Vendredi 16 mai 5 16 /05 /Mai 12:20

 



Il était prés de minuit et Jordan n'arrivait pas dormir. On était déjà à la moitié des premières vacances d'octobre et ça faisait une semaine qu'il n'avait plus vraiment le morale. Ca faisait aussi une semaine qu'il n'avait plus vu Willy. Ces deux éléments avait sûrement un rapport, mais Jordan évitait de trop y penser de peur de ne pas pouvoir se retenir de le harceler de coups de fil. Et dieu que c'était dur, mais fallait tenir le coup parce que l'attirance évidente qu'il éprouvait pour lui, n'avait fait que lui attirer des ennuies. Willy le traitait de sale homo sans même imaginer une seconde que tout ça c'était nouveau pour lui, qu'il n'avait jamais ressentit ça pour un gars auparavant et qu'en vérité tout ça l'effrayais énormément. Mais avec son esprit borné et étroit, impossible d'aborder le sujet et de s'expliquer comme deux personnes matures. Jordan avait préféré mettre un terme à cette relation qui ne rimait à rien et pour cela il avait toujours une bonne excuse pour remettre à plus tard les sortis qu'essayait d'organiser Ginna pour rassembler les deux hommes de sa vie. De son côtés, Elle remarquait que Willy lui jouait le même numéro, donc tout indiquait que ces deux là faisait tout pour s'éviter malgré ses nombreuses tentatives pour les réconcilier. Finalement à l'usure elle avait laisser tomber cette bataille. Mais ce n'était que provisoire. elle comptait bien revenir à la charge; pour l'instant elle faisait profile bas, profitant des quelque moment qu'elle passait avec Willy. D'ailleurs il était pas pleine forme le willy en ce moment, il avait l'air ailleurs la plus tard du temps mais Ginna évitait de se formaliser et mettait ça sur le compte de la fatigue, du à ses diverses activités.Elle était dejà plus qu'heureuse de sortir avec lui, de pourvoir le toucher et l'embrasser que le reste elle s'en foutait pas mal, en tout cas pour l'instant ça lui suffisait.

De son côté, Jordan, à force de trop méditer s'était enfin endormit. Il était trois heure du mat et un bruit soudain le reveilla brusquement. Il se redressa et resta quelque secondes ainsi se demandant s'il il n'avait pas rêvé. C'est alors qu'il entendit la sonnerie retentir à nouveau.
Prudemment, il sortit de son lit chopant au passage une bombe  à crimo situé dans le tiroir de sa table de nuit et prit la direction du rez de chaussé.
Arrivé à hauteur de la porte il regarda sur le petit écran de sécurité qui faisait vidéo et alarme afin de voir la tête  de l'emmerdeur mais, la personne semblait réplié sur elle même, appuyé sur le côté droit de la porte. Il était  impossible sur cette angle là d'identifié quelque chose.
Un peu inconsciemment et avec une bonne dose d' adrénaline, il tourna la clef et pressa la poignet, brandissant son arme fatale. Il vit alors, devant lui  cette silouhette qu'il connaissait si bien appuyé contre le petit muret la tête baissée et la main calée sur sa côte.
- Willy? Putain, j'ai faillis t'arroser d'acide,
qu'est-ce........ça va, t'a pas l'air bien.
Il remarqua alors des gouttelettes rouges couler le long de sa main et s'écraser sur le sol.
- Tu saigne!Willy.........
Willy releva la tête et Jordan découvrit avec horreur des hématomes couvert de sang, semés vers sa tempe, et sa joue gauche. Il remarqua ensuite, sa lèvre inférieure  légèrement ouverte, laissant échapper un mince filament de liquide rouge. Son regard traduisait sa souffrance et Jordan en avait presque les larmes aux yeux.
-.....aid.....aide-moi....
Willy s'écroula et avant qu'il n'atteigne le sol, Jordan le retint en encerclant sa taille, et en maintenant, fermement des deux mains sur ses côtes. Il le poussa vers l'intérieure passant sa main droite sur son épaule droite et pressant un peu plus la prise qu'il avait sur sa taille.
- Il... il faut que tu vois un médecin!
Willy de sa voix très affaiblit tentait de le dissuader.
- Pas la peine.Je veux pas aller là-bas.... c'est que..... superficiel.
- Oo...ok!
Jordan se dirigea vers le salon, puis déposa délicatement Willy sur le canapé, qui affichait une mine de torturé dès qu'un mouvement se faisait trop brusque.
- Bouge pas J'arrive......je vais....cherché le nécessaire!
- Je risque pas d'aller bien loin.
Quelques secondes plus tard, il revint chargé d'une énorme trousse de premier secours qu'il déposa précipitamment sur la petite table. Il l'a rapprocha près du corps allongé de Willy et s'assit de dessus.
- Il faut que je...sache.....
- La blessure?
- Ouai......
Willy se redressa légèrement et retira avec difficulté sa veste gris foncé, puis son t-shrirt noire, couvert en bas à droite du liquide visqueux qu'est le sang. Jordan ne put s'empêcher d'admirer et d'apprécier se torse au couleur  caramels qui se dressait devant lui et qui libérait une odeur enivrante près à rendre fou Jordan dans la minute.
Mais la plaie entrouverte dont le sang coulait en quantité, le ramena vite à la réalité.
-Il faut que je désinfecte.Ça a pas l'air profond, mais faut que j'arrête le sang.
- Vas-y.
- Ça va faire mal.
- Je m'en tape.
Jordan appliqua un coton remplit d'alcool sur la plaie assez large de Willy. Celui-ci serrait les dents pour ne pas hurler mais il laissa tout de même échapper quelques gémissements,face à cette douleur affreuse.
Jordan appliqua ensuite deux ou trois compresse puis termina par un long bandage, qu'il serra à l'étouffé.
Il lui donna ensuite deux cachet anti-douleur qui le mit définitivement chaos.
- Ça devrait aller maintenant.
- Hum...je suis crevé...
- Tu devrais dormir, ces cachets devraient te permettre de pioncer à ta guise.
- Hum....
Il l'observa un moment, captivé par ses traits qui exprimait à présent l'apaisement et un semblant de sérénité. Malgré ses quelques blessures, sa frimousse était un appel à la tentation et Jordan dans cette situation si souvent répété, avait toujours autant de mal à se retenir. Il se convaincu en se répétant que se n'était pas du tout le moment et que d'ailleurs il ne devrait plus y avoir de moment, même si sa petite arrivée surprise pouvait remettre, bien des choses en questions.
-........Qui est le connard qui a pu te faire ça. Ca m'énerve! mais en même temps...... je suis content que tu sois venu .......je tiens à toi......tu peux pas savoir à quel point.......
 Alors que Jordan murmurait ses paroles,Willy était déjà au paradis du sommeil. Et c'est sur ce large fauteuil, en face du canapé ou se reposait le jeune rappeur, que Jordan finit à son tour, par tomber dans un profond sommeil.

