Vendredi 4 avril 5 04 /04 /Avr 21:04

 

Je tournais la clef dans la serrure et déclenchais le petit clic habituel.
J'avançais à tâtons, parce qu'il était quand même 2h du mat et qu'à cette heure, il fallait pas tenter l'entrée bourrin sinon il était certain que j'aurais droit à la grosse colère du petit Tom.
Je me débarassais de mon manteau dans l'entrée et virrai mes godasses dans ma chambre. J'étais en chosettes et près à aller casser la croûte lorsque la sonnette retentit.
Qui pouvait  bien venir nous faire chier à une heure pareille?
Une fois arrivée devant la porte, je jetais un oeil dans le petit trou qui l'ornait.
Une masse noire me faisait dos et tout cela ne me rassurait pas. Je vis soudain celui que je prenais pour un étranger se retourner et appuyer de nouveau sur la sonnette, qui cette fois ci me péta les tympans.
J'inspirais un bon coup et ouvrais les verrou avant d'enfoncer la poignet.
Et dire que cette soirée se terminait si bien.
Une fois la porte ouverte mon regard croisa le sien et nous restâmes silencieux un long moment.
 - Tu me laisses entrer......
Je m'éloignais légèrement sur le côté, tenant la porte dans une main. Et par la même occasion je baissais le regards vers le sol, soucieux de la suite des évènements.
Mon père pénétra dans l'appartement, me frolant à peine et posa son long manteau noir plus qu'a la mode, sur le dossier du sofa.
Je fermais la porte et observais cette homme que je n'avais pas vue depuis près de 4 mois.
Rien avait changé la même silhouette qui se pavanait dans un beau costume gris trois pièce , chaussé de pompes classieuses. Ces cheveux avait légèrement poussé mais c'était à peine remarquable, sauf pour moi qui tentait de me focalisé sur des trucs insignifiant pour ne pas penser à l'essentiel: L'effet qu'il me faisait, était toujours le même, puissant et enivrant.
Cependant aujourd'hui, j'étais plus le même et pour rien au monde je n'avais envie de repasser par cette enfer du début du mois de mars. J'avais enfin trouvé un semblant d'équilibre qui s'intensifiait grâce à la relation
que j'entretenait avec Marine. 
Cette soirée que j'appréhendais tant, c'était super bien passé finalement. On avait discuter longuement en cuisinant en tandem un succulent repas puis on s'était rendu sur un site touristique ou le soir les lumières éclairait les rues de façon spectaculaire et ou les couples fleurissait par dizaines, électrisé par l'atmosphère du lieu.On s'était ensuite posé devant une fontaine, des crêpes en main et serré l'un contre l'autre.On était resté là un moment puis on s'était rendu à son appart ou on avait fini la soirée devant un Disney; je sais pas comment elle m'avait convaincu de mater la belle et le clochard, mais à ce moment de la soirée ou j'étais plutôt dans le coltard le film m'avait bouleversé, du coup on s'en était passé un deuxième mais là le sommeil nous avait pris dans c'est filet. Une fois réveillé je l'avais laissé dormir avant de rentrer à l'appart.
J'avais pas couché avec elle, mais on en avait pas éprouvé le besoin car se n'était pas encore le moment, on avait passé une superbe soirée romantique, fusionnelle et on avait pas eu besoin de plus ce soir.
Je ne sais pas comment expliquer ça mais tout ça pour dire que je ferai tout pour resister à cette envie qui me prenait en le voyant. C'était pas facile rien que là à ce moment précis je doutais encore mais cette relation avec Marine m'avait ouvert les yeux,
Elle connaissait tout de cette histoire d'amour dévastatrice, sauf que cela concernait mon père. Elle ne m'avait pas une seule fois juger même si elle savait que c'était un homme dont je parlais. A son contact je devenais meilleur et en le revoyant ce soir même si le désir était encore présent, l'amour sincère que je semblait lui porté il y a 4 mois de ça n'était plus aussi fort à présent.
- Alors.....qu'est ce qui t'amène?
- On ne s'est pas vu depuis quatre mois, un petit bonjour ça ne fait pas de mal
- J'ai  pas l'habitude de dire bonjour à 2h du mat. Mais qu'est ce que tu fais là.....à cette heure......Si ...c'est pour....
- Oh non ne t'inquiètes pas ce n'est pas pour ça......
- tu sais ce que j'allais dire?
- Je l'ai lu dans ton regard....
Je le vis prendre place sur le sofa, apparemment décontracté alors que moi j'étais en mode stréssé.
- Il n'y a rien à boire ici?!
- Puuff!Tu débarques comme ça, sans prévenir et tu veux que je sois à ta disposition...... tu veux quoi?
-Pour l'instant je me contenterais d'un truc bien alcoolisé, pour le reste on verra plus tard.
- ......J'ai du musca.
- Envoies.
Je me saisissais d'un verre et de la bouteille sur le comptoir du mini bar qui meublait un coin de la pièce. Je lui tendais son verre en évitant d'effleurer ses long doigts fins, et en faisant gaffe de me tenir à bonne distance.
- Merci.....tu ne t'assois pas?
Je scrutais rapidemment les alentours car il fallait je trouve un truc rapide pour pas finir à ses côté sur ce canapé trop étroit.Dans un mouvement astucieux et d'une parfaite précision je me retrouvais ni une ni deux sur le fauteuil, à son opposé.
- Waah! Tout ça pour m'éviter.
- Je suis du genre prudent maintenant.
- Tu as peut-être raison..........
- Alors t'es vraiment venu pour ça!
Il laissa échapper un petit rire, qui sentait la moquerie et l'ivresse à plein nez.
- Tu serais pas légèrement bourré?
- Disons que je sors d'un dîner d'affaire bien arrosé, je suis légèrement éméché. C'était près d'ici alors je me suis dit qu'il était temps de reprendre mon rôle de père la ou je l'avais laissé.
