Samedi 24 janvier 6 24 /01 /Jan 01:21

Message de prévention pour ceux qui seraient choquer avant même d'avoir lu l'histoire. Je fais ça pour éviter les abus et pour sauver cette histoire. Donc voilà, si vous vous interessez de près à cette histoire et que vous lisez les chapitres au delà du premier vous verrez peut-être que c'est une histoire d'amour entre deux être consentant , qui passe par des difficultés pour avoir le droit de s'aimer, tout simplement. Si voulez en savoir plus il faut lire l'article dans notes de l'auteur "petit problème". Mais n'oubliez pas qu'avant tout c'est une fiction, pas complètement irréaliste mais voilà ce n'est qu'une histoire. Sur ce bonne lecture




Cinq ans s'étaient écoulés à une vitesse pas possible. Je n'avais pas vu passer le temps c'était dingue.
Beaucoup de choses c'étaient déroulées durant cette période.
D'abord la plus importante, je n'habitais plus en France depuis 4 ans environ. Et oui je vivais maintenant dans le pays de "I have a dream"  seul endroit ou le rêve américain était accessible. Oui, les Etats-Unis donc! J'étais ce qu'il appelle un newcomer’ (nouveau venu) parce que je n'étais américains que depuis 1 ans pile poil, pour la bonne et simple raison que j'étais marié à une américaine: Marie.
Marie est une charmante américaine dans les pures traditions sauf qu'une chose nous rassemblait, ses études qu'elle faisait  à Paris pendant ma première année à HEC. On s'était rencontre là, à une conférence sur les formations à l'étranger.
Je m'explique j'avais passé un an à Paris, donc à HEC. Mais j'avais besoins de m'éloigner de la capitale et de la France si possible. Une alternative était possible, étudier pendant un an à Chicago dans l'université la plus célèbre de la ville "College of Chicago's town"
*. Ils avaient les meilleures formations dans le domaine du commerce international. J'étais donc venu me renseigner sur le système d'échange qui m’était réellement inconnu. Bien entendu il me fallait des notes excellentes pour pouvoir passer 1 an dans un pays devenu xénophobe.
J 'y ai rencontré une américaine qui finissais sont année en France et qui s'apprêtait à rentrer à Miami pour continuer ses études de décoratrice d'intérieur - Apparemment le style français faisait un tabac là-bas- ainsi on avait sympathisé mais j'avais perdu contact par la suite. Mais une fois arrivé aux States, je m'étais sentis comme un poisson dans l'eau. J'avais rencontré plein de ressortissants français et des américains franchement sympas.
Les six premiers  mois j'ai pas eu de nouvelle, puis un jour elle avait téléphoné, elle avait eu mon nouveau numéro grâce à Tom. Ca tombait les jours de mes vacances alors j'en avais  profité me rendre et visiter la belle ville qu'était  Miami. Surtout qui ne faisait pas très beau à Chicago, j'avais besoin de soleil. 4 h de vol quand même, mais ça valait le coup parce que je suis tombé raide dingue de cette ville.
Une ville qui vit à 100 à l'heure avec des filles et des mecs pratiquement à poil 7 jours sur 7, le rêve quoi. La moyenne d'âge ne dépassait pas 30 ans et tout le monde semblait pété de pognon. Marie s'était occupé de me faire visiter la ville, bon il n’y avait pas grand chose à voir à part les bulding mais on s'était bien marré. Les boîtes n’en  parlons pas, complètement fou mais quand même pas autant que celle de Toronto. D'ailleurs j'avais appelé Marc qui s’était empressé de venir. Il connaissait bien Miami à croire qu'il ne bossait jamais celui-là. On s'était bien amusé tout les trois, il n'avait pas vraiment changé celui là, il draguait tout ce qui bougeait mais c’est relations c’étaient rallongés comme il le disait, ça pouvait aller jusqu'à 2 mois.

C'était marrant, je commençais vraiment à aimer cet endroit mais ce qui m'a convaincu définitivement c'est le campus de Marie. Vers la fin du voyage elle m’y a emmené. C'était géniale, une autre façon de penser et de vivre.
A la fin de mon année je pouvais rentrer en France ou présenter mes résultats excellents à l'Académy de Chicago. Un prof très respecté m'avait apporté son appuie et m'avait écrit une lettre de recommandation.