Les premiers rayons du soleil filtrait déjà, s'abattant sur le visage du jeune garçon endormit, lorsque des gémissement très familier le ramenèrent  à la réalité.
Il ouvrit les yeux, les pointant directement sur l'origine de son réveil prématuré. Willy était là, la couverture à mi chemin, laissant son torse brillé au soleil.Il remuait doucement marmonnant un nom qui surprit l'autre au plus haut point.
- Jordan..........humm!!Jordan........
Jordan avait du mal à y croire. Apparemment, il y avait de forte chance que Willy rêve de lui. Et c'était bien un rêve, à l'entendre murmurer son nom de cette façon, Jordan était tout émoustillé. Il s'apprêtait d'ailleurs à réagir, à combler les désirs du beau rêveur, d'une façon ou d'une autre, lorsque celui-ci releva la tête précipitamment.Apparemment les projets de Jordan tombaient à l'eau.
- Merde! Ce putain de rêve......
- Quel putain de rêve?
Willy, surprit tourna la tête vers le beau brun qui semblait réellement attendre une réponse à sa question.
- Qu'est ce que......
- Je fais là. Tu ne te rappelle plus de rien?
Willy passa alors sa main sur son bandage, discrètement  rougit par du sang et poussa un petit cris de douleur.
- Aïe! Maintenant si. 
- Bon pour en revenir à ton rêve! Vu que t'es sortis d'affaire.
- Je vois pas de quoi tu parles.....
Willy avait l'air mal à l'aise mais Jordan ne voulais pas lâcher l'affaire.
- Arrête de jouer les ignorant, tu parles dans ton sommeil. Tu le savais?
Willy se laissa retomber sur un coussin blanc, cherchant un stratagème pour se sortir de là.
- Je suis crevé, cet blessure me fais un mal de chien et toi tu m'emmerde grave.
- Ok. Je vois que tu n'avoueras jamais.
- Avouer quoi!
- Que t'es pas indifférent. Je te plais.....autant que tu me plais.
- Merde, t'entends ce que tu dis. Qu'est ce que tu me veux.
Me sodomiser ou je sais pas quoi! Je bouffe pas de ce pain là. Je suis désoler de t'avoir traité de sale homo, d'avoir joué les cons mais tu m'as surpris et j'ai mal réagis. Mais faut t'arrête de m'inclure dans tes pulsions. Va voir des gigolos et trompe ta meuf........mais oublie moi.
- C'est pour ça que tu frappe à ma porte à 3 heures du matin; pour que je t'oublies?
Jordan ne put réprimer un sourire, ce qui mis Willy encore plus sur les nerfs.
- Qu'est ce que t'as à sourire comme ça.......Aaah!!Et ce truc qui me fais hyper mal. T'aurais pas des anti-douleur. Je vais Die sinon!
- Je t'ai donné les deux dernier, hier.
- humm! Et je fais comment moi, c'est atroce!
- Essaye de penser à autre chose, ça te fais mal parce que ça cicatrise. Ton bandage et encore propre, signe que c'était pas une grave hémorragie, juste une entaille  un peu profonde. Il faut juste que tu te détentes.
- Plus facile à dire qu'a faire.
Jordan se leva et se replaça de la même façon qu'hier, sur la petite table à proximité de Willy.
- Tu fais quoi là?!
Jordan posa délicatement sa main sur ses petites mèches de cheveux bouclées, placées près de son oreilles gauche, puis les caressa et les brossa vers l'arrière.Willy qui semblait vouloir garder une certaine contenance avait du mal à dire, à Jordan de s'arrêter.
- Fais moi confiance. Laisse toi aller, je vais te d'étendre.
Sa main poursuivit sa trajectoire et passa par son cou avant de s'attarder sur son torse. C'était la seconde fois qu'il avait accès à cette zone et il comptait bien en profiter cette fois-ci. Après des dizaines de caresses il s'autorisa à aller plus loin. Il avança lentement sa bouche, le regard planté dans le siens, désireux et anxieux de connaître sa réaction. Quelques secondes plus tard sa bouche rentrait en contact avec sa peau et Willy n'avait pas bronché d'un pouce, au contraire il sentait sa respiration se saccadé, et quelques gémissement très faibles s'échapper de ses lèvres entrouvertes. Jordan s'étonnait lui même, il n'était pas vraiment un expert en matière de préliminaires, il était d'ailleurs plutôt du genre gauche, et le corps féminin restait encore pour lui un grand mystère. Mais avec Willy c'était différent, dès qu'il le touchait ou qu'il sentait sa peau ses mains et sa bouche s'actionnaient toutes seules et devenaient de véritables instruments d'excitation. C'est pourquoi ses léchages et ses baisers langoureux  sur ses pectoraux qui s'étaient terminé par un sillon vers ses deux tétons qui pointait déjà  mort, commençaient réellement à exciter Willy, si ce n'était déjà fait. Il perdait complètement pieds dans ces caresses si bien ciblées.
- Jordan.......ahhh! Faut que, humm!.......... t'arrête là!!
Jordan qui  ne partageait pas du tout cette idée, tenta  d'approfondir un peu plus les choses entre deux coups de langue.
- Au lieu de freiner tes envies, dis-moi plutôt: C'était quoi ton rêve de tout à l'heure? J'avais l'air de jouer le même rôle que celui -ci!
- C'était rien..........
- Je vais devoir te faire parler!
Jordan quitta sa table basse et se mit à genoux, à quelque centimètre de son fruit défendu. Il posa son index sur la naissance de son torse, au creux de son cou et le fit glisser lentement sous les yeux plus moins inquiet de Willy, qui ne contrôlait plus rien.. Jordan s'arrêta juste un peu avant le premier bouton de son jeans.
- J'ai......jamais fait ça avant, alors apprécie le geste.
Willy sentit son premier bouton se défaire, et il se mit légèrement à paniquer. Il essaya de se redresser et d'empêcher Jordan de mettre la main sur son paquet mais le bandage étant trop serrer, il lui était impossible d'atteindre sa cible et du même coup, en faisant se mouvement trop brusque, il raviva la douleur de sa blessure.
- Aïe, merde ! Jordan.....ne fais pas ça..........!
- Tu ne veux pas que je te suce ! Pourtant j'en meurs d'envie. Et même si tu affirmes le contraire, cette grosse bosse me dis tout autre chose.
Willy serra les dents sous cette première caresse, qui effleura la bosse proéminente de son caleçon.

-Tu as deux solutions : me laisser faire et oublier un peu le reste, ou continuer à ignorer tes sentiments et a souffrir de cette entaille.

Jordan continuait à effleurer  son fin tissu bleu en l’observant, désireux de connaître sa réponse. Willy semblait mener un combat intérieur, en le voyant ainsi les yeux fermer et les muscles crispés. Mais cette  armure qu’il semblait vouloir préserver finit par se fissurer.

