Il
était prés de minuit et Jordan n'arrivait pas dormir. On était déjà à la moitié des premières vacances d'octobre et ça faisait une semaine qu'il n'avait plus vraiment le morale. Ca faisait aussi
une semaine qu'il n'avait plus vu Willy. Ces deux éléments avait sûrement un rapport, mais Jordan évitait de trop y penser de peur de ne pas pouvoir se retenir de le harceler de coups de
fil. Et dieu que c'était dur, mais fallait tenir le coup parce que l'attirance évidente qu'il éprouvait pour lui, n'avait fait que lui attirer des ennuies. Willy le traitait de sale homo sans
même imaginer une seconde que tout ça c'était nouveau pour lui, qu'il n'avait jamais ressentit ça pour un gars auparavant et qu'en vérité tout ça l'effrayais énormément. Mais avec son esprit
borné et étroit, impossible d'aborder le sujet et de s'expliquer comme deux personnes matures. Jordan avait préféré mettre un terme à cette relation qui ne rimait à rien et pour cela il avait
toujours une bonne excuse pour remettre à plus tard les sortis qu'essayait d'organiser Ginna pour rassembler les deux hommes de sa vie. De son côtés, Elle remarquait que Willy lui jouait le même
numéro, donc tout indiquait que ces deux là faisait tout pour s'éviter malgré ses nombreuses tentatives pour les réconcilier. Finalement à l'usure elle avait laisser tomber cette bataille.
Mais ce n'était que provisoire. elle comptait bien revenir à la charge; pour l'instant elle faisait profile bas, profitant des quelque moment qu'elle passait avec Willy. D'ailleurs il
était pas pleine forme le willy en ce moment, il avait l'air ailleurs la plus tard du temps mais Ginna évitait de se formaliser et mettait ça sur le compte de la fatigue, du à ses diverses
activités.Elle était dejà plus qu'heureuse de sortir avec lui, de pourvoir le toucher et l'embrasser que le reste elle s'en foutait pas mal, en tout cas pour l'instant ça lui suffisait.
De son côté, Jordan, à force de trop méditer s'était enfin endormit. Il était trois heure du mat et un bruit soudain le reveilla brusquement. Il se redressa et resta quelque secondes ainsi
se demandant s'il il n'avait pas rêvé. C'est alors qu'il entendit la sonnerie retentir à nouveau.
Prudemment, il sortit de son lit chopant au passage une bombe à crimo situé dans le tiroir de sa table de nuit et prit la direction du rez de chaussé.
Arrivé à hauteur de la porte il regarda sur le petit écran de sécurité qui faisait vidéo et alarme afin de voir la tête de l'emmerdeur mais, la personne semblait réplié sur elle
même, appuyé sur le côté droit de la porte. Il était impossible sur cette angle là d'identifié quelque chose.
Un peu inconsciemment et avec une bonne dose d' adrénaline, il tourna la clef et pressa la poignet, brandissant son arme fatale. Il vit alors, devant lui cette silouhette qu'il
connaissait si bien appuyé contre le petit muret la tête baissée et la main calée sur sa côte.
- Willy? Putain, j'ai faillis t'arroser d'acide,
qu'est-ce........ça va, t'a pas l'air bien.
Il remarqua alors des gouttelettes rouges couler le long de sa main et s'écraser sur le sol.
- Tu saigne!Willy.........
Willy releva la tête et Jordan découvrit avec horreur des hématomes couvert de sang, semés vers sa tempe, et sa joue gauche. Il remarqua ensuite, sa lèvre inférieure
légèrement ouverte, laissant échapper un mince filament de liquide rouge. Son regard traduisait sa souffrance et Jordan en avait presque les larmes aux yeux.
-.....aid.....aide-moi....
Willy s'écroula et avant qu'il n'atteigne le sol, Jordan le retint en encerclant sa taille, et en maintenant, fermement des deux mains sur ses côtes. Il le poussa vers l'intérieure
passant sa main droite sur son épaule droite et pressant un peu plus la prise qu'il avait sur sa taille.
- Il... il faut que tu vois un médecin!
Willy de sa voix très affaiblit tentait de le dissuader.
- Pas la peine.Je veux pas aller là-bas.... c'est que..... superficiel.
- Oo...ok!
Jordan se dirigea vers le salon, puis déposa délicatement Willy sur le canapé, qui affichait une mine de torturé dès qu'un mouvement se faisait trop brusque.
- Bouge pas J'arrive......je vais....cherché le nécessaire!
- Je risque pas d'aller bien loin.
Quelques secondes plus tard, il revint chargé d'une énorme trousse de premier secours qu'il déposa précipitamment sur la petite table. Il l'a rapprocha près du corps allongé de Willy et s'assit
de dessus.