 J'ai eu par la suite, la chance exceptionnel d'avoir un pass illimité pour terminer mes étude au Etat- Unis, je genre de truc qui n'arrive que tout les 100 ans. J'ai demandé à être transféré à Miami. On me accordé le droit d'y étudier et une bourse "d'étudiant étranger"  avec, en prime. J'y ai passé les deux plus belles années de ma vie…... Mais tout un dérapé un soir.
On était complètement bourré avec Marie, on venait de fêter la fin de ses d'études, elle était enfin libre alors que moi il me restait encore une année. Donc une chose en suivant une autre, on a couché ensemble. Ce n'était vraiment pas une idée très judicieuse parce que 1 mois plus tard elle m’apprenait qu'elle était enceinte. Wouahh, le choc!! Papa à 23 ans, je mis attendais pas. Marie tenait à garder le bébé, Elle avait terminé ses études et elle avait assez de pognon pour passer une année sabbatique  avant de chercher du boulot. Je n'ai pas trouvé de contre argument alors les chose sont allées très vite. Pour empêcher que je sois renvoyé à la maison dans un an on avait décidé de se marier à Las Vegas. C'est parents avaient bien compris la situation et ils étaient plutôt compréhensifs alors il nous avaient donné leur bénédiction et moi je n'avais même pas prit la peine de les informer. Marie croyait qu'on était en froid et je n'avais pas démentis. Alors on s'était marié à l'Eglise de Elvis, complètement ringard mais elle adorait ce cadre, je n'avais pas le choix.

Aujourd'hui j'étais papa d'un petit garçon de 3 mois. Et rien que ça me rendait  complètement euphorique. Maintenant je comprenais ce que m'avait raconter Austin il y a cinq ans. L'amour d'un père ne changeait pas, il grandissait à peu près à chaque seconde  mais il ne changeait pas. Sois tu ressentais ce lien tout de suite sois tu faisais sans.
En parlant d'Austin, durant ces quatre ans eu États-Unis, je n'avais plus eu de nouvelles. Je gardais contact avec ma mère, ma soeur et mon petit frère de cinq ans mais ça se limitait à quelque coup de fil. Cette situation me faisait souffrir certes mais que pouvais-je faire, c’était toujours mieux que d'essayer rétablir une relation, de tout façon pour l'instant c'était encore trop tôt.

 Ma première année à HEC je m'arrangeais pour être le moins souvent à la maison. Lorsque ma mère m'invitait je déclinais presque automatiquement. Elle compris assez vite que c'était à cause de Austin. Les premier temps elle insistait mais le bébé lui prenait beaucoup de temps et d’énergie, c'était pas facile d'être enceinte même en ayant mis au monde déjà deux enfants. Finalement elle n'insista plus au fur et à mesure des mois et le plus souvent c'est elle qui venait me voir à l'appart de Tom. Vous pensez peut-être que ce n’était pas très sympa de laisser une femme enceinte faire tout ce chemin pour venir me voir. Eh bien! C'est-elle qui insistait, apparemment ça l'obligeais à sortir et faire un peu d'exercice.
Je ne l'avais vu qu'une seule fois, il était venu les déposer vers la fin de la grossesse. Je l'avais vu par la fenêtre en poussant un peu mes rideaux. Il avait levé la tête et je crois qu'il m'avait vu mais je n'ai jamais vraiment su.
Toujours est-il que 1 mois plus tard naissait Mathias mon petit frère qui avait sûrement sans qu'il le sache, changé bien des destins. Cela voulait-il dire pour autant que son existence avait gâché la mienne ? Pour être franc j'y avais pensé, à peine une seconde ou une minute mais j'y avais pensé. Mais même si j'avais rêvé d'une vie un peu plus différente de celle-ci, je ne regrettais rien parce que sans cela mon fils ne serait sûrement pas là. Et un enfant valait bien tout les sacrifices.