-………Vas-y…..

- Je n’ai pas entendu…..

Willy respira un bon coup, il ne pouvait plus faire marche arrière, Jordan l’excitait comme un fou. Et c’était au-delà de ses forces de lui résister plus longtemps, surtout qu’il savait être convaincant.

-J’ai….envie que  tu me suces…

- ………..Tes désirs son des ordres !

Jordan baissa un peu plus ce jeans qui entravait son objectif et fit coulisser a la suite le dernier tissus qui emprisonnait l’objet tant convoité. Il déglutit devant cette verge tendu, semblable a la sienne, en format plus large. Il y posa délicatement ses doigts, pour s’habituer à la texture d’un autre pénis que le siens et finit par y poser sa main entière. Il commença à la bouger dans des vas et viens de plus en plus espacés  appréciant chaque secondes passées à lui donner du plaisir, et excité par les répliques de Willy, qui n’arrivait plus à dissimuler ses gémissements. Après deux bonne minutes, passée à le masturber avec vigueur il passa à la seconde étape et approcha sa langue de son gland. Il le lécha délicatement et par ce simple contact il sentit tous les muscles de Willy se contracter.

- Tu me rends, dingue tu sais ça……

- J’espère bien, mais c’est toi qui m’inspires.

- Arrête de me frustrer………..c’est toi qui la voulais, prend la maintenant !

Jordan continuait c’est coups de langues furtifs, dans le but d’attiser sa patiente.

- Avant ça dis moi s’il  y’avait cette partie la, dans ton rêve ?

- Ahh ! Tu saoules avec ça ………..

- C’est ça ou je te promet de te frustrer pour les vingt prochaine années.

- Ok ! J’ai bien rêver de toi,…..ahh ! Et…….ouai tu me suçait, c’était…… vraiment tripant…….

Jordan ne le laissa pas finir et prit en bouche son pénis qu’il s’enfila jusqu’au bout. Willy émit un hoquet de surprise et s’accrocha au tissus du sofa tellement la sensation était bonne. Jordan tenta de reproduire ce qu’il aimerait qu’on lui fasse en matière de fellation. Il variait entre des mouvements tantôt lent et tantôt plus rapide tout en caressant  ses testicules chaudes et gonflés. Il continua ainsi pendant quelques secondes et finit par un léchage générale avant de reprendre le contrôle de son membre avec sa main, le masturbant à nouveau. Tout en faisant cela il s’assit sur un bout de canapé profitant d’un moment d’inattention de Willy pour prendre possession de ses lèvres.

Willy résista un instant mais la jouissance que lui provoquait cette branlette le fit capituler. La langue de Jordan devenait de plus en plus gourmande et Willy commençait à prendre la cadence. Leurs langues se léchaient de plus en plus profondément, faisant des détours par leurs lèvres gonflées puis revenant se mêler l’une à l’autre comme deux objets aimantés. A la fin de ces échanges sensuels, Willy finit par jouir dans les bras de Jordan et se laissa retomber, essoufflé par cette échange intense.

Jordan l’embrassa à nouveau en tentant de déboucler sa propre ceinture, mais cette fois-ci  Willy le repoussa.

- Arrête.......je suis pas prêt…….c’est trop rapide et on a déjà dépasser la limite !

Jordan consentit, il ne voulait surtout pas le forcer et il avait raison il allait peut-être un peu vite ! C’était bien de se laisser aller mais il y avait tellement de gens impliqués.

Il se releva un peu sonnée par cette abondance de désirs et d’envies qui trottait dans sa tête.  

- …….T’as raison, je suis désolé.

- Non, y’a pas que toi dans l’histoire …………t’avais raison tu me fais de l'effet, et moi-même je comprends pas trop ce qui se passe…….. mais, y’a pas moyens de continuer cette relation. C’est plus qu’immoral.

- Je sais…….mais c’est plus fort que moi.

- je sais ce tu ressens et  faut mieux que j’y aille avant que cette histoire ne dégénère.

Il se releva mais on voyait bien que la douleur était toujours présente.

- Laisse moi t’accompagner à l’hôpital. Ce truc risque de s'infecter si tu vois pas un professionnel. Je pense qu’il faut te recoudre, la blessure est quand même profonde.

- Pas la peine……

- T’as rien à dire je t’ai autorisé à passer la nuit ici, je t’ai même soigner sans rien te demander ! Laisse moi faire ça pour toi .

Un silence s’installa durant lequel, Willy était entrain de peser le pour et le contre.

- Ok, mais après ça, on prend nos distance. Cette situation ne doit plus se reproduire.

- Ouai……….c’est évident.

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Vu comme c'est partie je pense que je vais terminer celle-ci d'abord. En ce moment elle m'inspire pas mal! Mais je continue "le lien paternel ", enfin normalement si tout va bien. Ce chapitre est un peu long, je crois bien. Mais bon!! De toute façon ça devait bien  finir sur ce site .

Par historyshare - Publié dans : Heart's flow
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Mardi 22 avril 2 22 /04 /Avr 20:23

 

    