- Oh! Tu te considères toujours comme mon père?
- C'est pas très gentil ça!
- Tu n'es pas là pour que je sois gentil! D'ailleurs je ne sais toujours pas pourquoi tu te pointe à 2h du mat ici alors que durant quatre mois je ne t'ai pas vu une seule fois.
- Je pourrai en dire autant!
- Quoi! Ça fait deux mois que je reviens à la maison régulièrement, enfin assez souvent.
- Pas assez pour me voir.
Voyant que je commençais à perdre patient.
- Je plaisante, c'est de ma faute si on se voit plus beaucoup c'est dernier temps. J'ai passer le mois d'avril à t'éviter les quelques fois ou tu es passé à la maison.Dieu merci ta mère était tellement absorber par son boulot qu'elle s'est à peine aperçu de mon absence.
Mais je n'ai pas que des tords, j'ai passé le mois de mai entre les États-Unis et L'Inde, enfin ta mère à du te le dire.
- Non, elle ne m'a rien dit sa promotion lui à fait tourner la tête, c'est d'abord son boulot avant de parler du tien. Elle avait tellement de chose à dire sur sa promo qu'elle n'a rien dit à ton sujet. Mais... je dois reconnaître que je n'ai pas posé la question....je n'attendais plus grands chose de cette relation.
-.......J'ai appris un truc important en Inde, la famille c'est sacrée. Et j'aimerai retrouvé la mienne.
- Ce n'est pas un peu tard pour ça.
- Vaut mieux tard que jamais.
-  Alors tu veux qu'on repasse au stade père fils.
- Ce n'est pas ce que tu voulais?
- Crois-tu vraiment qu'on puisse tout oublier comme ça après cette....
- Je ne dis pas ça, je pense simplement, qu'en y croyant vraiment et en jouant le jeu tout cela nous réapparaîtra comme naturel.
Avant qu'on ne gâche tout j'ai été ton père pendant 17 ans je ne vois pas pourquoi ça changerait.
- Ok mais si tu me considères comme ton fils alors ce qu'on à fait l'autre soir ça s'apparenterait à de l'inceste, voir même de la pédophilie.
- Je sais......
Il m'avait répondu avec une voix si peinée et regard si perdu que je m'en voulais d'avoir prononcer ces deux si salissant.
- Papa....je voulais pas dire ça... c'était plus compliqué que ça nous deux. 
Je vis son regard d'illuminé et ses traits se radoucirent.
- Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas entendu prononcer ce mot.
-...... Je ne savais plus comment le faire!
- C'est bien pour ça que je ne veux plus penser au passé mais regarder vers le futur, pour le bien de la famille mais surtout pour le notre. Est-tu près à faire ça pour nous?
Malgré cette attirance que je ressentais toujours pour lui, je savais que c'était la meilleur chose à faire si je voulais retrouver une vie normale . Il me faudrai beaucoup de courage et de travail sur moi même pour passer outre cette attirance, mais ce n'était pas impossible.
- Je marche. Mais par quoi on commence?
- Vas au Canada en juillet avec ta mère et Célia, je ne serai pas là, je dois régler des truc ici mais ça nous permettra de souffler un peu tout les deux. Profite-en sors, éclate toi avec des filles profites de ta jeunesse, tombe amoureux, fait tout pour passer à autre chose.
- J'ai déjà essayé, ça ne m'a trop réussi, mais j'ai déjà ce qu'il faut pour passer à autre chose. Mais tu as sans doutes raison, un peu de temps au Canada ça me ferai du bien et si tu n'es pas là ça facilitera les choses.En plus ça fait longtemps que j'ai pas vu les grands- parents.
- C'est régler alors.
- C'est pour ça t'étais là ce soir. T'étais envoyé par maman pour essayer de me convaincre. Je lui avais dis que je réfléchirais. Mais elle croyais sans doutes que j'allais refuser et c'est ce que j'allais faire si tu n'étais pas venu.
- Et maintenant que mon but est atteint je vais y aller.
Il essaya de se lever mais vacilla rapidement.
- Je suis beaucoup plus saoule que je ne le croyais .
Je m'approchais de lui et le soutenais pour qu'il se lève, une fois cette action accomplit je m'empressais de le lâcher. Il fallait pas non plus tenter le diable!
- Tu ne peux pas rentrer dans cet état. Je te ramène.
-  Quand est ce que tu as passé ton permis toi?
- Je l'ai depuis 3 semaine, y a une formule spéciale pour ceux qui vont avoir 18 ans, on peu déjà l'avoir quelque mois avant la majorité. 
- Et tu conduis avec quoi.
- Avec celle de ma copine!
Remarquant son regard interrogatif.
- C'est une longue histoire et comme tu l'as dis toi même, on ne revient pas sur le passé.
- Ok mais comment tu vas faire pour rentrer?
J'ai ma voiture.
- Pufff!Je....je dormirai à la maison.
- Alors c'est partie, mais je suis pas rassurer. N'est-ce pas plus prudent qu'un homme expérimenté mais saoule conduise plutôt qu'un amateur?
- C'est sympa.
- Je plaisante. J'ai hâte de te voir conduire.
J'ouvrai la porte lorsque je le vis s'arrêter manteau en main.
- Quoi?
- Je voulais juste te remercier, car je sais que c'est pas facile pour toi d'accepter tout ce que je te demande pour arranger les choses.
- Ouais c'est pas facile et pour tout avouer je t'en veux encore, mais..... je m'en veux encore plus pour tout ce qui c'est passé. Mais je suis près à reconnaître mes tords et à les réparer si notre relation peut redevenir ce qu'elle était avant toute cette histoire.... n'est ce pas le rôle d'un fils!
On s'engouffrait dans les escaliers en quittant l'appartement, puis dans la nuit noire en direction de la voiture en espérant reconstruire cette famille qu'on avait bien faillit détruire.
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 C'est partie pour le 13 ème chap.
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Jeudi 3 avril 4 03 /04 /Avr 08:37