Il était 21 heures par là, et j'étais en mode solo ce soir. Ma femme était parti rendre visite à ses parents au Texas mais moi je devais bosser sur mes derniers partielles, avant de rendre une sorte de mémoire le mois prochain, sur « une ou 100 façons d'améliorer les ventes de vêtements luxe ». En arrivant à Miami la mode m'avait attiré à elle. Et en étudiant le mode de consommation des habitants de cette ville, réputé pour son style dernier cris, je m'étais aperçu que beaucoup des personnalité les plus riche de cette ville, donc en majorité des bourgeois dans la bonne quarantaine s'habillaient en majorités dans d'autres villes voir d'autres pays. Il suffisait juste d'inverser la tendance et je deviendrais aussi riche que crésus.
J'éteignais la lumière et m'apprêtais à aller me coucher parce que j'étais devenu un couche tôt depuis la naissance du petit. Je manquais de sommeil.
Avant de fermer à clef,  j'allais sortir les poubelles histoire d'obéir un peu à ma femme mais lorsque j’ouvris la porte je vis un homme que je ne m'attendais pas du tout à voir ici. Je ne l'avais pas tout de suite reconnue. Il avait beaucoup changé. Ces cheveux avaient poussé, il avait les yeux cernés, tachetés un peu de rouge et une fine barbe de quelque jour qui était légèrement grisé. Ça belle gueule de mannequin avait laissé place à un homme épuisé qui avait l'air de se laisser un peu aller. Il transpirait toujours de charme et de charisme, l’exemple même d’un homme mûr qui n'avait plus rien à voir avec l'homme qui pétait la jeunesse malgré sa petite trentaine. Il approchait la quarantaine et malgré un regard vide et une mine fatiguée il était toujours aussi beau.
- ah! Comment............ 
- J'ai fais un long voyage est-ce que...............
Je m'empressais de lui laisser le champ libre.
- Oui bien sûre.

Je l'invitais dans le salon et le sommais de s'asseoir.

- Je vais te chercher quelque chose à boire. Quand est-ce que tu es arrivé.

- Il y deux heures.

