si je refuse.
Je souriais, un sourire qui reflétait mon désespoir et l'embrassais plus lentement cette fois-ci. Je prenais mon temps pour goûter ses lèvres sa langue, de toucher sa peau douce, de rester contre lui un court moment avant de devoir le quitter à jamais.
- N'oublis jamais que je t'aime.
Je sortais de la voiture sur ces mots et rejoignais ma chambre au 1er étage. A ma grande surprise Marc ne dormait pas, apparemment il flirtait  sur Internet, avec un mec rencontré en boîte. Des qu'il me vit rentrer, il coupa court à sa discussion et me posa mille et une question. Il avait aussi retrouvé la parole et je ne résistais pas à tout lui raconter. C'était un garçon bien qui étais toujours près à écouter. Il me raconta son expérience personnelle avec un homme marié qui l'avait séduit lorsqu'il avait 16 ans. Un homme dont il était éperdument tombé amoureux et qui ne lui avait fait que de belles promesses au final en le laissant tomber comme une merde l'année dernière. Mais paraît-il c'était un truc de gay ça, se foutre dans des histoire qui n'aboutissait souvent à rien. Alors lui, il avait choisit la solution de facilité en  attendant des jours meilleurs. Se taper n'importe qui, n'importe quand. Je crois que j’avais passé une nuit blanche ce soir là, ne cédant au sommeil que vers 6 heures du mat. Mais ça m'avait fait un bien fou de me confier et de parler un peu des solutions qui s'offrait à nous avec une tierce personne.
Il m'avait juste donné un conseil qui restait gravé dans ma tête: Des fois, même si l'amour à l'air plus fort que tout le destin ne suit pas toujours la mesure et s’il s'acharne contre vous il vaut mieux le prendre comme un investissement car il vous sauve dans la plus part des cas d'une tragédie certaine.

Deux jours s'était écoulés. Deux jours durant lesquels j'avais jouer les fils euphorique et heureux alors que c'était encore loin d'être le cas. Mais j'avais trouvé une excuse assez convaincante pour qu'on m'achète un billet d'avion spécial retour express à Paris. Des vacances avec mes potes dans trois jours qu'on avait baptisé pré université, le besoin de se retrouver tous avant de tous se séparer. Cette excuse avait marché comme sur des roulettes. Je ne pouvais plus finir ses vacances avec eux, j'avais appris tous ce qui avait à savoir.
On était le jour J et Austin chargeait les valises dans la voiture. J'embrassais tout le monde et accordais quelques minutes de plus à Marc.
- Je vais me faire chier ici sans toi.
- Ouais c'est ça, ton Paoloque t'a rencontré va t'occuper quelques jours.
- C’n’est pas faux.
On rigola et il me prit dans ses bras.
- T'es un type bien, pas pour moi malheureusement mais je suis content d'avoir passé ses quelques jours avec toi.
- Et qu'est ce que je devrais dire, t'as été ma petite bouffée d'air fraîche ici. Il y'ena pas deux comme toi. Mais moi aussi j'ai un conseil pour toi, laisse ton coeur un peu s'ouvrir à l'amour. Tu as vécu des truc dur mais t'en ai ressortit grandit ça ne peut que t'aiderpour choisir ton partenaire idéal. Mais l'amour existe, Il faut juste le trouver. Mais c'est vrai qu'on galère tous les deux pour l'instant. 
Il me tapota l'épaule, amicalement.
-............Je te promets de faire un effort, mais promet moi qu'on reste en contact.
- Obligé.
Je faisais un dernierau revoir à tout le monde et m'installais dans la voiture. Le trajet se fit relativement dans le calme. On ne parlait pas beaucoup, juste des choses banales. On ne s'était pas retrouver seul depuis cette fameuse nuit, la tension était à son comble surtout qu'on s'apprêtais à se séparer pour une longue période.
On arrivait au bureau d'enregistrement où j'envoyais mon bagage en soute. Il ne me restait plus qu'une heure avant l'embarquement, il ne fallait pas traîner si je voulais arriver à l'aise.
- Bon! Je crois que je vais devoir te détester.
- Quoi?
- Gardons le rôle initial. Je pense que serait plus facile dans les premier temps. C'est trop tôt pour qu'on se fréquente dans un cadre familial. Tu n'es plus mon père mais aux yeux de la loi si et surtout aux yeux de maman.
Et je ne supporterais pas ça longtemps je pense. Alors, détestons nous.
- Tu veux me priver toi, tu ne trouve pas...............
- Laisse tomber je ne reviendrais pas sur cette décision, tenter de reprendre des relations aussi veille que celles-ci me détruira plus qu'autre chose et toi aussi. Bon! Je ferais mieux d'y aller.................
J'étais maladroit, comment dire adieux à quelqu'un qu'on ne voulait pas quitter. Maladroitement donc, je le pris dans mes bras, il inspira mon odeur comme si c'était la dernière fois et caressa mes cheveux avec douceur. Il posa un baiser sur ma joue. C'était un baiser d'adieu forcé.
- Comme tu me la demandé, je serais courageux pour toi.
J'hésitais un instant mais je me jetais de nouveau dans ses bras à moitiés en pleurs, c'étais enfin sorti.
- Je t'aime tellement..........
- Moi aussi Antonio............moi aussi........... Va prendre ton avion avant que je ne t'en empêche.
Je souriais, des larmes inondant mes joues.Je m'éloignais vers la première porte d'embarquement, puis m'arrêtais quelque instant.
- Quelqu'un m'a dit qu'on y était pour rien et que le destin nous sauvait peut-être la vie d'une tragédie certaine.
Je l'entendis crier à mis voix.
- Alors je dis que pour une fois, Marc t'a bien conseillé.
Je riais, les  yeux rougis par la tristesse. Je lui fis un signe de la main avant de franchir la ligne de non retour.
- Bye Antonio..................
                                  _______________________________________________________________

     
Et voilà c'était le dernier chapitre du lien paternel", je suis un peu émue mais je vous laisse lire l'épilogue pour pouvoir vraiment dire le mot fin.

 

 

Par historyshare - Publié dans : Le lien paternel- terminée *-*
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  • 26/02/1989
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