4 MOIS PLUSTARD:

 J' étais assis sur le fauteuil, calé dans le
coin à gauche de l'appart que j'occupais
depuis à peu près quatre mois
.
Mes pieds qui gigotaient dans tout les sens, reflétait mon stress qui commençaient à me provoquer de légères secousses, comme si mon corps souffrait d'hypothermie.
Tom débarqua dans la pièce un plateau télé à la main, près à s'installer confortablement devant la télé.
- Eh, là! T'es posséder par un séisme, ou quoi?!
- C'est pas le moment de me faire chier!
- Ouhhh!! C'est Marine qui te met dans cet état.
- Je......je flippe un peu.
- c'est le troisième rendez-vous?
- Hummm......
- C'est le moment fatidique, tu vas devoir te remettre au sport de chambre.
- Je suis pas sûre d'être prêt.
- Tu sais c'est comme le vélo, on ......
- Ça n'a rien à voir, j'ai juste des doutes. Ces deux mois de thérapie.......

Eh, oui! J'ai suivit une thérapie. Vous vous demandez pourquoi?! Non ce n'est pas à cause de mon père, enfin si mais pas directement. Pour la faire court..... c'est que après "l'épisode de la Rochelle", j'ai pas réfléchis deux secondes; j'ai pris mes clic et mes clac et  je suis partis. Bon, à ce moment là j'avais le morale au plus bas mais c'était ce qui fallait faire. Cependant ce n'était rien comparé à ce qui m'attendais.
Le truc c'est que, pour passer à autre chose  j'ai fais le con, vraiment le con.
Cette nuit qui me donne encore des frissons rien d'en reparler m'avait complètement vidé alors j'ai du improvisé pour l'oublier. Je me suis mis à sortir tout les soirs en boîte en ramenant  à chaque fois une personne différente. Des femmes en majorité mais je pense que je me suis tapé un mec. Je sais pas  vraiment, un Samedi je me suis réveillé dans un appart branché du quartier, à moitié à poil et au côté d'un blond plus tôt mignon de dos. Je me suis  barré vite fait , et je l'ai plus revu par la suite, mais en même temps j'ai jamais su à quoi il ressemblait.
Cette épisode aurai pu me calmer mais faut croire que non. Je suis un peu plus tomber dans la débauche et l'alcool. Ma vie est devenu assez désastreuse, j'allais plus en cours et je commençais à me prendre la tête avec Tom. J'avais vraiment un caractère de chien avec lui et il a été cool de pas me foutre dehors. Mes relations avec ma mère et mon père -si je pouvais encore l'appeler comme ça- n'étaient pas au top. Je refusais tous leurs appels, ne voulant entendre ni l'un ni l'autre. En clair je perdait pieds et personne n'était réellement capable d'empêcher ça.
Il n'y a eu qu'un truc capable d'arrêter cette spirale, un truc qui m'avait l'air insignifiant sur le moment mais qui avait eu toute son apportance à ce moment là.


On était un Dimanche soir lorsque que je finissais enfin par rentrer à l'appart.
Tom était recroquevillé dans les bras d'une jolie brune, lumière tamisée, plongée dans un bon film romantique. Je rentrais comme un bourrin, ce qui n'eus pas l'air de lui faire plaisir, et par la même occasion cassais son ambiance romantique.
-
Putain, Antonio tu saoules.
Il se leva précipitamment, et chuchota quelque chose à l'oreille de la jeune fille. Il me tira par le bras et m'envoya valser dans la première pièce à l'écart
qu'il trouva, dans ce cas là: la cuisine.
 
Il se posa contre un meuble - cette scène me rappelait étrangement celle qui c'était déroulé dans la maison familiale, celle qui quelque part avait tout déclenché - et me fixa, l'air contrarié.
- Tu vas te mettre à boire une bière maintenant!
- Qu'est ce que tu racontes?
- Oh, rien, laisse tomber, je suis K.O!
- Antonio...... T'abuse, ça fait deux jours que personne n'a de tes nouvelles, merde tu peux pas nous faire ça!
- Arrête de crier! Et j'ai vu à quel point tu t'inquiétais, affalé sur ce canap.
- Ta gueule! C'est la seule pause que je m'étais accordé en deux jours. J'ai appelé tout le monde et certains m'ont dit qu'il t'avait vu traîné en boîte ce matin,ça m'a légèrement rassuré ........Qu'est ce que tu fous!
-  Putain, lachez moi! Tu peux me dire en quoi ça te concerne ma vie!
- Tu oses me demander ça! Je n'ai pas hésité à ce que tu vienne ici, pour la simple raison que je te considère comme mon frère. Et les frères on les laisse pas tomber.
- C'était que deux jours!
- C'est trop souvent deux jours depuis c'est trois dernières semaines. Je sais pas si......
- Je t'en prie Tom , me laisse pas tomber.
- C'est toi qui ne veux pas que je t'aide. Ces derniers temps, notre relation ce limite simplement à: tu me passe une capote; pour tes dizaines de coups d'un soir.
- Si ça peut te rassurer j'en ai pas eu besoin ces derniers jours.
- Qu'est ce que tu veux dire?! T'a pas mis de capotes!?
- Si tu voyais c'est deux meufs, j'avais pas vraiment le temps de m'en servir et de toute façon j'étais en rupture de stock.
Je vis Tom se rapprocher rapidement et me plaquer contre le mur.
- Antonio t'as pas fait ça..... 
- Lâches moi!!
-  Sale con, t'as penser au VIH. A coucher à gauche à droite, tu vas la choper, merde! T'es inconscient! Après tout ce que j'ai vécu.... lui aussi il croyait que ça lui arriverai jamais!
- De quoi tu parles!
- Hugo, je parle d'Hugo.........!!
Son nom avait agis en moi comme un électrochoc. Hugo, comment avais-je pu oublier le frère aîné de mon meilleur ami qui était mort du sida cinq ans plutôt. Je m'écroulais sur le sol complètement secoué par mes larmes.
- Ex....excuses-moi Tom, je.....je sais pas ce que je fais, j'ai besoin d'aide...... j'ai besoin de lui.......
Il s'agenouillait à mes côté et me prit dans ses bras.
- Je suis là maintenant, je vais t'aider!