Jordan descendit les escaliers d'un pas lent et morne. On aurait dis qu'il sortait d'un enterrement, mais dans son cas, ce n'était que le résultat de sa soirée un peu particulière de la veille.
Il jeta un oeil à la petite fenêtre à droite de sa porte d'entrée et soupira légèrement contrarié par cette visite plus ou moins inattendu.
- Qu'est ce que tu fais ici?
Ginna rentra rapidement, l'air renfrogné et la mine boudeuse.
- A ton avis! Tu sais quel jour on est?
Voyant que Jordan jouait les ignorant, elle décida de trancher dans le vif.
- Et notre rencart à quatre ce soir; toujours aucun souvenir! J'essaye de te joindre depuis trois heures. J'ai dû appeler Nathalie pour savoir que t'avait annuler votre part du contrat. Il paraît que t'as du boulot?!
- Ouai.... c'est ça j'ai du boulot........
Sa tête se pencha légèrement sur la droite, en direction du salon, sous les yeux interrogateur de Jordan.
- Qu'est ce que tu cherches?
- Quand ton père n'est pas là, tu ne travailles jamais dans ta chambre, toujours au salon dans ton beau canapé. Tu me prends vraiment pour une idiote!
 Jordan qui restait silencieux jusqu'ici, consentit enfin à dire un mot.
- Ok, ok, je bosse pas! Mais.....n'essaye pas de comprendre.
D'ailleurs il était hors de question qu'elle comprenne. Jamais il ne devrait mentionner le petit tête à tête avec Willy. Il savait ou en tout cas il redoutait que leur amitié en paye le prix. Il souhaitait de même, que Willy n'en fasse pas écho auprès de sa nouvelle petite ami. 
En repensant à lui -pour la énième fois aujourd'hui- Jordan eu l'envie irrésistible demander à Ginna si elle avait des ses nouvelles , si elle savait ou il était? Parce qu'après le départ précipitée de son invité éphémère, Jordan n'avait pas eu le courage ni le temps de le rattrapé. Il s'était éffondré 
sur une chaise, presque les larmes aux yeux, complètement abasourdi par le déroulement de cette fin de soirée. Sur le coup il se posait sans cesse la question:qu'es ce qui c'était passé, pour qu'il cède à cette pulsion si étrange? Ca lui ressemblait tellement pas! Mais à mesure que les minutes défilait et que les questions se bousculait il en arriva à une conclusion, que  
le petit épisode dans le bureau de son père et ça ce soir, ce n'était pas une coïncidence: Willy l'attirait comme un aimant et cent fois plus après ce baiser. Il fallait bien l'avoué, il n'avait jamais ressentit ça durant une séance de bouche à bouche. Il avait adoré touché ses lèvres, les lécher. Alors quand Willy s'était mis, à son tour, à actionner sa langue et sa bouche, ça l'avait rendu dingue. C'était tellement bon de le sentir comme ça, offert à lui, s'abandonnant aux quelques caresses, qu'il avait eu le temps de lui prodiguer, avant que tout ne vire au cauchemar. A présent il se sentait vraiment mal par rapport à sa réaction, qui l'avait vraiment blessé. Et la dernière chose dont-il avait envie à présent c'était de le revoir, il craignait trop une nouvelle confrontation, parce qu'il était contient que dans cette histoire c'était lui qu'y avait tord, tord de s'être laissé emporter par une tentation non partagé. 
Il n'y avait qu'une chose à faire maintenant; oublier.......l'oublier,lui.....
Mais Ginna ne l'entendait pas de cette oreille.
- C'est Willy, c'est ça?
- Qu'est ce qui te fait dire ça?
- Je l'ai eu cet après-m ? Je voulais lui demander à quel heure vous partiez de chez toi ce soir. Il m'a dit qu'il créchait plus ici. Il n'a pas voulu me dire pourquoi, juste qu'il voulait plus entendre parler de toi.
Jordan accusa le coup.
- Il ne t'a rien dit de plus?
- Non mais je sais qu'il sait passer un truc. Au son de sa voix, il t'en voulais, ça se sentait. J'ai pas insisté, parce que je veux pas qu'on commence à se disputer, alors qu'on vient enfin de se trouver. Mais toi t'a intérêt à me dire ce qui c'est passé.
Jordan qui ne semblait plus écouter les discours explicatifs de Ginna, se lança à demander la chose, qui lui occupait l'esprit depuis un moment.
- Il est ou maintenant?
- Hein.....euh....il m'a dit qu'il avait trouvé un hôtel dans le centre ville, pas très loin du lycée.
- Ok.
Ginna s'aperçut de l'air peinée qu'affichait Jordan. Et elle se demandait ce qui avait bien put se passer pour qu'il est une mine aussi peu réjouissante.
-Dis moi ce qui c'est passé..........
- .........rien Ginna, rien........ tu nous connais, on parlais d'un truc et j'ai mal interprété l'une de ses phrases. Un truc concernant la tolérance ou je ne sais plus quoi. Je le reconnais, j'ai fais une gaffe, alors il s'est braqué et il s'est barré.C'est aussi simple que ça.
Jordan scrutait l'expression légèrement convaincu de sa  compère et su après une minute qu'il avait gagné son pari. Ginna était tombé dans le panneau et c'était pas facile avec elle, mais Jordan n'avait pas eu le choix c'était une question de vie ou de mort.
- D'accord je te crois, mais si ce n'est que ça..........VA T'HABILLER, ON SORT CE SOIR!! Il est hors de question que mon mec et mon meilleur ami  ne s'entendent pas. J'ai déjà appelé Nath sur le chemin, elle devrait pas tarder maintenant.
- Pas moyen que je vienne ce soir.
- Mais vous êtes des gamins tous les deux! t'as intérêt à venir, sinon je promets de faire de ta vie un enfer.
- Ah! Je voudrais bien voir ça!
- Ne sous estime pas une femme en colère, Jojo!
- Sur ce point t'as bien raison, mais je prends le risque. Je bougerais pas d'ici!