- Il faut que je...sache.....
- La blessure?
- Ouai......
Willy se redressa légèrement et retira avec difficulté sa veste gris foncé, puis son t-shrirt noire, couvert en bas à droite du liquide visqueux qu'est le sang. Jordan ne put s'empêcher d'admirer
et d'apprécier se torse au couleur caramels qui se dressait devant lui et qui libérait une odeur enivrante près à rendre fou Jordan dans la minute.
Mais la plaie entrouverte dont le sang coulait en quantité, le ramena vite à la réalité.
-Il faut que je désinfecte.Ça a pas l'air profond, mais faut que j'arrête le sang.
- Vas-y.
- Ça va faire mal.
- Je m'en tape.
Jordan appliqua un coton remplit d'alcool sur la plaie assez large de Willy. Celui-ci serrait les dents pour ne pas hurler mais il laissa tout de même échapper quelques gémissements,face à cette
douleur affreuse.
Jordan appliqua ensuite deux ou trois compresse puis termina par un long bandage, qu'il serra à l'étouffé.
Il lui donna ensuite deux cachet anti-douleur qui le mit définitivement chaos.
- Ça devrait aller maintenant.
- Hum...je suis crevé...
- Tu devrais dormir, ces cachets devraient te permettre de pioncer à ta guise.
- Hum....
Il l'observa un moment, captivé par ses traits qui exprimait à présent l'apaisement et un semblant de sérénité. Malgré ses quelques blessures, sa frimousse était un appel à la tentation et Jordan
dans cette situation si souvent répété, avait toujours autant de mal à se retenir. Il se convaincu en se répétant que se n'était pas du tout le moment et que d'ailleurs il ne devrait plus
y avoir de moment, même si sa petite arrivée surprise pouvait remettre, bien des choses en questions.
-........Qui est le connard qui a pu te faire ça. Ca m'énerve! mais en même temps...... je suis content que tu sois venu .......je tiens à toi......tu peux pas savoir à quel
point.......
Alors que Jordan murmurait ses paroles,Willy était déjà au paradis du sommeil. Et c'est sur ce large fauteuil, en face du canapé ou se reposait le jeune rappeur, que Jordan finit à son
tour, par tomber dans un profond sommeil.
Les premiers rayons du soleil filtrait déjà, s'abattant sur le visage du jeune garçon endormit, lorsque des gémissement très familier le ramenèrent à la réalité.
Il ouvrit les yeux, les pointant directement sur l'origine de son réveil prématuré. Willy était là, la couverture à mi chemin, laissant son torse brillé au soleil.Il remuait doucement marmonnant
un nom qui surprit l'autre au plus haut point.
- Jordan..........humm!!Jordan........
Jordan avait du mal à y croire. Apparemment, il y avait de forte chance que Willy rêve de lui. Et c'était bien un rêve, à l'entendre murmurer son nom de cette façon, Jordan était tout émoustillé.
Il s'apprêtait d'ailleurs à réagir, à combler les désirs du beau rêveur, d'une façon ou d'une autre, lorsque celui-ci releva la tête précipitamment.Apparemment les projets de Jordan tombaient à
l'eau.
- Merde! Ce putain de rêve......
- Quel putain de rêve?
Willy, surprit tourna la tête vers le beau brun qui semblait réellement attendre une réponse à sa question.
- Qu'est ce que......
- Je fais là. Tu ne te rappelle plus de rien?
Willy passa alors sa main sur son bandage, discrètement rougit par du sang et poussa un petit cris de douleur.
- Aïe! Maintenant si.
- Bon pour en revenir à ton rêve! Vu que t'es sortis d'affaire.
- Je vois pas de quoi tu parles.....
Willy avait l'air mal à l'aise mais Jordan ne voulais pas lâcher l'affaire.
- Arrête de jouer les ignorant, tu parles dans ton sommeil. Tu le savais?
Willy se laissa retomber sur un coussin blanc, cherchant un stratagème pour se sortir de là.
- Je suis crevé, cet blessure me fais un mal de chien et toi tu m'emmerde grave.
- Ok. Je vois que tu n'avoueras jamais.
- Avouer quoi!
- Que t'es pas indifférent. Je te plais.....autant que tu me plais.
- Merde, t'entends ce que tu dis. Qu'est ce que tu me veux.
Me sodomiser ou je sais pas quoi! Je bouffe pas de ce pain là. Je suis désoler de t'avoir traité de sale homo, d'avoir joué les cons mais tu m'as surpris et j'ai mal réagis. Mais faut
t'arrête de m'inclure dans tes pulsions. Va voir des gigolos et trompe ta meuf........mais oublie moi.