Je me précipitais dans la cuisine et  lui ramenait un verre d'eau. Il sortit deux cachets qu'il avala sur le champ.
- Pourquoi tu prends ces médicaments?
- ...........ne t'inquiètes pas ce n'est rien. Juste un calment pour mes migraines.
Il avait la voix plus grave que dans mon souvenir, elle était légèrement enrouée.
- Tu as des migraines!
-Oui...........depuis à peu près cinq ans.
Je m'essayais sur le siège d'en face, lui laissant à loisir le grand sofa. Il sortit une cigarette qu'il alluma.
- Si Marie sent ça à son retour, elle va  sûrement râler. Et depuis quand tu fumes ?
- Ne cherche pas j'ai pris tout les vices du monde le jour ou tu es partis.
J'essayais de rester distant par rapport à ses réponses. Il voulait me dire quelque chose et je commençais à cerner le pourquoi du comment.
- Ta femme n'est pas là.
- Non, elle est partie avec le bébé chez sa mère.
- Le américaines, toujours fourré chez leur mère.
Je le vis baisser la tête, je crus déceler une certaine tristesse.
- Alors, jeune papa. Je savais que ça arriverait un jour mais ça me paraît toujours aussi étrange, il y a pas si longtemps toi aussi tu courrais en couches culottes.
- Effectivement c'est un gros changement mais je ne t'apprends rien............ comment vont les enfants je ne les ai pas eu au téléphone depuis presque un mois?
- Oh ils vont bien, tu leur manques, il espérait te voir pour noël.......et moi aussi.
- Désolé on a déjà réservé pour le Texas. Ces grands- parents on exigé notre présence.
- Je suis un peu comme un grand père pour lui. Je pense que 17 ans de bons et de loyaux services peuvent me donner ce droit  là.
-.......................
- T'es frère et soeur te manque alors que tu les as régulièrement au téléphone, Et moi tu ne m'as pas vu depuis cinq ans et j'ai l'impression que ça te fais ni chaud ni froid.
Mon visage s'était fermé, je ne voulais plus tomber dans ces travers.
- Pourquoi t'infliges-tu tout ça. Pourquoi venir jusqu’ici, juste pour me voir.
- Avait-on dit que cette séparation devait durer toute la vie ?
- Non, bien sûre que non...........mais je ne suis pas prêt. Et c'est ici ma vie. L'année dernière je me suis battu pour avoir la nationalité, je ne me vois pas vivre ailleurs.
-. Tu as déjà prit l'accent américain même pour parler français.
- L'habitude.
Il tira une bouffée et me regarda intensément.
- Je ne te demande seulement de me revenir.
- Pourquoi! Je ne peux pas pour l'instant............
- Aimes-tu ta femme?
Je restais silencieux un moment. Devais-je réellement répondre ou non?
- Je n'ai plus 17 ans. Alors je crois que mentir ne ferais pas avancer les choses............. elle m'apporte beaucoup, c'est un soutient à tout épreuves, j'ai de très forts sentiments pour elle. Mais je ne suis pas amoureux d'elle et si tu veux tout savoir.............j'ai toujours des sentiments pour toi et il me faudra plus de temps pour les oublier.
- Pourquoi veux-tu les oublier.
- Pourquoi!! Mon fils est la seule et l'unique raison et tu es le mieux placé pour le comprendre.
- Non! Antonio, notre amour ne valait pas un tel sacrifice. J'aurai pu vous aimer tous les deux.
- C'est du domaine du rêve tout ça, si cela s'est passé ainsi c'est que ça devait finir comme ça.
- Et ça à mal finit.
- Que veux-tu dire? C'était la seule solution.
- Pour toi peut-être mais moi ça ne m'a rien apporté ni à la famille. J'ai été le grand absent de ses 5 ans. J'ai trouvé mille et un prétextes pour voyager le plus souvent possible. J'ai à peine vu Mathiasgrandir, je suis certain que je l'aurais vu plus en garde partagée............. et mon mariage n’existe même plus. Ça fait des années qu'il est passé dans la catégorie irrécupérable.
- .........................
- Et oui Antonio, ta mère à un amant et nous sommes en instance de divorce. Elle aime un autre homme qui est la pour elle et pour ma propre famille. Mes enfants connaissent même son nom. Quelque part je suis heureux pour elle, je ne lui apportais plus rien. Je serais plus utile une fois que je serais parti.
Je me levais et venait m'asseoir près de lui. Je passais ma main derrière son dos et le caressait doucement  pour l'apaiser et m'apaiser moi même de cette révélation qui m'attristait  beaucoup.
- Je ne sais plus comment tout ça à basculé. Comment ma vie est elle devenu aussi cauchemardesque.
- Je ne te reproche rien mais pourquoi es-tu venu?
Il vacilla légèrement et posa sa tête sur mes genoux. 
- Juste pour faire ça. Être contre toi et le plus efficace des remèdes. On ne sait pas de quoi sera fait demain.
Je le laissais faire, plus que de moi il avait surtout besoin d'un soutient morale pour lui monter qu'il n'était pas seul.
Je me calais dans le canapé pour qu'il s'installe à ses aises sur mes genoux et je passais ma main dans ces cheveux pour lui apporter plus de réconfort.
- Tu n'es pas obligé de.........
- Chut! Tu ferais mieux te reposer, le décalage horaire et le vol on dû te mettre K.O. Tu pourras dormir ici ce soir il n'y a aucun souci..............
- M'aimes-tu Antonio? 
Je fermais les yeux un instant et me penchais pour l'embrasser délicatement sur le coin des lèvres.
- Tu en as un jour douté!
Il souris mais resta dans la même position, il voulait juste ressentir ma chaleur ma présence.
- Je veux......... je veux juste savoir qu'elle nom tu as donné à ton bébé. Je n'ai pas vu ta mère depuis 4 mois.
J'arrive du Canada ou je traitais une affaire importante. Alors elle ne me la pas dit.
J'imaginais avec qu'elle force il devait se plonger dans le boulot pour pouvoir oublier cette histoire.
- Il n'y a jamais eu qu'un seul prénom pour moi.