Deux heures plustard tout le monde était dans la voiture de Jordan en direction du  "Caston Show" un petit bar sympa sur la 12 ème.
Jordan qui conduisait, tandis que les filles papotaient des potins de la semaine, se répétait inlassablement dans sa tête: mais comment elle m'ont eu.
Avant qu'il trouve une réponse à sa question, ils approchaient déjà du bar.
En rentrant à l'intérieur ils s'aperçurent bien vite que l'ambiance était excellente. Des tables circulaires étaient disposées un peu partout la salle. avec des gens très différents à chacunes d'elles, des vieux des jeunes, des blancs des noirs et tout un tas d'autres gens unies ici pour la même raison: l'amour de la musique.
Çà chantait de partout en rythme avec les deux musiciens qui s'exécutaient sur la scène rectangulaire placé au fond de la salle.Un pianiste et un saxophone qui interprétait un jazz folklorique, qui faisait danser des dizaines de personnes, entres les tables et la scène.
- J'aime mieux ça les filles!
Ils étaient obligés de crier pour s'entendre mais c'était ça l'ambiance d'un piano-bar.
- Il est trop bien ce bar, pourquoi on est jamais venu?
- Je sais pas, mais on s'assoit quelque part?
- On te suit Ginna.
Heureusement pour Jordan la seule table disponible était placée au fond , à gauche de la salle. Donc Willy serait incapable de le repérer dans la salle et crier au scandale, en raison de sa présence qu'il ne souhaitait sûrement pas.
Les trois jeunes confortablement installés, commandèrent des boissons, dont certaines alcoolisés, mais uniquement pour ceux qui ne prenaient pas le volant. Et devant la fin de ce magnifique duo instrumental ils consommèrent tout en applaudissant quand se fut le moment. Ginna s'apprêtait à appeler l'objet de ses rêves histoire de savoir quand est ce qu'il passait, lorsque qu' une grande masse enveloppé dans  le noir de la salle, lui encercla les épaules avant de se lover dans le creux de son cou.
- Oh, putain tu m'as fait peur!
- Charmant accueil.
Il s'éloigna et en profita pour faire la bise à Nathalie. Quand à Jordan les quelques secondes qu'ils avaient échangé les yeux dans yeux, lui suffirent à comprendre qu'il lui en voulait toujours énormément. Il entendit d'ailleurs à peine le petit salut qu'il lui balança. Mais ça n'eus pas l'air de déranger les filles, électrisées par l'ambiance du show et l'apparence du futur interprète. Mais ça Jordan pouvait pas leur en vouloir. Il était particulièrement beau ce soir et très class en plus de ça. A peine arrivé et il ne voulais déjà plus qu'une chose lui sauter dessus.
- Wahhh! Mon gars nous à sortit le grand jeu ce soir, t-shirt noir et gilet par dessus. Et ta jolie casquette noir en mode arrière. Un vrai canon......Bon! après tous ces compliments un petit baiser se serait pas de refus.
Willy prit ces lèvres comme un vorace, dans un échange qui n'avait plus rien avoir avec le petit baiser de la commande. Jordan, à qui tout ça ne plaisait guère s'efforça de garder une contenance pour éviter se grillé au près du groupe et pour ne pas provoquer chez Willy une nouvelle crise de haine. Il en avait déjà assez souffert comme ça.
Nathalie qui n'avait rien manqué de la scène, abattit sa main gracieuse et bien manucurée sur le torse de son copain.
- Aïe! Pourquoi tu me frappes!
- Parce que moi, j'ai pas le droit au baiser spontané.
- T'appelles ça un baiser spontané, j'appelle ça un baiser répugnant.
- Oh! c'est quoi ce débordement d'amour! T'es sûre que sa va.
- ..............Excuse moi, j'ai une petite migraine et ça me rend grincheux.
Il se pencha légèrement et attrapa les lèvres de sa partenaires dans un doux baiser.
- Voilà un baiser spontané.
Il allait se remettre à sa place lorsqu'il surpris le regard discret de Willy braqué sur lui, mais une fois démasqué le jeune homme détourna les yeux à une vitesse fulgurante.
- Bon! Les filles je vous laisse. Je passe dans une vingtaine de minutes, faut que j'aille régler des trucs.
Il embrassa Ginna avant de repartir en slalomant entre les tables.
- Ce mec me rend fou, mais c'est pas une raison pour glander pendant vingt minutes. Ça vous dit d'aller danser, ce nouveau groupe m'a l'air tout à fait calé!
- Je suis Gigi!Tu viens chérie?
- Allez -y les filles, je suis pas trop chaud pour l'instant.
- Ok, comme tu veux.
Les filles allèrent en trottant sur la piste de danse, ce mêlant à la foule déjà nombreuse sur  place. Quant à Jordan il résista bien 3 minutes avant de se décider d' aller le voir.
Il contourna la fausse ou les gens étaient en transe et repéra bien vite à l'écart près des chiottes, une porte gardée par un gros baraqué, qui n'avait pas l'air commode.
- Excuser moi, est  ce qui serai.....
- T'as une  carte petit?
- Quoi?
- Y'a que les pros qui peuvent passé, sans la carte, tu peux pas rentrer.
- Écoutez moi, je suis désolé mais mon frère est l'a dedans et mon père va arriver d'une minute à l'autre et s'il nous vois ici, merde vous connaissez pas mon père. Il va nous niquer, je vous en prie aidez moi!
- Ok petit je veux bien faire un geste mais fais en un de ton côté.
Jordan compris tout suite et dégaina 30 dollars cash. Le videur plutôt impressionné par le don du garçon qu'il pensait fauché, accéda à sa requête et le fit pénétrer dans un long couloir. Jordan  accéléra histoire de trouver  rapidement sa loge avant qu'il ne passe sur scène mais quelque minutes plus tard il était toujours là parmi les quelques musiciens qui passait par là. Il consentit enfin, à demander son chemin et on lui indiqua une pièce au fond. Il s'y rendit et entendit de la musique s'en échapper. Il hésita à toquer, après tout il venait d'agir sur un coup de tête, malgré toutes ses bonnes résolutions qu'il n'arrivait décidément pas à tenir.
- Rentre!
Jordan pénétra dans une petite pièce remplit d'instrument et de photos des années 50. Willy était assit sur un canapé deux places, fourré dans un coins, un écouteur dans les oreilles. Jordan n'osait plus bougé, prenant sur lui pour ne pas le toucher, le sentir ou l'embrasser. Il commençait réellement à douter de sa venu ici. Il voulait se justifier; lui dire que c'était un accident et qu'il n'était pas gay, enfin qu'il ne pensait pas l'être. Mais en étant à l'écoute de son corps, à ce moment précis, y'avait pas plus gay que lui!
- Qu'es ce que tu fous là?
- Comment tu sais.......
- Un gars t'as vu tourner comme un con dans le couloir, je suis le seul jeune ici. Il s'est dit que c'était pour moi. Comment t'as fait pour rentrer, avec le videur.
- Personne n'est incorruptible.
-  Toujours le pognon.
-........je ...je voulais te voir.
- Pourquoi, tu souhaites une deuxièmes séances.
- Hein!
- Tu veux encore profiter de moi, mettre ta langue dans ma bouche. Tu peux toujours courir. Tu me touchera plus, ok.
- Ferme là, je suis pas venu pour ça. Si tu crois que ça m'a excité de t'embrasser. J'étais juste un peu saoul, je confondais réalité et rêve. Je croyais embrasser une belle blonde mais c'était plutôt la version crapaud, avec langue fourchue. Je suis pas homo, et c'est sûrement pas toi qui provoquera mon coming-out.
Jordan devait reconnaître qu'il avait progressé dans l'art du mensonge, on y aurait presque cru. Il vit alors Willy se lever et son poing s'écraser sur la table, près de lui, dans un coup sec et bruyant.
- Tu mens!
- Quoi, il est vexé. Je viens de casser un mythe. Tu sais je crois même que je me serai d'avantage éclater en embrassant ma grand-mère.
Jordan avait enfin trouvé le point sensible. En moins de temps qu'il en fallait pour le dire il se sentit projeté contre la porte et le corps de Willy vint
se placer parallèle au siens, abattant sa main droite avec force à quelques millimètres de son visage.
- Oh! on dirait que les rôle sont inversés.
- Ferme là.
Il sentit les lèvres de  son compresseur frôler son cou sans pour autant le toucher, et cela continua vers son menton puis vers sa bouche. Il joua avec elle pendant un moment sans jamais la toucher, en mimant des mouvement lent comme si il s'apprêtait à en prendre le contrôle. Mais il retirait ses lèvres systématiquement ce qui au bout de quelques secondes irrita prodigieusement Jordan qui essaya de passer sa main sur sa nuque pour l'obliger à rentrer en contact avec les siennes. Mais Willy en profita pour bloquer ces deux mains impatientes , les suspendant légèrement, contre la porte rejoignant ainsi le reste de son corps.
- Qu'es que tu fais.......
- Je te prouve que tu as tord. Je t'ai à peine toucher, que tu es déjà bouillant sous mes doigts.
Sa jambes vint se placer entre les siennes, appuyant sa cuisse contre son entre-jambe, provoquant chez Jordan de faibles gémissement. Willy frotta et pressa davantage sa cuisse ce qui intensifia et augmenta le niveau sonore des plaintes du jeune soumis. Il approcha alors, sa bouche de son oreille, murmurant des paroles presque inaudible.
- Tu entends ça Jordan, c'est le cris de la victoire....... Je la sens tellement dur......ton corps est déjà accro au mien. Faut croire que tu n'es pas contre un corps un corps avec un crapaud.
- Ah......ah. ......arrêtes de jouer avec moi......
- C'est toi qui a commencé........
Jordan vit alors le regard de Willy changer, il s'apprêtait cette fois-ci, à l'embrasser réellement, il le voyait et le sentait. Leurs bouches dans un mouvement très lent s'apprêtaient à se toucher, se déguster lorsque quelques coup sur la porte mirent fin à leur petit tête à tête improvisé.
- Willy c'est à toi dans 5 minutes.
- Ok, j'arrive.
La personne derrière la porte s'éloigna comme elle était venu et Willy lâcha son étreinte, se qui eu pour effet d'envoyer valser Jordan près de la table, ou il fut obliger de s'appuyer, encore sous le choc de cet étreinte endiablé.
- J'ai eu confirmation de ce que je pensais. Ne m'approche plus, cet un conseil, sinon tu risquerais de le regretter. Petit con de PD refoulé.
- Et c'est toi qui dis ça! Tu veux me faire rire. T'as vu ce que tu viens de me faire. Tu auras beau trouver des excuses ça ne changera rien. Çà t'as excité comme un taré de faire genre de me branler, je l'ai sentit dans tes gestes, tes caresses, même si tu tentais de te convaincre du contraire, ça crevait les yeux. Je suis peut-être un petit PD refoulé, mais tu vaux pas mieux que moi.
- Arrête!! J'ai rien avoir avec toi.
Jordan se raisonna  et s'apprêta à sortir avant même que  Willy ne fasse un pas, trop perturbé par ses accusations, quand il s'arrêta sur le seuil.
- T'inquiètes je sors de ta vie. Merci pour l'aide, je viens de réaliser que tu n'en valais vraiment pas la peine.
Jordan sortit sur ces mots, laissant un Willy déboussoler par ses dires, mais contient de l'exactitude de ces paroles.
              _____________________________________