Voilà pour le petit rappel. Après les choses sont devenues plus clair et surtout plus calme. Tom ma donné l'adresse d'un ami de la famille qui au grand hasard, exerçait la profession complètement barjot de psy. Profession que je respecte complètement, mais faux avoir des couilles, du moins quand t'es un mec. Tout ça pour vous dire que même si ce gars m'a pas mal aidé les premier temps, j'étais complètement flippé par les résultats qui découleraient de mon test VIH que je devais passé dans près de trois mois. Et d'ici ce moment, je décidais avec l'appuie de mon psy de reprendre goût à une vie simple et saine. J'entends par là arrêt totale des sorties en boite et concentration extrême en cours. Avec du courage et l'appuie de Tom j'arrivais à surmonter cette première épreuve.
J'avais abandonné tous actes sexuel, y compris la masturbation, histoire de me sevrer complètement. Pour compenser je me mis à faire du sport, beaucoup de sport: natation, tennis, vélo et course à pieds, tout y passait. Et je peux vous dire, ça fait du bien. 
Je consentit à faire ma première sortie après déjà 1 mois de bonne résolutions. La soirée se passait dans un resto sympa avec quelques amis du lycée. L'ambiance était cool, ça parlait boulot et choses de la vie mais je me déconnectait bien vite de la réalité. Mon test approchais et l'angoisse refaisait surface. Quand j'y repense, 3 mois ça vous paraît interminable. Peut importe que vous n'ayez rien au final, durant ces trois mois vous imaginez le pire. Vous vous sentez mal constamment en sachant que votre vie pourrait bien se terminer à l'annonce de ses résultats. Je conseille ça à personne, donc Protégez-vous!
Bon, il sait quand même passé un truc sympa durant ce dîner. La seule personne qui a su me ramener dans le monde des vivant, c'est cette jeune fille juste à ma droite que je n'avais pas du tout remarquer depuis le début de cette soirée, mais en même temps je la connaissais pas. C'est simple, la pauvre avait renversé de la sauce super chaude sur  toute ma cuisse en se tournant trop brusquement. Y'a mieux comme première rencontre, mais après qu'elle se soit excusé mainte et mainte fois, un échange c'était installé.
Marine était brune à souhait, avec des yeux bleus à damner un homme. Quelle beauté, je me demandais comment j'avais pu passé à côté de ça tout ce temps, assis juste à côté d'elle. C'était facile de lui parler, pas qu'on est raconté notre vie mais c'était facile de parler de trucs simple sans rentrer dans les détails. En général les filles se gênaient pas pour me dire se qu'elle pensait de moi, du coup j'avais le droit au petite allusions aguicheuses, mais avec Marine que dalle, faut croire que je lui plaisait pas un gramme.
A la fin de ce dîner on s'échangeait nos numéros histoire de ne pas perdre ce léger lien d'amitié qui venait de se tisser.
A partir de la on est devenu super pote et deux mois plus tard j'étais définitivement tomber sous son charme. Pas que j'étais amoureux mais elle me laissait pas indifférent, tout était si intéressant en elle, personnalité, physique. Quand je passais un peu de temps avec elle j'oubliais un peu mes tracas quotidien. Et c'était en partie grâce à elle, si j'avais pu garder le cap après la fin de ma thérapie.
Elle était devenu tellement importante pour moi que j'avais pas hésité à lui demander de venir avec moi le jours j, pour aller chercher les résultats des examens après avoir passé le test une semaine plutôt.
Peu pas vous dire combien je stressais mais disons qu'on aurait pu me presser comme un citron tellement j'étais en sueur. J'ai décacheté la petite enveloppe dans la salle d'attente même, mais avant, j'ai respiré un bon coup et je me suis tourné vers Marine.
- Si ce truc devait être négatif.....promet moi de m'accorder un véritable rendez-vous. Grace à toi je me sens prêt aujourd'hui, même si ce bout de papier......
Elle me laissa pas finir et posa ses lèvres sur les miennes dans un baiser doux et affectueux.
- Tais-toi, même seropositif je te l'accorderai ce rendez-vous, j'en meurs d'envie.
Sa bouche ré-atterrit sur la mienne dans un échange plus sensuel.
- Tu sais dans quoi tu t'engages...
- Dans une histoire avec l'homme parfait!
Je souriais à sa remarque, qui était tellement fausse.
Si réellement elle savait qui j'étais, pas sûre qu'elle dirait ça.
- Allez! ouvre là.
Je dépliais le papier et lisais les premières lignes. J'avais du mal  à passer d'un mot à l'autre, tellement mes mains tremblaient et ma vue se troublait.
Voyant mon désarroi Marine prit les choses en main et lu le reste de la lettre, écrit dans un pur langage soutenue. Comment pouvait-on annoncer quelque chose de si personnel, qui risquait de bouleverser la vie du concerné, dans un langage aussi impersonnel?
- Antonio....
-......c'est po....
- Négatif......c'est négatif.
Je m'écroulais sur la première chaise. Les larmes coulaient toutes seules et je n'arrivais plus à les contenir. Avec une attitude aussi inconsciente je m'en était sortit. Et dire que certains en respectant toutes les règles n'avaient pas eu autant de chance que moi. Fallait croire que c'était ça le foutue destin!
En y repensant à présent, malgré tous ces doutes, ces nouvelles rencontres et ces épreuves à surmonter, rien avait vraiment marcher..... pour réussir à l'oublier.
         ____________________________

CHAPITRE 11 EST ENFIN LA!
JE TRAVAILLE LA SUITE^^!!