- C'est pour ça que tu frappe à ma porte à 3 heures du matin; pour que je t'oublies?
Jordan ne put réprimer un sourire, ce qui mis Willy encore plus sur les nerfs.
- Qu'est ce que t'as à sourire comme ça.......Aaah!!Et ce truc qui me fais hyper mal. T'aurais pas des anti-douleur. Je vais Die sinon!
- Je t'ai donné les deux dernier, hier.
- humm! Et je fais comment moi, c'est atroce!
- Essaye de penser à autre chose, ça te fais mal parce que ça cicatrise. Ton bandage et encore propre, signe que c'était pas une grave hémorragie, juste une entaille un peu profonde.
Il faut juste que tu te détentes.
- Plus facile à dire qu'a faire.
Jordan se leva et se replaça de la même façon qu'hier, sur la petite table à proximité de Willy.
- Tu fais quoi là?!
Jordan posa délicatement sa main sur ses petites mèches de cheveux bouclées, placées près de son oreilles gauche, puis les caressa et les brossa vers l'arrière.Willy qui semblait vouloir garder
une certaine contenance avait du mal à dire, à Jordan de s'arrêter.
- Fais moi confiance. Laisse toi aller, je vais te d'étendre.
Sa main poursuivit sa trajectoire et passa par son cou avant de s'attarder sur son torse. C'était la seconde fois qu'il avait accès à cette zone et il comptait bien en
profiter cette fois-ci. Après des dizaines de caresses il s'autorisa à aller plus loin. Il avança lentement sa bouche, le regard planté dans le siens, désireux et anxieux de connaître sa
réaction. Quelques secondes plus tard sa bouche rentrait en contact avec sa peau et Willy n'avait pas bronché d'un pouce, au contraire il sentait sa respiration se saccadé, et quelques
gémissement très faibles s'échapper de ses lèvres entrouvertes. Jordan s'étonnait lui même, il n'était pas vraiment un expert en matière de préliminaires, il était d'ailleurs plutôt du
genre gauche, et le corps féminin restait encore pour lui un grand mystère. Mais avec Willy c'était différent, dès qu'il le touchait ou qu'il sentait sa peau ses mains et sa bouche
s'actionnaient toutes seules et devenaient de véritables instruments d'excitation. C'est pourquoi ses léchages et ses baisers langoureux sur ses pectoraux qui
s'étaient terminé par un sillon vers ses deux tétons qui pointait déjà mort, commençaient réellement à exciter Willy, si ce n'était déjà fait. Il perdait complètement pieds
dans ces caresses si bien ciblées.
- Jordan.......ahhh! Faut que, humm!.......... t'arrête là!!
Jordan qui ne partageait pas du tout cette idée, tenta d'approfondir un peu plus les choses entre deux coups de langue.
- Au lieu de freiner tes envies, dis-moi plutôt: C'était quoi ton rêve de tout à l'heure? J'avais l'air de jouer le même rôle que celui -ci!
- C'était rien..........
- Je vais devoir te faire parler!
Jordan quitta sa table basse et se mit à genoux, à quelque centimètre de son fruit défendu. Il posa son index sur la naissance de son torse, au creux de son cou et le fit glisser
lentement sous les yeux plus moins inquiet de Willy, qui ne contrôlait plus rien.. Jordan s'arrêta juste un peu avant le premier bouton de son jeans.
- J'ai......jamais fait ça avant, alors apprécie le geste.
Willy sentit son premier bouton se défaire, et il se mit légèrement à paniquer. Il essaya de se redresser et d'empêcher Jordan de mettre la main sur son paquet mais le bandage étant trop serrer,
il lui était impossible d'atteindre sa cible et du même coup, en faisant se mouvement trop brusque, il raviva la douleur de sa blessure.
- Aïe, merde ! Jordan.....ne fais pas ça..........!
- Tu ne veux pas que je te suce ! Pourtant j'en meurs d'envie. Et même si tu affirmes le contraire, cette grosse bosse me dis tout autre chose.
Willy serra les dents sous cette première caresse, qui effleura la bosse proéminente de son caleçon.
-Tu as deux solutions : me laisser faire et oublier un peu le reste, ou continuer à ignorer tes sentiments et a souffrir de cette entaille.
Jordan continuait à effleurer son fin tissu bleu en l’observant, désireux de connaître sa réponse. Willy semblait mener un combat intérieur, en le voyant ainsi les yeux fermer et les muscles crispés. Mais cette armure qu’il semblait vouloir préserver finit par se fissurer.
-………Vas-y…..
- Je n’ai pas entendu…..
Willy respira un bon coup, il ne pouvait plus faire marche arrière, Jordan l’excitait comme un fou. Et c’était au-delà de ses forces de lui résister plus longtemps, surtout qu’il savait être convaincant.