Un petit chap de +, qui marque le retour.

hrika20@yahoo.fr. mail pour avoir les chap du "lien paternel". Si jamais je mettais pas la suite en ligne.

 

Par historyshare - Publié dans : Heart's flow
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Lundi 21 avril 1 21 /04 /Avr 17:52
Je vous expose la situation, je viens de recevoir un courrier, un report d'abus d'un lecteur concernant l'histoire le lien paternel sur le fait que ça concerne un père et son fils. Je comprend pourquoi ce lecteur m'a envoyé un report, j'ai pas choisi le thème le plus simple et je savais que ça risquait de poser des problèmes sur le plan morale. Mais je suis pas non plus le premier site à mettre en scène une histoire incestueuse. Surtout que j'ai mis les formes, justement parce que c'est peut-être plus délicat de parler d'un père et de son fils.
Mais pour tous ceux qui viendraient sur mon site, dans un même esprit que le lecteur au report , je n'ai pas fait cette histoire pour parler de pédophilie ou je ne sais quoi! Loin de là.
Je voudrais le souligner parce que ça à quand même son importance, mes deux personnages principaux ne sont pas liés par le sang, ils sont tous les deux majeurs, pour le plus jeune il va avoir 18 ans et surtout je parle d'un rapport consentant . D'une certaine manière ce n'est qu'une simple histoire entre deux hommes qui s'aiment et qui sont face à un dilem, car ils se rendent compte qu'ils ne ressentent plus les mêmes sentiments l'un pour l'autre. En clair je fais état d'une situation qui pourrait très bien existé même si je dois le reconnaître que c'est peut- être pas facile à imaginé. Mon but n'est pas de choquer les gens, mais si vous passez sur ce site c'est que vous êtes plus ou moins ouvert d'esprit.
Mais Bon! Si cette situation vient à se répéter et si mon site est en danger à cause de cette histoire, que j'apprécie beaucoup, je serais peut-être dans l'obligation de la supprimer. Du coup pour l'instant je sais pas trop quoi faire, je pense mettre l'histoire en pause jusqu'a ce que j'en sache plus sur les conséquences de ce report. D'ailleurs pour ceux qui aurez vécu la même situation, je suis ouverte aux conseilles parce que ça vous concerne aussi!

PS: Je voudrai tout de même m'excuser auprès de ce lecteur car c'est vrai qu'au premier à bord, cette histoire peut paraître super bizarre, voir perverse mais je voulais juste montrer que malgré des situations compliquées et difficiles, l'amour n'a en générale pas de limites.
En tout cas je voudrai remercier tous ceux qui suivent cette histoire depuis le début, c'est en grande partie pour vous que je l'écris. Mais si je peux pas l'a continuer, j'en ai plein d'autres qui attendent avec moins de problèmes moraux à l'horizon!! 


Par historyshare - Publié dans : notes de l'auteur
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Mardi 15 avril 2 15 /04 /Avr 10:49


=Marc

Le sommeil me tenait lorsque une petite main, bien potelée s'abattit sur ma tête dans un coup assez violent.
- Aïe! Ca va pas au quoi!
Célia avait l'air de trouver ça marrant alors que sa petite main sois disant innocente m'avait fait un mal de chien.
- Maman m'a dit de te réveiller, on va atterrir et il faut que tu redresse ton siège et que tu mettes ta ceinture. Sinon les hôtesses elle vont t'engueuler et tu vas mourir.
- Très rassurant ton petit discours mais t'étais pas obliger de me frapper!
- Oh! la chochotte il a eu bobo?!
-Toi!! Je vais te......
- Maman!!!
- Antonio! Arrêtes d'embêter ta soeur et tiens-toi bien on arrive dans à peine 10 minutes. Eh oui mon fils! Ce n'est pas parce que tu approches de tes 18 ans que ta mère va arrêter ses petites  réflexions.
- Je vois ça.
Après mettre remis de ce réveil forcé, je remettais tout en place siège et ceinture et vivait mes dernière minutes sur ce vol interminable.
C'était hyper long pour aller à Vancouver, pas moins de 17h de vol avec escale obligatoire à Minneapolis. Heureusement qu'il y avait un écran par siège avec les dernier films sortis aux États-Unis. C'est clair ce truc m'avait sauver la vie, d'une parce que ça avait bien occupé ma soeur, donc elle m'avait pas trop fait chier durant le voyage et de deux ce truc ça m'empêchait de penser. Penser à quoi vous me direz, bah à tout! Le bac était officiellement finis et je l'avais eu avec mentions très bien. Ce n'était pas vraiment une surprise mais c'était sympa de se dire que enfin tout ça était derrière moi. Au faite Tom l'a eu aussi enfin il a du passer le rattrapage à l'orale au début du mois juillet mais il s'en est sortis.
Du coup mon dossier étant accepté à HEC j'ai vraiment commencer à penser à l'avenir. Côté coeur ça allait pas fort avec Marine. Elle trouvait que notre relation était super mais que le côté rapport physique, commençait réellement à manquer. Le problème c'est que j'étais pas encore au top de ma forme, allez savoir pourquoi mais je trouvait toujours une excuse pour ne pas aller plus loin avec elle. Elle m'attirait mais j'avais besoin de plus que ça. Marine était le genre de fille qui aimait qu'on s'occupe d'elle, pas du genre entreprenante. Elle essayait mais c'était pas vraiment ça. Et comment voulez-vous que je m'occupe d'elle alors que j'ai déjà du mal à m'occuper de moi. C'est l'un des trucs que je regrette avec les mecs pour les quelques expériences que j'ai eu, ils savent vraiment comment t'exciter rapidement.
Y'a pas de demi mesure avec eux, ils ont voulu m'avoir, ils m'ont presque tous eu! En particuliers mon père. D'ailleurs en parlant de lui nos relations se faisaient moins distantes. Il était clair qu'il faudrait du temps pour retrouver une relation vaguement ressemblante à celle qu'on entretenait avant mais y'avait du progrès. En tout cas ma mère et ma soeur le pensait. Pour que tout se passe au mieux, il n'y avait qu'une seule règle à suivre, ne jamais se retrouver seule tous les deux. On ne l'avait pas instauré de but en blanc en n'en parlant avant, mais on s'était vite rendu compte que c'était indispensable pour mener à bien nos objectifs. C'était pas si compliqué, parce que je le voyais pas si souvent que ça, mais y'avait eu une ou deux situations gênantes mais sans grand importance.

