Lundi 14 janvier
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09:37
1h30 environ après notre départ de la Rochelle, on s'arrêtait sur une aire d'autoroute pour manger un morceau. Avec notre départ précipité on avait pas eu le temps
de déjeuner. On s'attablait un peu à l'écart vers la porte d'entrée. Je n'avais pas l'attention de taper la discute donc je gardais mon ipod sur les oreilles. Mon père reçu un coup de fil
qui dura pas plus de 15 minutes, puis je sentis l'une de ses mains virer un de mes écouteurs.
- C'est ça ta parade pour éviter de me parler.
- Ca avait l'air de marcher jusqu'ici!
- Je sens bien la tension qui s'est installé entre nous.
- Quelle perspicacité!
- Vas-y Antonio, crache le morceau, dis-moi ce que j'ai encore fais!
- J'ai pas envie de parler de ça.Je veux seulement que tu me foutes la paix.
Je remettais mon écouteur en place et mangeais une bouchée rageusement. Ouais! J'étais toujours énervé. Et je m'en voulais d'être le responsable
de toute cette histoire. Parce que de toute façon, il était clair qu'il se foutait de moi. J'avais du mal à le reconnaître mais cette recente amourette prenait une place beaucoup plus
importante que je ne l'aurai cru un jour. J'étais vraiment accroc. Et mes actions devenaient irréfléchies.
A ma grande surprise, mon père ne retenta aucune approche. En temps normal il m'aurait reprocher mon insolence en me faisant une petite leçon de morale. Au lieu de ça il se
contenta de me fixer un instant et de finir son repas.
De retour dans la bagnole, je me réinstallais à l'arrière. Quelque minutes après s'être remis en route, ma tête se mit à tourner et à me faire un mal de chien. Mon corps était devenu chaud et
m'oppressait affreusement. Je m'écroulais sur la banquette au bord de la syncope.
Je tentais d'ouvrir les yeux avec difficulté, du notamment a la lumière plus ou moins faible qui éclairait la pièce. Il me fallut un moment pour reprendre mes esprits. Je me redressais
avec maladresse et me rendais compte que j'étais à moitié couché sur un lit, et que par la même occasion j'avais perdu ma veste et mes shoes. Je tournais la tête dans tout les sens, en
espérant reconnaître quelque chose, mais impossible se lieu ne m'étais pas du tout familier.
J'entendis un bruit provenir de la porte fermée en face de moi à travers laquelle s'échappait un filament de lumière. La porte s'ouvrit, laissant apparaître un corps ruisselant de la tête au
pied, ayant pour seul vêtement une serviette, entourée à la taille.
- Tu t'es enfin réveillé.
- Ouais...mais j'ai la tête dans le cirage. Qu'est qu'on fou ici?
- T'as fait une crise d'allergie. Tu te sentais vraiment pas bien, j'ai cru bon de m'arrêter dans cette hôtel.
En plus, il commençait à faire nuit et un peu plus haut dans le nord, il prévoyait du verglas. Par la même occasion, je nous sauve peut-être la vie.
- Comment?
- Oignon rouge, tu ne t'es pas méfié. Il devait sûrement en avoir dans ton plat.
- Ça n'arrive tellement jamais, que je fais plus attention.
- La prochaine fois fais un peu plus gaf. Tu m'as fait une de cet peur! J'ai cru ....
- Quoi....
Il détourna la tête, apparemment gêné par ce qu'il allait dire.
- Rien. Tu ferais mieux de te rendormir. Je t'es donné un médoc mais ça na pas fait effet tout de suite. Repose toi pour être en forme demain.
Je me laissais retomber sur le lit, encore légèrement dans le coltard.
- Et toi qu'es que tu vas faire, à part te trimballer à moitié à poil devant moi?
- Est-ce ma faute, si ça te fait autant d'effet?!
Je n'étais pas habitué, surtout cet dernier temps,à l'entendre ironiser sur un sujet aussi délicat.
- En attendant ce n'est pas moi qui suce le premier gars en maillot que je vois!
Pas de réponse. Ca aussi c'était nouveau. Normalement je me serais pris une bonne torniole dans ma gueule. Mais bon, il y a que les cons qui changent pas d'avis.