Par historyshare - Publié dans : Le lien paternel- terminée *-*
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Samedi 22 mars 6 22 /03 /Mars 20:59

Eh, ouai!! ça fait un petit bail.
je me suis dit que j'allais vous faire un petit signe de vie, histoire de ne pas vous laisser dans l'ignorance.
Pour faire court, le week-end c'est difficile pour moi d'écrire vu que j'ai pas vraiment accès à l'ordi comme je le voudrai et la semaine j'ai pas vraiment le temps, enfin en ce moment.
Je suis toujours en plein dans la conception du chapitre 11( ça avance, ça avance!!)
Du coup, en attendant: voici mes deux prochaine histoires, qui débuteront surement après la fin des 2 histoires en cours, en clair patiente.  

prologue:Mon psy 

Alban a 22 ans. C'est un étudiant comme les autres, à peu de choses près. Le truc c'est qu' Alban est gay, enfin il l'assume pleinement et ça depuis près de 10 ans. Précose vous dites?Rien d'étonnant, Alban a toujours été en avance sur les autres, il est comme qui dirait, en parfaite accord avec ses émotions. Et cela depuis ce fameux jours d'été......
Nous voilà donc 10 ans plustard mais Alban a toujours ce gros problème qui ne veut pas le lâcher depuis cette fameuses après-midi.
Le truc c'est qu'il sort depuis plus d'un an avec Chris et qu'il est plus qu'urgent de régler se problème.

C'est très vague pour l'instant, mais vous pouvez déjà vous faire une idée.

prologue:Flic et Truand

Les deux jeunes garçons étaient assis l'un contre l'autre, se tenant légérement par le bout des doigts. Le jour tombait lentement, et la tête du blondinet ainsi que celle du petit brun n'affichaient pas une mine des plus joyeuse.
- Ta mère est là!
- Humm!!
- Tu vas devoir y....
Le jeune garçon se leva rapidement, rompant le contact léger qui s'était crée entre eux.
- T'es préssé que je parte...
- Ashay! C'est pas ça, je veux pas que tu partes....t'es mon meilleur ami.....
Le jeune brun, tipé asiatique sembla touché par les paroles du blond tout chétif.
Ashay se retourna lentement une larme perlant le long de sa joue.
- Elias, Je veux pas que tu me vois pleurer, mais...mais je pleure.... pas.
Elias s'approcha de ce corps miniature, qui le dépassait tout de même d'une bonne petite tête, et passa son bras autour de ses épaules. Il avait à peine 13 ans, c'était léger
en matière d'experiences douloureuses, mais là il devait reconnaître qu'il souffrait. Ashay, c'était le seul gamin qui le comprenait vraiment. Se retrouver seul, sans lui, il avait du mal à le concevoir.
- Tu vas me manquer.... le Japon c'est pas si loin!
Le jeune asiatique s'appretait à lui répondre lorsqu'une voix féminine et douce le coupa dans son élan.
- Chéri, il faut qu'on y aille. Ton père nous attend déjà à l'aéroport. Notre avion décole dans 4 heure, à peine. Dis aurevoir à Elias.
Elle se pencha vers le blondinet et lui baisa la joue.
- Tu vas nous manquez mon petit Elias. Je suis heureuse que m'on fils t'est rencontré. Grâce à toi il a retrouver le sourire.
Elle s'éloigna sur ces paroles en direction d'un taxi qui semblait les attendre, laissant les deux jeunes garçons à leurs adieux.
Ashay fit un tour d'horizon le regard remplit de tristesse.
- Je vais regretter cet endroit.
- y'a que ça que tu vas regretter?
Ashay se planta à quelques centimètre du garçon qui comptait le plus dans sa vie, malgré son jeune age et le prit dans ses bras, le serrant à l'étouffer.
- Tu vas trop me manquer, promet moi que tu m'écriras?!
Elias resséra cette étreinte qu'Ashay avait provoqué. Il était bien dans ses bras. Il ressentait cette alchimie étrange qui se produisait à chaque fois qu'il se touchait et ça depuis leur première rencontre.
Ashay écarta son visage qui deumerait jusqu'alors enfuit au creux de sa nuque et tout naturellement, il posa un léger baiser sur ses lèvres. Sa bouche parcourra alors les quelques centimètres qui le séparait de son oreille. Il y déposa ses quelques mots.
- Je t'aime.
Ashay se dégagea alors de l'emprise de Elias et couru, à toute vitesse vers le taxi toujours à l'arrêt.
Elias se laissa tomber sur le banc ou quelques instants plutôt il était encore là, près de lui.
Des larmes par dizaines, se mirent à couler  sans qu'il ne puisse rien faire. Le départ du petit brun le détruisait complètement.
- Moi.... aussi je.... je t'aime Ashay!

Voilà pour ces deux fics, que j'ai hate de commencer. Mais avant ça faut que je m'avance pour les deux autres.
Je profite de ce petit texte pour saluer les nouveaux lecteurs. Je lis vos coms qui me réjouissent tous et vous souhaite officiellement: Bienvenu et Bonne lecture!!