Je me frottais les yeux, j'eus du mal à reconnaître tout de suit l'endroit ou je me trouvais, mes yeux durent se réhabituer à l'obscurité de la pièce qui n'était éclairée que par une faible lumière........ Alors ce n'était qu'un rêve!
 Il n'était jamais venu. Je baissais les yeux et retrouvais vite un timide sourire. Il était calme et n'avait pas bouger d'un poil. Il était beau quand il dormait. Il semblait être profondément endormit car je gigotais un peu mais il ne fit même pas un geste. Il était toujours sur le dos, la tête sur mes genoux, les jambes tendues sur le sofa.
Je ne n'hésitais pas à câliner ses cheveux et à embrasser ses lèvres offertes: Il était glacé.
Mon corps fut parcouru d'un frisson épouvantable. Je me dégageais rapidement du canapé, sa tête tomba dans un bruit sourd, camouflé par les coussins du sofa. Je m'agenouillais précipitamment et plaçais mon oreille sur son coeur pour l'entendre battre, pour qu'il batte.............. Rien, absolument rien........... Mais je ne pouvais pas m'arrêter à ça, est ce que mes mouvements étaient les bons? Mes mains le secouaient énergiquement, en s'attardant sur tout son corps inerte et sur son visage froid et sans expression.
- Austin réveille toi! AUSTIN, AUSTIN je t'en pries !!
Rien ne faisait. je saisis tellement rapidement mon portable à l'autre bout de la petite table qu'il m'échappa des mains. Je me jetais sur la table pour le récupérer et tentais d'arrêter ou du moins de limiter mes tremblements pour pouvoir composer le 911. Ma main inactif c'était reposé sur son coeur comme pour le maintenir vivant. Mais aucun battement ne faisait vibrer ma main.
- Bip, BIp...............Allo!!
- HELP ME!! HE-LP......Meeeeeeee!!
- Ok, ok!! Tell me, sir.
5minutes plus tard les secours étaient là, je n'avais rien pu faire. Je ne connaissais rien au secourisme, je n'avais ni fait les scouts ni fait mon service militaire, j'étais totalement impuissant. J'étais juste la, à le tenir dans mes bras ma tête dans son coup, à pleurer tout les larmes de mon corps et à crier inutilement, espérant que ça le ramènerait à la vie.
- Please!
Have to let  me to take this man.
- Not yet.
Don't touch him........... IS NOT DEAD.
Quelque second plus tard je les laissais l'emmener. J'essayais de me lever, une femme m'aidait. Mais mes jambes ne me tenaient plus, ma respiration devenait de plus en plus irrégulière et ma vue se couvrait.  Avant de tomber inconscient, j'articulais ces quelques mots.
- Je.....je n'ai pas su le sauver.......
Elle me regardait avec peine mais incapable de me comprendre, j'étais seul dans mon chagrin.