J'entendis une chaise se pousser, puis la petite musique de windows. Il allait sûrement bosser sur l'ordi. J'ouvrai un oeil; il s'était revêtu d'un simple t-shirt blanc et d'un jogging
gris. Dommage je préférerais la version serviette.
Finalement, je finissais par retomber dans un léger sommeil. Un sommeil qui s'interrompit lorsque la
porte d'entrée s'ouvrit dans léger crissement.
- Quel heure est-il?
- Pas loin de 23h.
- T'étais où.
- Je suis allé boire un verre au bar, ta mère m'as appelée, pour me dire que ta soeur allait mieux, qu'y avait plus de quoi s'inquiéter.
- Ok. Je suis crevé mais je sens moins les effets de
cette crise de merde.
- T'as repris des couleurs. Ça te va beaucoup mieux.
Je le vis retirer son t-shirt, puis ces baskets et s'approcher du lit.
- Eh, eh! Qu'est ce que tu fais?
- Je vais me coucher, cette journée m'a épuisé. Alors fais moi une petite place.
- Non, mais ta pas pris une chambre à part!
- Tu crois que j'ai de l'argent à jeter par les fenêtre !
Je me décalais légèrement et sentis le lit s'alourdir sous ce nouveau corps installé.
Je n'avais pas prévu ça, je l'avais sûrement espéré mais je pensais pas qu'il le ferais. Du coup je me sentais un peu patraque. De le sentir à quelque centimètre de moi,c'était pas ça qui allait
me faire dormir.
- Arrête d'avoir la bougeotte Antonio, j'aimerai bien dormir.
Impossible de dormir, pas avec lui à proximité!
- Antonio, je te préviens si tu continues à bouger, je te frappe! Qu'est ce qui il y a?!
Je ne savais pas, si j'avais vraiment envie de poser cette question, mais si je ne le faisais pas ça allait me faire chier toute la nuit.
- J'ai l'impression que tu te fous un peu de ma gueule.
- De quoi tu parle?
Il s'était légèrement tourné pour me faire face.
Avec ces cheveux en bataille, et ses yeux si captivant j'en perdais mes mots.
- Je......la nuit d'avant hier, je n'ai pas compris, pas après ce qui c'était passé...j'ai l'impression que tu joues avec moi, avec mes sentiments. Je fais peut-être dans l'émotionnel, et c'est
pas mon style.... mais ça me laisse pas indifférent, c'est d'ailleurs tout le contraire......
Un long silence suivit, puis je finissait par me retourner,en lui faisant dos. Encore une discussion qui n'aboutirai sur rien.
- Antonio, viens....
Je ne bougeais pas, Je ne voulais pas le laissé gagner, lui montrer que j'étais faible.
- Viens!
Le ton employé, n'appelait aucun refus. J'inspirais un bon coup, et m'approchais lui.Néanmoins je demeurais tourné, toujours face au mur, pour la simple raison que je flippais un peu. Mon père
était si changeant, que je ne savais pas à quoi m'attendre.
Je sentis sa main s'agripper à mon bras et me tirer légèrement, de sorte que je me retrouvais sur le dos, son visage à quelque millimètres du mien.
- Ne crois pas que je suis le genre de mec à vaguer entre deux eaux. Si je l'ai fait c'est que je n'avais pas le choix. Je ne peux pas, du jours au lendemain, faire comme si
quelque chose clochait.
Il faut que je me comporte le plus normalement possible, même si ce que j'ai envie de faire quand je te vois n'a rien de normale.
- Je m'en tape que se soit normale ou pas, je ne
contrôle pas que je ressens pour toi!! Avec du recule j'aurai préféré que rien se passe.....
- Mais ça c'est passé Antonio, et ...j'ai envie de plus.
Ces lèvres frôlèrent les miennes. Je commençais à m'exciter, à baisser ma garde, mais c'était au dessus de mes forces de lui résister.
- Qu'est ce...que tu veux...
Il reprit mes lèvre plus intensément, introduisant sa langue puis la retirant presque aussitôt, mimant ainsi des mouvement de pénétrations. A me frustrer comme ça, j'essayais
d'intercepter ses lèvres, mais pas moyens il se reculait légèrement de sorte qu'il évitait toute action de ma part.
- Je veux ce que tu souhaitais il y a à peine quelque jours de ça. Une nuit avec toi.