                                                  

Par historyshare - Publié dans : notes de l'auteur
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Lundi 3 mars 1 03 /03 /Mars 22:49

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 Willy raccrocha le combiné de téléphone et rejoignit Jordan pour aller manger son repas. Jordan quand à lui dégustait sa portion devant un match de catch qui venait de débuter.
- T'as copine, je la kiffe vraiment!
- Humm........Alors il est pour quand ce rendez-vous?!
- On s'est mis d'accord pour Mercredi, demain j'ai un devoir de littérature à bosser, d'ailleurs.....
- T'aimerais, que je te fasse réviser ?
- Maintenant que je suis là, autant t'exploiter!
- Je vois ça......... vous allez ou avec Ginna?
- J'ai pensé à un truc, d'ailleurs elle m'a demandé de t'inviter avec ta copine. Elle est vraiment bien cette fille, y paraît tu le mérite pas vraiment. J'ai entendu dire que tu l'avais fait poiroter, pour me donner son numéro.
Tu ne me trouvais pas assez bien pour elle?
- Disons, que t'es pas vraiment, un exemple de fidélité, c'est toi même qui le dit.
- Ouais, mais les meufs que je fréquente, la plupart du temps, c'est pas des filles sérieuses, elles s'intéressent le plus souvent qu' à mes relations dans le rap ou plus récemment à mon pognon. C'est souvent des filles plus âgées qui se lassent vite de moi et moi d'elles. Y'en à même qui m'utilisaient pour tromper leur mec. Alors que toi t'es avec une fille depuis...
- 2 ans.
- Tu vois ce genre de relation, je ne connais pas. Je n'ai jamais trouvé le genre de filles que je pourrais présenter à mes parents. Je pense que je devrai me mettre, à chercher ce 
genre de filles, pour changer un peu. Ginna m'a l'air tout à fait calée, belle, intelligente, marrante et douce. Je me rappelle encore de ses lèvres douces et sa langue......
- Ok, j'ai compris!!
- Quoi, ça te soule mon bonheur, je croyais que c'était finis avec elle?
- Mais non, ça n'a rien à voir! Je veux juste qu'elle soit heureuse. Et si c'est avec toi, bien sûr que c'est ok.
Jordan, que cette situation ne faisait pas bondir de joie, dû reconnaître  que les arguments délivrés par Willy tenaient la route et il n'eu pas d'autre choix, devant la force de conviction de celui-ci, d'accepter cette toute nouvelle relation.
- Elle à l'air de tenir à toi, ne gâche pas tout.
- J’n’en ai pas l'attention. Mais c'est cool que tu sois comme ça avec elle. J'ai une petite soeur et un petit frère, je suis du style protecteur. En plus elle m'a dit qu'elle habitait Parkway. Ce n’est pas vraiment le quartier de riche par excellence. Vous n’avez pas les mêmes origines sociales.
- La mère de Ginna a bataillé pour qu'elle rentre, à l'époque, dans mon collège privé. Au delà d'un apport financier, Ginna à dû passer des test. Mais, elle les a tous réussi. C'est là qu'on s'est connu. Elle était rejetée par la plus part des con qui se croyaient mieux qu'elle. Moi je suis tombé sous son charme, et tout est parti de là.
- Faut croire que t'es pas comme les autres toi.
- Je suis le meilleur.
- Ouais, bof, elle m'a aussi parlé de l'histoire du sms. Il paraît que c'est à cause de moi, si ta caisse est chez le concessionnaire..... Alors je te fais autant d'effet que ça.
Jordan arrêta la bouchée de nouilles, qu'il s'apprêtait à engloutir, comme paralysé et tourna la tête vers son bel invité, qui venait à peine de commencer son plat.
 - Ca se pourrait bien...

Un silence pesant se mit en place et pendant quelques longues minutes, on entendit seulement le bruit de la foule déchaîner par les coups impressionnants que s'échangeaient les deux catcheurs.
- Euh.....tout à l'heure c'était vraiment super.
- Quoi?!
- Ton solo de piano. 
- Ouais......
- Pourquoi le rap?!
- De quoi tu parles?
- Il m'a fallut juste  une minute pour savoir que t'étais super doué. Je ne suis pas le plus grand fan, mais j'aime bien le jazz et je dois dire que ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu un truc pareil. Je ne sais pas mais.....tu n’as jamais essayé de rentrer dans un conservatoire.
-......... C'est du passé tout ça.
- En t'écoutant, j'ai eu l'impression que ce piano était à toi, que tu pouvais en faire ce que tu voulais. Le rap.....
- C'est ma vie maintenant. Ok le piano, ça été important pour moi, mais y'a longtemps. Le rap...... c'est ce qui m'a sauvé.........et puis laisse tomber, j'ai rien à justifier. Si t'aime pas le rap c'est pas mon problème, t'arrive 6 ans à la bourre. Ca fait déjà un bail que j'ai pris ma décision.
Juste quand je commence à te supporter, tu me saoules encore plus.
- C'est bon j'arrête de te prendre la tête, mais j'ai juste l'impression que tu gâches ton talent. C'est...c'est bouleversant quand tu joues.
Jordan fut malgré lui, émut en repensant à sa représentation d'y a quelques minutes, qui avait fait remonter pas mal de choses à la surface.
- Tu sais...... mon père adore Ray Charles, et..... Il adorait danser avec ma mère sur cette chanson, c'est peut-être les plus beaux souvenirs que j'ai de eux deux.
Ca lui faisait mal de repenser à ça, mais il avait eu besoin de lui dire ce qu'il ressentait, parce qu’il était incapable de lui caché quelque chose, des que ses yeux se posait sur lui, son regard qui le transperçait littéralement. Il avait l'effet d'un détecteur de mensonge et alors il se sentait obliger de tout lui avouer. 
- Ca aussi, tu dois t'en foutre.....
Un blanc s'en sans suivit et se fut Willy qu'il le brisa le premier.
- Si ça peut te rassurer, j'ai pas totalement abandonné.... C'était ça le rendez-vous avec Ginna. Mercredi on va dans un piano bar, prédominance jazz, rap alternatif et R&B. C'est vers Parkway d'ailleurs, y'a une ambiance sympas et j'y joue du piano de temps en temps, quand j'ai du temps libre. Alors ça te dit de venir.