-J’ai….envie que tu me suces…
- ………..Tes désirs son des ordres !
Jordan baissa un peu plus ce jeans qui entravait son objectif et fit coulisser a la suite le dernier tissus qui emprisonnait l’objet tant convoité. Il déglutit devant cette verge tendu, semblable a la sienne, en format plus large. Il y posa délicatement ses doigts, pour s’habituer à la texture d’un autre pénis que le siens et finit par y poser sa main entière. Il commença à la bouger dans des vas et viens de plus en plus espacés appréciant chaque secondes passées à lui donner du plaisir, et excité par les répliques de Willy, qui n’arrivait plus à dissimuler ses gémissements. Après deux bonne minutes, passée à le masturber avec vigueur il passa à la seconde étape et approcha sa langue de son gland. Il le lécha délicatement et par ce simple contact il sentit tous les muscles de Willy se contracter.
- Tu me rends, dingue tu sais ça……
- J’espère bien, mais c’est toi qui m’inspires.
- Arrête de me frustrer………..c’est toi qui la voulais, prend la maintenant !
Jordan continuait c’est coups de langues furtifs, dans le but d’attiser sa patiente.
- Avant ça dis moi s’il y’avait cette partie la, dans ton rêve ?
- Ahh ! Tu saoules avec ça ………..
- C’est ça ou je te promet de te frustrer pour les vingt prochaine années.
- Ok ! J’ai bien rêver de toi,…..ahh ! Et…….ouai tu me suçait, c’était…… vraiment tripant…….
Jordan ne le laissa pas finir et prit en bouche son pénis qu’il s’enfila jusqu’au bout. Willy émit un hoquet de surprise et s’accrocha au tissus du sofa tellement la sensation était bonne. Jordan tenta de reproduire ce qu’il aimerait qu’on lui fasse en matière de fellation. Il variait entre des mouvements tantôt lent et tantôt plus rapide tout en caressant ses testicules chaudes et gonflés. Il continua ainsi pendant quelques secondes et finit par un léchage générale avant de reprendre le contrôle de son membre avec sa main, le masturbant à nouveau. Tout en faisant cela il s’assit sur un bout de canapé profitant d’un moment d’inattention de Willy pour prendre possession de ses lèvres.
Willy résista un instant mais la jouissance que lui provoquait cette branlette le fit capituler. La langue de Jordan devenait de plus en plus gourmande et Willy commençait à prendre la cadence. Leurs langues se léchaient de plus en plus profondément, faisant des détours par leurs lèvres gonflées puis revenant se mêler l’une à l’autre comme deux objets aimantés. A la fin de ces échanges sensuels, Willy finit par jouir dans les bras de Jordan et se laissa retomber, essoufflé par cette échange intense.
Jordan l’embrassa à nouveau en tentant de déboucler sa propre ceinture, mais cette fois-ci Willy le repoussa.
- Arrête.......je suis pas prêt…….c’est trop rapide et on a déjà dépasser la limite !
Jordan consentit, il ne voulait surtout pas le forcer et il avait raison il allait peut-être un peu vite ! C’était bien de se laisser aller mais il y avait tellement de gens impliqués.
Il se releva un peu sonnée par cette abondance de désirs et d’envies qui trottait dans sa tête.
- …….T’as raison, je suis désolé.
- Non, y’a pas que toi dans l’histoire …………t’avais raison tu me fais de l'effet, et moi-même je comprends pas trop ce qui se passe…….. mais, y’a pas moyens de continuer cette relation. C’est plus qu’immoral.
- Je sais…….mais c’est plus fort que moi.
- je sais ce tu ressens et faut mieux que j’y aille avant que cette histoire ne dégénère.
Il se releva mais on voyait bien que la douleur était toujours présente.
- Laisse moi t’accompagner à l’hôpital. Ce truc risque de s'infecter si tu vois pas un professionnel. Je pense qu’il faut te recoudre, la blessure est quand même profonde.
- Pas la peine……
- T’as rien à dire je t’ai autorisé à passer la nuit ici, je t’ai même soigner sans rien te demander ! Laisse moi faire ça pour toi .
Un silence s’installa durant lequel, Willy était entrain de peser le pour et le contre.
- Ok, mais après ça, on prend nos distance. Cette situation ne doit plus se reproduire.
- Ouai……….c’est évident.
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Vu comme c'est partie je pense que je
vais terminer celle-ci d'abord. En ce moment elle m'inspire pas mal! Mais je continue "le lien paternel ", enfin normalement si tout va bien. Ce chapitre est un peu long, je crois bien. Mais
bon!! De toute façon ça devait bien finir sur ce site .