Il se souleva légèrement, écarta mes jambes, puis se plaça entre. Après m'avoir fait attendre, je finis par trouver ses lèvres. Ce baiser se fit tout suite très passionné. Nos jeux
de langues se faisaient de plus en plus gourmandes et sensuelles. J'en profitais pour promener mes mains à ma guise sur son torse parfait. Alors que je titillais tous les points
sensibles de ses pectoraux, sa main frôla mon entre-jambe, puis il desserra le premier bouton, puis s'en suivies le deuxième et ainsi de suite.
Il passa sa main a dans mon calcif, prit mon sexe en main et le masturba un moment, puis après la jouissance, il lécha mon sperme sur l'un de doigt tout en me regardant fixement dans les
yeux. Ce qui m'excita à nouveau. Il souleva mon bassin pour mieux se placer face à mon orifice. Je le laissais tout contrôler, il se débrouillait tellement bien
pour trouver mes points sensibles! Il m'embrassa
langoureusement puis me pria de lécher son doigt;ce que je fit bien entendu.
- Il faut que te prépare,sinon ça va te faire un mal de chien.
- Vas-y..
- Ca risque de faire mal.
- Je m'en fou, j'en peu plus là...
il m'embrassa dans le coup, puis inséra avec une extrême douceur son doigt dans mon anus. Je grimaçais sous la douleur, mais après d'infimes baiser, de sa part sur mes
lèvres, la douleur s'estompa légèrement. Il le remua de plus en plus profondemment. Après quelque secondes, ses vas et viens me procurèrent énormément de plaisir. Il
inséra ensuite un second doigt. je bougeais au rythme des ces mouvements pour mieux apprécier la sensation. Après ma décontraction totale, il reprit le contrôle de mes lèvres, et
je sentis son pénis se frotter contre mon anus.
- Tu m'excite top Antonio.....
- Alors qu'est ce que t'attend, prends moi...
Il me pénétra avec douceur. C'était vraiment étrange. Mais malgré la douleur, la sensation était extraordinaire. Je me cramponnais à son coup lorsqu'il me pénétra à nouveau.
- ....c'est....trop bon Antonio!!
Il réitéra des mouvement de vas et viens d'abord très lent, ce qui m'arracha pas mal de gémissements, puis il accéléra les mouvements dans des coups secs et profonds.
- Ah..... continu....c'est parfait!
Après un long moment d'intense plaisir et un coup de rein plus jouissif que les autres, j'éjaculais dans un râle de plaisirs. Il ne tarda pas à me rejoindre et se déversa en
moi. Après s'être retirer, il se laissa retomber sur mon torse épuiser, mais plus beau que jamais. C'était sans aucun doute la plus belle experience de ma vie, du pur
plaisir.
- Déjà fatigué!?
- Je n'ai plus 17 ans moi! Laisse-moi soufflé une seconde et je te montre à quel point je suis fatigué.
Plus tard, après avoir pratiquer 2 fois, de nouveau, je m'endormais dans ces bras, niché au creux de son cou.
Le lendemain matin lorsque j'ouvris l'oeil, Il était déjà habillé entrain de déjeuner, le journal à la main.
- Dépêches toi, il est déjà 9h. Ta mère nous attends pour 13h.
- Où est passé la douceur de la veille.
- Une nuit, Antonio..... juste une nuit.
Je me levais totalement nue et ramassait mes affaires qui traînaient.
- Comment ai-je pu croire que ça..... enfin, une nuit c'était le contrat.
Mon père releva le née de son journal, le regard neutre.
- Va te laver, ça sent la transpiration jusqu'ici!
- A qui la faute!
j'allais dans la salle de bain,ou je m'inondais d'eau chaude. j'eus une envie soudaine de chialer. Ce qui ne tarda pas. Je m'effondrais dans la baignoire, remplis d'amertume
et de regrets.
Je ressortais une fois calmé, puis,on se rendit à la bagnole. Je me replaçais à l'arrière et essayais de faire le vide dans ma tête; Mais comment était-ce possible! Pas avec la nuit
dernière. Je misais tout sur ce déménagement, c'était la dernière solution. Mais en même temps, ne plus le voir autant qu'avant me manquerait sûrement. En clair il y avait pas de
solution à ce problème, pas temps que j'aurai un faible pour lui. J'étais dans l'impasse, et je ne savait pas comment me sortir de là.
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La suite très bientôt!!!!-_-