Les relations entre les deux garçons c’était nettement amélioré. C'était pas encore l'amour fou mais y'avait du progrès. On pouvait même dire que l'entente était au beau fixe. Après une soirée assez agitée qui finalement c'était plutôt bien finit devant le match de catch,
 qui leur avait permit à chacun, de prendre partie pour un joueur, pas le même bien sur, tout en chambrant celui de l'autre, c'était un moyen de s'affronter
sans se mettre en cause, et ça il s'en était donné à coeur joie. Donc ce Lundi soir, ils c'étaient quitté en bon terme, mais chacun dans leurs chambres, éreintés par cette journée éprouvante.
Jordan le lendemain matin qui commençait une heure après Willy, se rendit au lycée, comme d'hab, depuis ses derniers temps en voiture avec sa petite Nathalie qui l'emmenait volontiers. Le reste de la journée se passa sans accro et lorsque qu'il rentra sur les coups de 17h accompagné de sa chaire et tendre, il trouva Willy, assit sur le perron qui l'attendait patiemment. Enfin,  pas tout à fait parce qu'en réalité, il venait juste d'arrivé et qu'il s'apprêtait d'ailleurs à lui envoyé un texto, histoire qu'il se grouille, car il comptait pas attendre 10 ans.
La rencontre avec Nath se fit tout en douceur. Jordan décela même une légère attitude de femme charmé, mais pas bien méchante. Elle resta environ 1h, ce qui fut  amplement nécessaire, pour que elle et Willy sympathise.
Nath très ouverte d'esprit et très à l'aise face au change- ment, fut plus que ravit de celle nouvelle rencontre. Ce qu'elle adorait par dessus tout, c'était son sens de l'humour légèrement aguicheur et très direct. Mais son truc préféré c'était de s'en prendre à Jordan, il adorait se foutre de sa gueule, mais Jordan ne manquait pas de répliques et tour ça amusait énormément Nathalie. Elle partit toute heureuse, excitée par leur rendez-vous à quatre, du lendemain. Quand au deux colocataires d'une semaine,
Il se mirent au boulot. Jordan passa une heure avec Willy, à lui faire réviser son devoir puis se fut  à son tour d'aller s'enfermer dans sa chambre, ordi en main pour commencer les recherches sur un expo balaise pour le cours d'anglais tandis que Willy s'était accordé une petite pause dans le jacuzzi. 
Après un bon moment passé, à récolter des infos sur le net, Jordan décida d'aller fêter ça en s'envoyant, raisonnablement, un bon verre de kir, dans le salon privé de son père, qui se trouvait tout près de la salle bal néo ou était installé la piscine et le jacuzzi d'intérieure. Après avoir vidé son verre, assit confortablement dans le fauteuil du paternel, il alla vers la porte coulissante qui donnait direct sur cette pièce spécialement conçut pour la relaxation et vit Willy étalé de tout son corps dans le bain à remous, la tête penché en arrière appréciant la chaleur du bain. Jordan s'apprêtait à le rejoindre lorsqu'il le vit se lever soudainement, s'étirant de tout son long et complètement nu. Il ne détourna pas les yeux tout suite, appréciant la silhouette de l'intrus qui lui faisait dos. Il observa se corps aux proportions parfaites, un dos très bien modelé et des fesses musclées à souhait, et ce fut plus fort que lui, son pénis se dressa instantanément. Il se sentit honteux de réagir ainsi mais la tentation était insoutenable. Et lorsque Willy s'empara de sa serviette et la fit coulisser le long de sa peau dorée, Jordan passa sa main sur son torse, froissant, au passage son t-shirt gris. Il s'attarda un instant sur ses abdominaux, légèrement développés, effectuant de faibles caresses, aboutissant petit à petit à sa boucle de ceinture qu'il desserra rapidement pour libérer son entrejambes qui n'en pouvait déjà plus. Tout en effectue cette simple besogne, il remarqua que Willy commençait  l'essorage de son postérieure et son excitation doubla. Il passa sa main dans son caleçon, et ses doigts effleurèrent sa verge en érection tandis que le jeune rappeur, vierge de tous soupçons, descendait du jacuzzi la serviette à la taille chopant son short au passage. Jordan qui ne désirait pas être aperçut se décala rapidement vers le mur le plus proche et débuta ses vas et viens sur son sexe  complètement durcit, tout en repensant à cette scène, responsable de son état actuel.
- AhhAH....!!Ah....j'en peux.......Willy........
Il dit ce dernier mot dans un souffle et se déversa dans sa main  tandis qu'il se laissait glisser le long dur mur, baignant dans un mince filet de sueur.
Après s'être essuyé, il rejoignit Wilson, affalé sur le canapé, zappant à la va vite, cherchant un programme intéressant.
- Tien te voilà, je m'ennuie ferme, le petit bain était sympas, mais là...... je dois partir dans une heure, ça te dit une revanche.
- Euh........
- Basket?
- Ouais, si tu veux....
- Qu'est que t'as? T'as l'air fatigué, c'est tes recherches qui ton montées la tête?
- Non, c'est rien, c'est juste une petite baisse de régime, une petite partie me fera sans doute du bien.
- Bah, allons-y!
Jordan qui n'était pas en bonne forme et qui demeurait encore, très perturbé parce qu'il venait de se passer quelques minutes plutôt, ne joua pas à plein régime. Ajouté à cela, Wilson, innocemment, prenait plaisir à rechercher le contact physique, dans le simple but de marquer son joueur. Jordan qui voulait absolument que l'épisode de tout à l'heure ne se reproduise plus dans l'immédiat, faisait tout pour éviter ces corps à corps, qui savait-il pouvait très bien le conduire à la même issue et pire encore.
Finalement, Il réussit à limiter les dégâts mais ce fut au détriment du match, qu'il perdit à deux paniers près.