L'avion c'était enfin  poser et on était en train de récupérer nos valises qui tournaient en rond sur le tapis depuis bien 5 minutes.
Une fois fait on prenait un petit couloir pour rejoindre les familles qui nous attendait. Arrivé sur place on attendit bien 10 minute avant de voir l'homme censé nous récupérer.
 - Vous voilà!
Il embrassa ma mère puis ma soeur avant de venir à ma rencontre.
- Ca va Antonio!
- Bien grand-père. Je suis un peu dans le col tard à cause du décalage horaire, mais sinon je gère.
- Toi et ton langage de jeune, déjà que je m'en sort pas avec Marc un de plus, mais ça vas être l'enfer.
- Marc!
- Eh oui Marc! Il s'est enfin décider à venir voir son grand- père. Votre cousin est têtu. Bientôt la vingtaine et ça se croit tout permis. D'ailleurs il dois nous attendre, allons y!
Marc, wouahh! Ca faisait un bail que je l'avais pas vu, 5 ans très exactement. Mais j'en gardait pas un souvenir très joyeux , il avait deux ans plus que moi et à l'époque il me traitait comme son chien. En plus de ça il m'impressionnait alors je faisait tout ce qu'il me demandait de faire. Enfin c'était soft, du genre va me chercher ceux-ci, ceux-là. Tout ça pour dire que j'étais pas si heureux que ça de le revoir.
On atteignait la voiture, un beau 4x4 gris, garer en double file  ce qui n'avait pas l'air d'être interdit ici.
-Oh, merde! Je me suis pris un pv.
Ah, bah non! J'ai parlé trop vite.
J'entendis la portière s'ouvrir  et deux secondes plus tard un jeune homme très BCBG en sortit. Eh beh! Marc avait embelli et pas qu'un peu. J'en avait presque le souffle coupé. Tendit qu'il allait vers ma mère et ma soeur pour les saluer d'une brève bise sur la joue, je n'le lâchais plus du regard.
Mais lorsqu'il s'en aperçut et que ses yeux se plantèrent dans mes yeux, le visage impassible, je détournais les miens à une vitesse fulgurante. Je fus légèrement frappé d'un petit coup sang au joue, genre je rougissait, mais juste un petit peu. Fallait me voir lorsque  mon père me touchait, c'était violent, une vrai tomate. Cependant cette petite réaction n'était pas à ignoré, Marc m'attirait c'était évident. Sa peau métissé - sa mère était noire- et son look qui ressemblait pas mal au mien, jeans hypra chère, entre le large et le slim, baskets blanches adidas, pull noir en col V et la dernière veste en cuir marron , unifiait parfaitement cette tenue. Ce gars me faisait de l'effet et c'était pas bon du tout! Car malgré mes quelques problèmes sentimentaux  je comptais bien rester fidèle à Marine, parce qu'au-delà du sexe, c'était super entre nous. Et puis se voyage proche de l'air montagnard, de l'air pur, devait me permettre de réfléchir et de réaliser qu'elle me manquais atrocement et qu'une fois rentré je me jetterais sur elle pour lui donner ce que nous voulions tout les deux!!..... mais étais-ce vraiment ce que je voulais........
Pas le temps d'y réfléchir le beau brun consentait enfin  à me saluer.
- Hi!
- Euh! salut.Tu...
Pas le temps de continuer il filait déjà retrouver sa place dans le 4X4.
Finalement ce serait peut-être pas si chaotique, Marc n'avait pas l'air de s'intéresser à moi comme je m'intéressais à lui et c'était mieux ainsi.
Dommage tout de même, son accent me faisait craquer. Au dernières nouvelles il habitait Seattle, donc il devait parler un perfect english  mais son français était tout aussi excellent, en tout cas il y a cinq ans il l'était. Trois minutes plus tard tout le monde était installé et la voiture du patriarche démarrait. Je me trouvais à l'arrière avec Marc séparé par Célia qui se trouvais au milieu et qui avait sombré dans un profond sommeil à peine la voiture en marche.
- Charles? Maman ne t'as pas accompagner? Préparation de dernières minutes!?
- En plein dans le mille. Tu connais ta mère, jamais prête à son goût. Toujours des petites choses à finioler.
Je choppais la conversation en cours et repérais l'éternel Charles.
Ma mère ne l'appelait jamais papa. Mais y'avait une raison toute simple: C'était pas son père.
 Je l'avoue ma famille est un exemple de recomposition.
Charles s'est marié avec ma grand- mère quand ma mère avait 14 ans et plus de père à l'horizon. Elle l'a pas tout de suite adopter, mais je vous parle d'une histoire qui remonte à 20 ans et depuis les choses se sont arrangées. Ils ont une relations de copains copains ou plutôt de parrain filleul, c'est difficile à expliquer. Mais ma mère, nous à jamais empêché de l'appeler grand-père. Pour elle c'est notre grands-père, il nous aimes comme ses petits enfants et ça depuis notre naissance. Et puis on n'a que lui côté maternelle.
Tout ça pour dire que marc est le fils du fils aîné de Charles, issue d'un premier mariage. Mon grand-père et ma grand-mère n'ont pas eu d'enfant ensemble. En somme Marc n'est pas un cousin biologiqueue mais plutôt par alliance.
 En parlant de lui, le petit trajet en voiture vers la banlieue proche de Vancouver avait été quelqueue peu surprenant. J'en aurai mis ma main à couper , il avait passé ses 30 minutes enfermé dans cette bagnole à me mater du coin de l'oeil. Pour quelles raisons obscures,  je l'ignore, mais j'avais repéré  son regard discret et insistant. D'ailleurs ça en devenait presqueue gênant même si je faisait celui qui avait rien remarqué. 
Lorsque qu'on arriva à destination, je fût comme décharger d'un poids. Je me ruait dehors, m'emparais d'une ou deux valises et me dirigeais vers la grandes maison typé américaine, avec une superbe allée, bordée d'un mini jardin. Je tapais trois coup à la porte  et quelques secondes plustard ma petite grand-mère se tenait sur le seuil.
Je l'a bousculais légèrement et rentrais précipitamment.
- Désolé mamie je reviens!