- Donne moi le bébé.
Marie me le tendit. Il était réveillé et sage comme une image.J'embrassais ses joues froides et il me souriait.
Froide. Froide comme cette nuit, il y a un mois lorsque je croyais avoir tout perdu. Mais lui était bien vivant, en perdre un c'était déjà tellement difficile, alors il fallait absolument que je préserve le deuxième. 
J'inspirais un bon coup en repensant à cette phrase:
" Vous n'avez rien à vous reprocher monsieur, il a eu une attaque cérébrale foudroyante. On a retrouvé un tas de médicaments dans son sac, toutes sortes de calmants, il semblait vivre une période difficile voir suicidaire. Les associations toxiques de certains médicaments sont mortelles pour l'homme. Mais il n'a pas souffert, si ça peut atteigner votre souffrance"
Je toquais à la porte. Ma mère m'ouvrit dans la seconde qui suivit et me prit dans ses bras en pleurant.
- Deux ans que je ne t'ai pas vu mon fils.
Il  y a deux ans j'étais venu pour les vacances voir la famille et Tom. Je n'étais resté que deux semaines mais on avait passé un bon moment.
- Entrez mes chéris!
Elle prit son petit fils dans ses bras, le couvrit de mille baisers avant d'aller saluer sa belle fille.
- Ravie de faire votre connaissance.
- Me eussi.
Elle parlait un français approximatif mais elle se débrouillait. Quant à moi j'allais vers les deux petits bijoux qui se cachaient à l'arrière. Ma soeur était belle comme tout, une vraie perche qui serait bientôt à ma taille.
Elle baissa la tête mais je vis une larme couler. Puis elle se jeta dans mes bras, se cramponna à moi avec toute la force qu'elle avait en elle avant d'éclater en sanglots.
- Pourquoi, t'es parti, pour-qu-oi  papa est parti!! Il nous a laissé comme toi!
- Chut, chut!! Ne dis pas ça ma chérie. J'essuyais ses larmes devant un public féminin en pleures. Tu ne veux pas gâcher un si beau visage. Elle souris avec retenu. Tu sais, s'il avait su que ça te faisait autant de peine, il aurait bravé la terre, le ciel, les montagnes et les déserts aussi, juste pour voir un minuscule sourire de toi. Mais crois tu qu'il n'est plus là. Il est partout dans cette pièce, parce qu'on pense à lui, il est partout et il te regarde. Et je sais qu'il ne serait pas fier de t'entendre dire tout ça. Parce qu'il n'y a jamais eu plus important que ses enfants pour lui. Même s’il était souvent absent ça ne changeait en rien son amour inconditionnel qu'il éprouvait pour vous.
Elle continuait à pleurer dans mes bras et je la consolais du mieux que je pouvais lorsque qu'une petite main tira mon pantalon. C'était Mathias qui désirait qu'on s'occupe de lui aussi. Je laissais quelques secondes ma soeur qui alla se réfugier directement dans les bras de sa mère. Je prenais ce bout chou comme un paquet et instantanément il me sera dans ces bras. Je fus extrêmement touché par son geste qu'il fit le plus naturellement possible. 
- Je te dois des excuses Mathias, tu es le soleil de cette maison. Ton père aurait tellement adoré te voir grandir.
Je l'embrassais son petit visage qui ressemblait trait pour trait à celui de son père.
- Je t'abandonnerais plus. Les frères c'est sacré.
- ..........oui.
Sa petite voix douce provoqua en moi un sentiment de bien être, j'étais enfin la ou je devais être: parmis ma familles.
- Pardonnez moi si vous le pouvez, quel exemple vous a t'on donné votre père et moi. Vous êtes les choses les plus précieuses au monde et au lieu de vous le monter on vous fuit. Sachez juste que je vous aime plus que tout et que je refuse que mon fils ne connaisse pas sa famille.
Je repris le bébé dans mes bras pour que les enfants le voient de plus près.
Ma mère nous regardait bien veillante, tenant sa belle fille par la main.
- Je suis si heureuse à cet instant. Et je suis rassuré de savoir que votre père est parti dans tes bras, mon garçon. Il n'aurait pas pu avoir meilleur départ. Son voeux le plus cher au monde, c'était de te serrer une fois encore contre lui.
Je lui souriais.
- Arrêtons de parler de départ, il n'y a que de l'amour dans cette pièce, et des gens ici pour très longtemps.
- Oh, d'ailleurs pourquoi faire tant de cachotteries? Pourquoi tu t'éntêtais à nous cacher le prénom de ton fils. Je n'ai pas trouvé ça marrant.
-oui.............dit le nous Antonio.
- Tu vois, on en était même  à  lancer les paris avec les enfants.
- Ok, ok!! Je tenais juste à vous le présenter officiellement et pas à travers un combiné de téléphone. Et je voulais que l'intéresser soit là en personne, n'est ce pas mon fils !!
- Bon tu nous dis.
Je souriais encore et toujours impatient de connaître leurs réactions. C'était, plein d'émotions que j'arrêtais mon petit jeu ce soir là.
- Je vous présente...............mon petit garçon, Austin.
Des voix s'élevèrent, des rires aussi. C'était juste les premiers pas d'une famille pleine d'amour qui tentait, pas à pas, de se reconstruire.