Après que Willy l'est chambrer pendant une bonne heure, devant le début d'un film, qui annonçait déjà l'ennuie assurer, il partit, laissant seule son hôte dans son immense maison. Jordan passa une soirée plus qu'assommante et à 1heure du mat, il était encore débout réfléchissant a cette fin journée très spéciale, et aussi un peu parce qu'il se demandait ou était passé Willy qui n'avait pas préciser qu'il découcherait se soir.
- Qu'est ce que je vais faire....j'avais pas du tout prévu ça...
je savais bien que c'était pas normale ce que je ressentait pour lui mais de la à ce qu'il m'excite vraiment, y'a une marge.....Merde, merde, qu'est ce que je vais dire à Nath, non mais je suis con moi je vais rien lui dire!! Ca se trouve, c'est rien, après tout je n'ai vu que ses fesses, ç'a aurai été plus inquiétant si j'avais bandé en matant sa.........ouais c'est sûrement ça.....
Il entendit de sa chambre, la porte de l'entrée s'ouvrir et fut soulager de savoir que Willy dormirait bien ici -il avait les clefs car Jordan savait qu'il ne sortirait pas ce soir et il lui avait prêté les siennes-  mais une nouvelle idée, vient lui trotter dans la tête, qu'est ce qu'il avait foutu, jusqu'a 1 heure, en pleine semaine.
A peine, 2 minutes plus tard, on toquait à sa porte.
- Ouais?
- Salut, j'ai vu de la lumière je me suis dis que tu ronflais pas encore, alors je me suis permis de venir.
- Entre!
Il retira sa petite veste noire et s'installa dans le canapé deux place de Jordan.
- Alors cette soirée?
- Sympas.....
- T'étais avec une fille?!
- En quoi ça te concerne?
La voix lasse de Willy rebuta quelque peu Jordan, qui n'arrivait pas à cacher son agacement.
- Je te rappelle que tu sors avec ma meilleure amie demain!
- Et alors, ouais j'étais avec une belle meuf ce soir, je n’ai aucun compte à te rendre.
- Je pensais juste que je pouvais te faire confiance; mais apparemment...
- Et on se calme, le papa poule!! C’est bon, j'étais avec Ginna... ça y'est t'es rassuré!
- Ah......
- Je les vu cet aprèm, d'ailleurs elle te cherchait mais elle est tombé sur moi. Il paraît que c'est l'inverse d'habitude. Pour abréger, on a fixé un rencart plutôt que prévu, voilà c'est tout.
- Oh! Et c'était bien?
- Humm........ 
- Quoi, humm?!
- C'est ta guitare, ça ?
- Tu changes de sujet.
- Tu me joues un truc?! 
- Tu sais, j'aime bien tout ce qui est lyric et acoustique, pop rock. Pas sûr que t'aimes.
- Je suis plutôt ouvert comme mec, ce n’est pas parce que je fais du rap que je vais me mettre à détester tous les autres genres musicaux!
- Ok si tu y tiens.
Jordan se leva de sa chaise et s'empara de sa guitare noire posée près de son bureau. Il l'accorda légèrement et débuta les premières notes de "Delicate", une chanson de Damien Rice. Il l'a connaissait par coeur et la jouait à merveille. Il observa du coin de l'oeil son invité, allongé sur son canap, sur le dos, qui matait le plafond le regard fuyant. La chanson terminée, Willy se redressa sur son coude, et Jordan remarqua ses traits gagnés par le sommeil.
- Tu joues super bien, tu m'en fais encore une?
Jordan s'exécuta, appréciant ses quelques compliments et enchaîna sur "Somewhere in Between" de Lifehouse, une autre chanson qu'il adorait interpréter.
A la fin de celle-ci il n'entendit plus aucun bruit et s'aperçut que le bel étranger était tomber dans un léger sommeil.
Sans vraiment réaliser, il s'approcha du sofa ou reposait le corps lasse du jeune rappeur. Il regarda son visage endormit, qui le rendait de plus en plus patraque à ce moment précis. Sa résistance faiblit, face aux lèvres roses de Willy et il rapprocha, presque au ralentit  son visage du sien. La tension était palpable et à quelques centimètres de sa bouche il n'osait plus faire un geste. Le désir le consumait et se fut avec une extrême lenteur qu'il déposa ses lèvres sur les siennes, mais il les retira presque aussitôt. Willy se mouva légèrement et devant cette expression si douce qu'il affichait, Jordan réitéra l'action. Cette fois-ci il passa, dans une faible caresse, sa langue sur sa lèvre inférieure et remarqua à la suite que Willy les entrouvrit. Jordan engouffra alors, doucement, sa langue dans sa bouche. Dans un état, complètement second, il fut surprit de sentir les lèvres de Willy se refermer sur les siennes. Le baiser des deux garçons devient, sensiblement plus profond et plus langoureux, puis Jordan sentit la main de son invité s'incérer dans sa nuque, alors qu'il restait actif tout en ayant toujours les yeux fermer. A mesure que le baiser se faisait de plus en plus brûlant la main de Jordan se mit à errer sur le torse de Wilson, qui semblait apprécier le contact, ce qu'il fit remarquer par d'infimes rictus de plaisir. Quand a Willy, sa main qui demeurait loger sur la nuque de son partenaire, glissa vers l'avant de son cou et Jordan eu la désagréable sensation de sentir cette main se resserrer soudainement. Et tout se passa très vite. Willy le poussa violemment, puis Jordan s'étala de tout son long sur le sol, tandis qu'il se relevait rapidement reprenant au passage sa veste jeter un peu plus loin.
- Attend, on peut en parler!!!
- LACHE  MOI!!! Sale......SALE BALTRINGUE!! Ne m'approche plus!
Il ouvrit la porte violemment et la claqua brutalement.
Jordan laissa sa tête retomber à terre, complètement bouleversé par ses mots et son comportement.
- Merde, putain de merde!!!
A son tour il se releva brusquement, et partit à ses trousses. 
                __________________________________

Un peu long, mais fallait bien ça pour vous faire patienter!!! Allez, prochain chap "le lien paternel

 

Par historyshare - Publié dans : Heart's flow
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