- Euh! d'accord mon chérie.....ça va?
J'étais déjà dans l'éscalier quand je réalisais que je ne savais pas du tout ou aller.
- Mamie je dors ou moi! 
- Dans la chambre au fond du couloir. Marc est déjà installé mais y'a un canapé lit mon chéri.
QUOI!!! Je devrais partager ma chambre et en plus avec Marc. Non mais c'est pas possible tout le monde est ligué contre moi ou quoi! J'essaye autant que je peux, d'éviter les tentations, pour avoir les idées claires et entretenir une relation saine avec Marine mais franchement là je doute!
J'allais comme une âme en peine vers le couloir du fond. Ca servait plus à rien de courir pour fuir une éventuel attirance, on allait cohabiter ensemble pendant près de deux semaines. Je pénétrais dans une chambre spacieuse munie d'un lit double en mezzanine et d'un large canapé lit placé juste en dessous. Je commençais à déballer mes affaires en redoutant l'arrivée de mon chère colloc. Mais  20 minutes plus tard je fus étonné de ne toujours voir personne. Il était un peu plus de 19 heures et je décidais de descendre pour voir ce qui se tramait en bas. En bas tout le monde était agglutinédans le salon à prendre l'appéro, mais aucune trace de Marc. J'appris bien vite, sans même avoir demandé, qu'il était partis voir des amis dans le quartier car contrairement à moi qui ne connaissais personnes dans le coins, Marc faisait presque partie des environs. Seattle c'était pas très loin, alors il montait assez souvent depuis trois ans  - Ca faisait déjà trois ans que les  grand-parents était installés à Vancouver- et apparemment il n'avait pas de mal à se faire des amis. Cependant il avait un avantage certain, la langue ne changeais pas.
Après m'être remis  de cette nouvelle, je décidais de finir la soirée avec eux. Ce qui ne fut pas une mauvaise idée, parce que finalement je m'était bien amusé. Après un succulent repas on avait fait une partie de trivial poursuite par équipe, à part mon grand-père qui jouait tout seul faute de candidat.
Moi j'étais avec Célia....mais je dois dire qu'elle m'avait bien aidé pour certaines questions. On s'était bien marré entre frère et soeur. Même si c'était la mère et la fille qui avait finalement remporté la partie.
1heure plus tard j'étais donc dans ma chambre provisoire, sur le lit en mezzanine. Je ne sais pas comment je m'étais retrouver là, mais je n'étais plus descendus. Je ne sais pas si c'était par flemme d'ouvrir le canapé-lit ou à cause du parfum ultra masculin des draps mais je n'arrivais plus à en sortir.
Mais alors que je regardais "No country for the old men" sur mon ipod, j'entendis deux gros coups portés sur le bois du lit.
Je vis par-dessus la barrière deux beaux yeux noirs me fusiller littérallement d'un regard indéchiffrable. Je me redressais rapidement et le vit s'écarter légèrement de l'échelle jusqu'à s'appuyer eu mur juste derrière, signe qu'il fallait que je descende.
Apparemment il comptait pas me parler. Je commençais à douter de son niveau de français, mais c'était pas possible de perdre aussi vite une langue qu'on avait parlé toute son enfance. Mais si ce n'était que ça, moi je pouvais parler en anglais, je me débrouillais assez bien.
En attendant je finissais ma descente sur l'échelle et une fois à terre il n'était plus qu'a quelques millimètre de moi, et visiblement il n'avait pas l'intention de bouger, c'était moi qui devais me barrer. Je fis un pas pour rejoindre mon super canapé lit lorsque je sentit sa main ferme retenir mon bras et m'attirer à lui. Mon dos contre son torse, je vis sa bouche frôler mon oreille et sa seconde main se poser sur mon entrejambe.
- Si j'avais su que mon lit t'attirait tant, je ne serai pas sortis ce soir.
-.......ahhh! Qu'est que tu fais........?
Je faisais référence à sa main qui n'arrêtait pas de caresser mon pénis par-dessus mon pantalon de pyjamas. Et cette sensation qui m'avait tellement manqué, me rendais complètement fou.
- Je ne sais pas. Qu'est ce que tu veux faire......?
Ses mains devenaient de plus en plus gourmandes, l'une était passé sur mon torse tandis que l'autre tentait de baisser mon pantalon pour profiter au maximum de mon érection, qui commençait à pointer. Je sentais que tout ça allait trop loin même si c'était super bon. Il était temps de réagir. Après quelques tentatives, j'arrivais enfin à me dégager de ses bras.
- Arrête ça ok!!
- T'avais pas l'air de te plaindre.
- Je........je suis pas homo!
J'entendis son rire très élégant, me narguer au plus haut point.
- C'est vrai ce mensonge.
- De toute façon j'ai une copine, et j'ai pas l'intention de la tromper.
Il était en train de se déshabiller pendant que je m'éloignais le plus possible à l'autre bout de la pièce, redoutant sa réaction. Une fois en caleçon, il fit mine de monter à l'échelle. Mais avant ça il se tourna vers moi.
- Tu sais Antonio, bientôt le fait d'avoir tromper ta copine te paraîtra dérisoire. J'ai deux semaines pour te faire changer d'avis et vu comment c'est parti entre nous, il me faudra pas beaucoup de temps......pour t'avoir.
Putain! il avait l'air sincère. Et d'ailleurs il n'avait pas complètement tord: il me faudrai pas beaucoup de temps pour céder.
Je le vis se glisser sous ses draps et me faire dos. Je pouvais enfin aller me coucher et réfléchir à moyen d'éviter des contacts aussi chaud que celui-là.
Ce qui était sûre, c'est que le calme que j'étais venu cherché ici, il me faudrait un bail pour le trouver.
                          _______________________________
Ne croyez pas que j'ai oublié le papa, je rend juste les choses un peu plus intéressantes!!^^
 
Par historyshare - Publié dans : Le lien paternel- terminée *-*
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