                __________________________________________________________________________

FIN, FIN, FIN!!!!!! Voilà cette fois c'est terminé. Merci, merci à tout ceux qui ont voulut sauver cette histoire avec moi(bon c'est peut-être un bien grand mot) En tout cas, je ne sais pas si je l'aurais terminé sans tous vos soutiens.
Et plus généralement un grand merci à tous les lecteurs. Je ne veux surtout pas prendre de cas précis mais merci à ceux qui mettent des coms à tous les chap.(je ne sais pas si j'en ferais autant, je suis même sur que non, mais c'est juste pour signaler que j'ai bien remarqué).
J'espère que monsieur je signale un abus est revenu par la suite et qu'il lira la fin de l'histoire. Il dira ce qu'il en pense^^

En tout cas j'ai une petite nouvelle pour vous, il risque d'avoir une suite. C'est bon vous pouvez crier de joie.
Bon bien sûre il y aura pas Austin, et oui il est dans un monde meilleur maintenant. Mais je vous tiendrai au courant de tout ça.

Bon!! On m'a demandé quelques précisions
:

auteur=moi=narrateur (non ça c'est Antonio, faut pas tout confondre ma petite)

Alors, petite présentation:
-Je suis une fille: Wouaw!! Surprenant. Au début je voulais garder le mystère, mais vu qu'on me harcèle^^
- J'ai 17 ans, plus que quelque mois avant la majorité, ALLELUIA :)
- Vie privé, restera vie privé. Je veux pas que se blogue devienne ma page face book.
- Continuer à m'appeler historyshare. Je ne sais pas si mon prénom vous sera d’une grande utilité sauf si un jour on décide de tous se voir pour faire une grosse teuf.
- Je suis au lycée, en 1ère Es. Ok pour ceux à l'université et ceux peut-être qui sont déjà dans la vie active,  la 1ère vous pensez que c'est qu'une formalité et que du coup je devrais écrire plus. Mais j'ai des options facultatives plus tout ce qu'on doit faire en plus, genre TPE.
- Alors je suis passionnée par beaucoup de choses. Dessin (d’ailleurs un jour je posterais mes réalisations), musique, écriture (j'ai envie de dire non c'est vrai!) et etc.......... que du banale en fait, sauf le yaoi bien sûre.
- J'aime pas l'orthographe, mais je dois mis coller parce que le bac de french c'est bientôt.
Et sinon plus généralement les discriminations en tout genre et la haine des peuples.
- en ce moment il est 3h 42 du mat et je me bats avec une lampe torche pour finir cette histoire, tout un programme n'est-ce pas!!^^ Mais dans l'ensemble je suis heureuse Obama est président et  j'ai des notes correctes en français, "MIRACLE".
-Mes persos je l'ai trouve au gré du hasard, des gens pas très connu en France mais que vous avez déjà vu pour certain, je pense à Marc c'est un acteur de "Des jours et Des vies" (dites moi que je suis pas la seule à connaître ça c'est déjà assez l'affiche comme ça). Sinon pour la plus part ce sont des acteurs ou des chanteurs et quelques vrai mannequins. je m'arrange pour trouver des mec qui ont déjà joué des rôle d'homosexuels dans leur vrai carrière comme ça s'ils tombent sur mon site et qu'ils comprennent le français je suis pas dans la merde.
Mais c'est un peu impossible.

Je crois que j'ai fais une rapide petite présentation de me. Si vous voulez des infos en plus je suis là.

Petites infos en +

Je continue Heart's flow et j'attaque "flics et truands", elle va être difficile celle là mais vous comprendrez pourquoi.
Mon psy en attente je ferais la suite de 'Lp" avant.


Je sais qu'elle est pas très drôle la fin!! J'ai hésité longtemps mais la suite de "Lp" reposera pas mal sur ça!! Je commence déjà à la visualiser. Mais faut pas s'inquiéter je suis pas accro aux fins tristes. Il y en aura des happy end^^

Par historyshare - Publié dans : Le lien paternel- terminée *-*
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  • : Bienvenu(e)s à tous.Mes story feront en grande partie état de relations homosexuelles et donc contiendront des propos adultes.Les mineurs et les peu ouvert d'esprit je vous conseille fortement de passer votre chemin.Sur ce bonne lecture!!
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  • 26/02/1989
  • Fan de yoai ,je me suis dis qu'il serai peut-être temps d'écrire mes fics!! EN ESPERANT QUE MES FICS NE SERONT PAS PLAGIEES, JE VOUS FAIS COMFIANCE!!!

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